Fini l'intégrale 3 (A Stormof Swords). Cela fini par nous prendre vraiment aux tripes, rien ne nous ai épargné, tout est possible. On commence à s'habituer aux "surprises" à les deviner, mais il arrive toujours à nous surprendre au détour d'une fin de chapitre.La galerie de personnage est vraiment impressionnante, je croyais m'y prendre et en fait on s'y retrouve plutôt bien, même s'il nous arrive parfois d'avoir des flous parmi certains "
ser" :DSi les intrigues nous enserrent, les bribes de "magie" s'accumulent et l'on désire comprendre s'il y a un dessein "transcendant" derrière tout cela, si une force ou une personne tire certaines ficelles et jusqu'à quel point...On est bien immergé dans cet univers, Westeros et au-delà du Détroit, et la variété des situations et des personnages semblent bien assumé, ce qui donne force aux chapitres vus derrière ses "héros" hétéroclites.Oui la question première est souvent qui va mourir ou survivre : il n'y a pas de règles, mais GRR Martin semble orchestrer tout cela à dessein, en tant que dieux créateur de cet univers, il sait où il veut nous mener, mais surtout par quels chemins, avec quelles espérances et projections qu'il s'efforcera de contredire... comme si le récit était vivant et s'improvisait de lui-même... les personnages étant "libres".J'espère finir le tome 4 (A Feast for Crows) avant la sortie du tome 5 original... peut-être cela me poussera-t-il à ne pas vouloir attendre la VF en 1 seul tome et m'obligera à en tenter la lecture en VO, mais j'appréhende beaucoup du niveau d'anglais qu'il faut pour parvenir à une immersion et une compréhension similaires à celles produites en VF.Cette oeuvre m'enthousiasme, et fait à mon sens effectivement partie des piliers de la fantasy... malgré sa force, son réalisme, sa "magie" finement dosée, il me manque une part de "poésie" et de liberté imaginaire.
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Même si le voyage de Bran augure de bonnes choses de cet ordre : appréhender les forces intangibles sous-jacentes à cet univers, qui égrènent son histoire depuis des millénaires
Est-ce la rudesse du récit sans concession ? La prépondérance d'un certain réalisme, malgré la présence de "magie" ?On a parfois l'impression que la sensibilité (la beauté intrinsèque d'un monde, sa poésie...) n'a pas sa place dans cet univers et qu'elle se fait rabrouer si peu qu'elle montre le bout de son nez... comme si la part "féminine" du récit était étouffé par l'omniprésence de caractéristiques "masculines".En tous cas un incontournable, dont la suite est encore à découvrir.