61
Je suis au final d'accord avec la critique d'Albéric.Comme quoi, il ne faut pas trop vite donner son avis, surtout lorsque la lecture de l'ouvrage n'est pas totalement terminée !Le dit de la terre plate commence très bien, mais plus on avance, plus l'ennui se fait présent : je ne pense pas qu'il faille lire tout d'une traite.Personnellement, je rapprocherai cette oeuvre des romans de Léa Silhol ou Storm Constantine : toujours un début enthousiasmant et une écriture que je qualifierait d'onirique, mais cela finit par s'essoufler, peut-être par l'attention trop portée sur l'ambiance au détriment de l'action et un manque certain de consistance des univers décrits .P.S : Oui, Durocorter -> Durocortorum -> Reims

62
@ ansset
je ne pense pas qu'il faille lire tout d'une traite.
J'ai ce que j'ai fait, du coup je me suis vite lassé.J'aurai mieux apprécié la qualité du travail en lisant l'ensemble à dose plus homéopathiques (livre par livre, partie par partie).
un début enthousiasmant et une écriture que je qualifierait d'onirique, mais cela finit par s'essoufler
C'est à un chouia prêt le ressenti que j'ai eu
peut-être par l'attention trop portée sur l'ambiance au détriment de l'action et un manque certain de consistance des univers décrits
Sans doute. J'ai bien les ambiances riches servies par les belles plumes, mais si c'est le seul argument on se lasse vite.Et d'autant plus vite si le truc s'étend sur plusieurs centaines de pages...PS : juste par curiosité, durocorter = durocortorum = Reims ???

64
J'ai commencé à lire ce fameux ouvrage et je ne suis point déçu. Il faut bien sûr aimer la profusion de descritpions plus belles les unes que les autres.Cela se lit très facilement grâce à un découpage en histoires courtes (contes ?) pas si indépendantes. On a souvent une morale. :dragon:Bien sympa pour se détendre!

65
Je suis justement en train de le relire.. enfin de relire la partie que j'avais lu avec l'intention d'aller cette fois-ci jusqu'au bout des deux tomes, mais progressivement : toujours aussi enthousiasmé par le premier livre de la série, vraiment un style qui marque.

66
J'ai vraiment adoré ce cycle. Cela reste un cycle de référence pour moi, et qui m'a énormément inspirée.J'aime ses personnages tous plus charismatiques les uns que les autres.Son onirisme aussi, rendant la lecture vraiment fascinante.J'aime le monde en lui-même assez intéressant, et surtout les formes de magie.Beaucoup de concepts sont assez simples, mais il fallait vraiment y penser et j'aime la façon dont Tanith Lee les présentent.Ajrarn restera l'un de mes personnages préférés tous livres confondus, et ce cycle résonnera longtemps dans mon esprit je pense puisque même plusieurs années après ma lecture, quand j'y repense je suis toujours aussi "bouleversée".

67
Je continue ma lecture de façon intermittente et ainsi j'apprécie beaucoup mieux ...LE DIT DE LA TERRE PLATE se déguste comme une liqueur, alors bien sûr le lire d'une traitec'est fatalement arriver à l'écoeurement.Un incontournable de la fantasy, j'en suis maintenant persuadé...Y a t il eu un jeu de rôle crée à partir de ces romans ?

68
Je ne sais pas pour le jeu de rôle, mais c'est clair que si ce n'est pas le cas, cela le mériterait!L'écœurement je ne sais pas, personnellement j'ai enchainé les 3 premier en un rien de temps. pour les suivants, j'ai eu un peu plus de difficulté à les trouver donc j'ai du patienter pour les lire.

69
Je l'ai finit il y a peu. Effectivement, on peut avoir du mal à tout lire d'un coup surtout quand on ne s'attend pas à ce style d'écriture.J'ai adoré le fait de laisser un personnage ou un lieu dans un récit et le retrouver longtemps après avec les changements liés. De même que chaque acte, aussi insignifiant soit-il, à des conséquences que l'on ne peut toujours mesurer.Je le considère comme un petit chef d'oeuvre qui trônera fièrement au sein de ma modeste bibliothèque.:D

70
8 ans après (bonsoir le vieux coup de pelle), je les ai enfin lu... Sans regret aucun, même si je suis d'accord avec les bémols et remarques précédentes indiquant que pour mieux savourer, il vaut mieux refreiner son ardeur et lire peu à peu afin d'éviter la saturation : on écrit plus comme ça aujourd'hui, avec ses descriptions précieuses, les couchers de soleil et les Méchants forcément sublimes, surtout sur autant de pages, ce qui date l'ouvrage et finit par nous pousser lentement au décrochage si on n'y prend garde -mais ce style si particulier lui donne aussi un air de contes et légendes intemporel, qui fait qui lui épargne de se retrouvé démodé...Outre le plaisir de trouver un langage assez soutenu, la galerie de portraits est (je trouve) très solide, riche, cohérente avec l'ambiance et le côté conte : oui, il y a du cliché, de l'incontournable et tout ça, mais si on ne les avait pas trouvé ici, où aurions nous pu les rencontrer ?? Ce qui ailleurs peut-être un défaut se retrouve ici finalement justifié par la tonalité même de l'ouvrage... Et il y a tout de même quelques belles surprises et toujours d'étonnantes découvertes et rencontres ! Seule la fin du second tome m'a moins accrochée, peut-être parce que je trouvais qu'elle s'éloignait de ce que j'avais préféré dans le premier tome. Un vrai plaisir -que je relirai sans aucun doute d'ici quelques années pour retrouver le charme !

71
Lÿr a écrit :on écrit plus comme ça aujourd'hui, avec ses descriptions précieuses, les couchers de soleil
Les levers et couchers de soleil sont si souvent décrits et jamais deux fois de la même façon, avec de très belles métaphores sans jamais tomber dans le banal ou le déjà vu que j'aimerai tous les relever : l'auteur y déploie un art qui m'a impressionné.Je ne sais pas si un universitaire s'est penché sur la dit de la terre plate, mais il y a matière il me semble.

72
Lÿr a écrit :8 ans après (bonsoir le vieux coup de pelle), je les ai enfin lu... Sans regret aucun, même si je suis d'accord avec les bémols et remarques précédentes indiquant que pour mieux savourer, il vaut mieux refreiner son ardeur et lire peu à peu afin d'éviter la saturation : on écrit plus comme ça aujourd'hui, avec ses descriptions précieuses, les couchers de soleil et les Méchants forcément sublimes, surtout sur autant de pages, ce qui date l'ouvrage et finit par nous pousser lentement au décrochage si on n'y prend garde -mais ce style si particulier lui donne aussi un air de contes et légendes intemporel, qui fait qui lui épargne de se retrouvé démodé...Outre le plaisir de trouver un langage assez soutenu, la galerie de portraits est (je trouve) très solide, riche, cohérente avec l'ambiance et le côté conte : oui, il y a du cliché, de l'incontournable et tout ça, mais si on ne les avait pas trouvé ici, où aurions nous pu les rencontrer ?? Ce qui ailleurs peut-être un défaut se retrouve ici finalement justifié par la tonalité même de l'ouvrage... Et il y a tout de même quelques belles surprises et toujours d'étonnantes découvertes et rencontres ! Seule la fin du second tome m'a moins accrochée, peut-être parce que je trouvais qu'elle s'éloignait de ce que j'avais préféré dans le premier tome. Un vrai plaisir -que je relirai sans aucun doute d'ici quelques années pour retrouver le charme !
:oIl y a des retours que l'on n'attendait plus. ;)

73
Tout de suite les grands mots... :pC'est le double effet Ajrarn ;)Et si l'on en croit Wikiglouglou, il y a bien d'autres histoires comme quelqu'un le mentionait un peu plus haut : The Earth Is Flat (forthcoming) Earth's Master (forthcoming) In addition to the novels, Lee has written some separate short stories set in the Flat Earth:I Bring You Forever (1998) The Man Who Stole The Moon (2001) The Origin Of Snow (2002) The Snake (2008) The Pain of Glass (2009)

74
J’ai pris mon courage à 2 mains pour replonger dans les 650 pages du 2ème volume du Dit de la Terre Plate.Toujours aussi envouté par la richesse d’une prose au langage soutenu, aussi poétique qu’onirique, presque éthérée par moment.Toujours déconcerté par la structure narrative propre aux contes antiques, pas toujours compatible avec une écriture moderne condensé en dans un grand nombre de pages.C’est sûr comme le dit Lÿr, on écrit plus comme cela aujourd’hui !Mais cette-fois ci j’ai pris mes précautions : pas plus de 50 pages à la fois en écoutant un mix d’Unearthed et du Shéhérazade de Rimski-Korsakov. Avec cette formule, la pilule est bien mieux passée.Ravi aussi de revoir certains personnages et certains lieux du 1er volume : Tanith Lee a vraiment construit un bel univers riche de ses descriptions capiteuses et d’une belle galerie de personnages très particuliers car souvent assez torturés.Mais autant j’ai bien apprécié la Maîtresse des Délires, autant les Sortilèges de la Nuit m’ont laissé de marbre :aussitôt lus, aussitôt oubliés ! :mellow:Une lecture très intéressante, à déguster morceau par morceau, mais qui ne plaira pas à tout le monde c'est sûr ! :)

75
Siriane a écrit :Et du coup maintenant, j'ai deux versions en francais + une en VO en commande, parce que je voulais absolument relire ce cycle en anglais. Jvous jure la maniaque :wacko:
Siriane tu les as commandé où les VO stp? Parce-que je ne trouve pas tous les tomes :s

76
Lu les deux premiers tomes et, sans surprises, c'est du Tanith Lee, donc merveilleusement écrit, très poétique comme le dit bien la critique.Un style assez "délicat" (c'est pas du Abercrombie, quoi), très bien adapté aux histoires racontées. Il vaut mieux lire cet ensemble de nouvelles par par petites touches pour bien en profiter, les histoires étant tantôt cruelles, souvent tristes et où le Fatum (destin) joue un rôle souvent prédominant.

78
Je viens de finir le premier tome et ça m'a foutu un bon coup de poing dans l'estomac x__XLa poésie présente dns chaque phrase est comme un sortilège, et de ce fait Arajn, sombre et éthéré, ente directement dans mon panthéon de personnages marquants, pour ce qu'il représente. La cruauté sensuelle de l'univers est un délice, les différents contes offrent des moments forts et poignants, ce livre se savoure avec un bon verre de vin dans un fauteuil confortable. Le tome 2 m'attends sagement après ma prochaine lecture, je fais durer le plaisir.

79
Le dit de la terre plate est une œuvre enivrante, entêtante. Ces livres me font penser au musc d'orient, pénétrant, probablement légèrement écœurant si on les dévore les uns après les autres. La prose est ciselée, poétique mais possède les répétitions des anciens conteurs. On lit Tanith Lee comme on lirait les Mille et une nuit, l’épopée de Gilgamesh ou l'Ancien Testament et ses ouvrages descendent un peu des trois. L'ombre est mise à l'honneur, si hautaine et différente, si cruelle et si humaine parfois, dans un Orient fabuleux et fantasmé. Si la qualité est inégale certaines pages possèdent une force remarquable, évocations cyniques, dotées d'un humour noir et froid, passages porteurs d'une ironie mordante ou d'une amère mélancolie dans un univers plus subtile qu''il n'y paraît au premier regard.Une plongée qui ne plaira pas à tous mais en hypnotisera beaucoup, surtout si ils ne veulent pas tous les parcourir à la suite. Le dernier étant à mon goût le plus faible du lot.