Et c'est reparti pour la valse des étiquettes

D'accord avec Dark Schneider (une fois...

) L'édition française se trouve face à une vague de publication dans un genre qu'elle n'a pas ou peu exploité et paf lui colle une étiquette qui est un grand fourre-tout. Et qui ne l'oublions pas lui permet se s'inscrire dans la lignée très lucrative de la chick lit (Bridget Jones, Diable en Prada...) qui a été une vraie réussite pour la littérature générale. mais aussi un sous genre décrié qui stigmatise le lectorat ! Donc le but affiché est bien de drainer une certaine "clientèle". Mais nous qui sommes des lecteurs un peu avertis et surtout des lecteurs d'un genre regardé de haut, on pourrait être, il me semble, moins sensibles à cette démarche marketing. Ok ils appellent ça bit-lit parce que ça fait vendre, mais, comme cela a été bien dit :
Aléthia a écrit :J'ai toujours été gênée de lire autant de "venin" sur ce genre alors que dans d'autres fils de discussions, on se lamente d'être aussi mal aimés par les autres lecteurs.
Exactement le sens de mon intervention

D'ailleurs les lectrices de bit lit sont toutes des filles qui ne lisent de la fantasy que lorsqu'il y a du cul non ? :rolleyes:Je sais, de leur bouche, que des auteurs américaines classées en bit-lit (et qui écrivent depuis bien avant Meyer) ne se considèrent absolument pas comme auteurs de paranormal romance.D'autant plus que la paranormal romance ne se situe pas forcément dans un monde moderne et donc n'est pas un sous-genre de l'urban fantasy ! :wacko:Par ailleurs je ne suis pas certaine que des auteurs se "réclament" d'un genre.Bref on peut dire que le terme bit lit français désigne à la fois des ouvrages urban fantasy (où le point central n'est pas forcément une histoire d'amour) et paranormal romance (là par contre c'est clairement la romance qui prévaut, avec un "alibi" fantastique)
Kaelyana a écrit :En même temps, une bonne information et des critiques argumentées aident aussi beaucoup, y'a pas si longtemps je me sentais perdue face au rayon fantasy dans son ensemble, maintenant ça s'est réduit à la bit-lit, y'a du progrès !
Merci ! Au cours d'une discussion récente avec une personne professionnelle en littérature jeunesse elle disait qu'il lui semblait que le rayon fantasy ne pouvait être abordé que si on était "guidé" par quelqu'un s'y connaissant et qu'elle était perdu devant ce qu'elle connaissait mal. Si ça se trouve y'a des gens qui voient les looooongues rangées des Royaumes Oubliés, qui regardent deux-trois couvertures et se disent pfff c'est quoi cette production fantasy tout se ressemble et c'est sans doute que des ados mal dans leur peau qui lisent ces histoires. Si ne pas aimer les étiquettes, les généralisations et les avis définitifs c'est partir en croisade alors disons que je suis bonne pour rencontrer Liam Neeson très souvent
