La cité noire par Thomas John :Quelqu'un connaît il ce roman sorti début mai aux éditions Asgard ?

Une cité régie par des sorciers aux pouvoirs déclinants.Une cité où toutes les sept nuits, lorsque les lunes se confondent, la mort hante les rues et emporte les défunts.Une cité d’aventures épiques, d’amours et de mort.Quel est donc le mystère de la Cité Noire ? Perdus au milieu de ses complots, Ao, Perceron et Kroll parviendront-ils à survivre ?

Mise à jour La critique de John Doe

Merci d'attirer mon attention sur ce roman John. La couverture dans les tons turquoises et purpurins attire de suite le regard. De plus, si le résumé a l'air classique il annonce un livre rempli de mystères centré sur une cité à l'instar d'Abyme de Gaborit.Ce livre a encore peu fait parlé de lui mais les quelques critiques disponibles sont enthousiastes. Le ton dynamique et plein d'humour du récit de l'auteur qui en est à son premier roman se rapprocherait de Locke Lamora ou Frey, qui constituent de sacrées références dans leur domaine.Ce livre a tout pour me plaire et je le lirai dés que possible (dans au moins un mois ).

Dit comme ça, le résumé fait pas trop envie. On sait pas dans quoi on tombe niveau histoire... Par contre, la couverture a un côté délicat.Quelqu'un l'a lu ?

Il me semble d'ailleurs que l'auteur est sur le forum, donc s'il souhaite apporter des précisions qu'il ne se prive pas surtout !

Merci pour la suggestion Guigz, j’en profite alors pour détailler un peu :Le sort de la cité sera scellé par la première maison qui mettra la main sur un domaine régent, que ce soit par la force ou la ruse.On a donc une intrigue politique en toile de fond, et même un complot, mais c’est une histoire d’abord vécue par les pions de la machination en œuvre. Des pions qui prendront de plus en plus de place sur l’échiquier.On suit les points de vue séparés de trois protagonistes principaux et de quelques personnages secondaires, et les intrigues se rejoignent peu à peu.C’est un univers sombre, violent et même parfois tragi-comique avec le personnage du bouffon rendu fou par la perte d'un être cher.Pour le reste, je pense que les premiers chroniqueurs du livre en parlent bien mieux que moi (je les ai mis en lien sur le blog de la Cité Noire). Certains parlent de violence, d'horreur, d'autres de commedia dell'arte et de roman de cape et d'épée.

Merci !:)J'essaierais de le lire quand j'aurais un moment (j'aime assez les ambiances de ce genre).

Moi aussi j'aime beaucoup la couverture de ce livre.

Le résumé pique ma curiosité, la couverture est vraiment très jolie... il ne m'en faut pas plus pour noter ce livre sur ma prochaine commande.

Et la chronique de John Doe : http://www.elbakin.net/fantasy/livre/la-cite-noire-3414

Je vais mettre du grain à moudre, j'espère qu'on ne m'en voudra pas trop.La note de 6/10 ne me surprend pas trop, l'auteur est "jeune" (au sens où c'est son premier roman) et donc les problèmes rencontrés dans le roman par John Doe pourraient à priori sembler normal, à priori.Cela dit, le pitch de départ semble bien trouvé, l'univers, les personnages et l'ambiance ont l'air d'avoir été bien réfléchies, c'est un bon point à mon avis qu'un 1er roman sorte des poncifs du genre, ou les réutilise à sa sauce. En fait, j'ai surtout l'impression de dénoter un problème de suivi éditorial : les problèmes de rythme et le manque de développement sur certains aspects importants aurait pu être amoindris par l'éditeur, c'est un peu son job d'intervenir sur ces points que l'auteur voit plus difficilement que lui à mon avis, car c'est un avis extérieur qui a davantage de recul. J'ai l'impression ici que niveau rythme du livre on est un peu dans les clichés d'un tome 1 : la première partie est juste une mise en place, la deuxième laisse place à l'action. Voilà mon ressenti à la lecture de la critique. J'attends la suite histoire de voir comment tout cela va évoluer.

Une assez bonne lecture que cette Cité Noire, qui présente de nombreuses qualités, mais également des éléments qui m'ont empêché de monter un peu plus haut dans la note.Au passage j'en profite pour signaler que c'est un bon 6/10, j'ai longtemps hésité avec 6.5.Mon principal "reproche" concerne le manque de charisme de deux des personnages principaux, Kroll et surtout Ao, assez insupportable jusqu'à Jusqu'à ce moment, je me demandais à quoi elle allait bien pouvoir servir.:mellow:Je n'ai pas non plus apprécié le personnage de Perceron, mais là c'est davantage une histoire de préférences personnelles. Alors certains passages m'ont bien amusés, notamment quand il Mais voilà, le problème c'est qu'à chaque fois il ne survit que grâce à sa chance. Et quand on évolue dans un univers sombre comme celui de Kan-Pang, juste la chance cela ne suffit pas. Qu'il survive aussi longtemps aux situations dans lesquelles il se retrouve est "trop" miraculeux à mon goût. Il a un côté "innocent" en décalage avec la tonalité "dark fantasy" du livre.J'ai également ressenti une petite frustration avec la Fossoyeuse : je m'attendais à voir plus de passages dans lesquelles la mort rôde. Si l'ambiance glauque est présente, elle est davantage due aux humains qu'aux créatures de la nuit.Par contre l'ambiance urbaine est bien rendue et les personnages secondaires sont très bien croqués (mention spéciale à Nibélune et Ryniver). La deuxième partie du roman m'a bien plu, et au vu de la fin, les personnages principaux, notamment Quelques informations intéressantes figurant sur le blog de l'auteur concernant la suite :http://lacitenoire.blogspot.com/

- Est-ce qu’on en apprendra plus sur les pouvoirs de Kroll ?Oui. C’est un peu comme dans certains cycles de fantasy où certaines révélations ne se font pas dès le premier tome J’ai fait le choix de monter en puissance progressivement sur cet aspect.- Et sur la Fossoyeuse ?Idem.- Il reste des points en suspens, ils seront abordés et développés ?Oui, à 90% environ J Le tome 2 est la suite du 1 (si si).- Est-ce qu’on en saura plus sur les cromlek ?Ce ne sera pas le cœur du tome 2.

En somme un premier roman plutôt pas mal, avec de bonnes idées, et une suite que je lirai avec intérêt.Edit : si l'auteur passe par là, combien de tomes sont prévus : deux, trois, davantage ?:)

Juste une petite remarque au passage : Kroll...Kan-Pang...Perceron... Que ces noms sonnent clichés et déjà entendus!! s'en est presque rédhibitoire, comme s'il s'agissait d'un succédané de Moorcock... je pense que c'est le genre de chose qui peut désservir un bouquin, qui peut très bien être par ailleurs un trés bon bouquin. Belle couverture au passage, ça change des horreurs habituelles.

Merci John Doe pour ta lecture :)Je peux tout à fait comprendre ton point de vue et je vais en profiter pour expliquer quelques uns de mes choix concernant le livre.Les protagonistes principaux sont des êtres plutôt « simples ». Ils ne sont pas rompus aux intrigues politiques et leurs préoccupations, leurs ambitions et même leur manière de réagir ne sont pas souvent celles des héros que l’on rencontre habituellement. Toutefois, mon objectif est de construire une histoire où les personnages grandiront de manière progressive vers l’épique, pas à pas.Au sujet de Perceron, je conçois parfaitement qu’il soit un petit défi à la dark-fantasy, et qu’il apporte une tonalité jusqu'ici étrangère à ce courant (peut-être qu’après tout, ce n’est pas vraiment de la dark fantasy ? ) Son caractère non-conventionnel (pour rappel, c’est un ) bénéficie heureusement d’un accueil favorable, et j’avoue d’ailleurs être étonné de la différence d’interprétation entre les lecteurs (certains sont plus sensibles à sa souffrance et à sa folie, d’autres à son aspect comique.)Pour ce qui est de la chance, je ne crois pas qu’il en dispose plus qu’un héros standard de fantasy. Il s’en sort d’ailleurs parfois par la supercherie, la fuite, ou même la loi. Ce qui peut heurter je pense de ce côté-là, c’est qu’il réchappe de situations compliquées avec des idées ou des moyens qui ne sont pas dignes d’un héros. En revanche, comme tu l’as fort justement souligné à mon avis, sa capacité répétée à se tirer de guêpiers peut faire grincer des dents quand on s’attend à une lecture typique de dark-fantasy.Pour le reste, si tu as apprécié Nibélune et Ryniver, Je n’ai pas encore défini le nombre exact de tomes, mais dans mon esprit, l’histoire s’articule pour l’instant autour de deux diptyques : deux tomes dont l’action se situe essentiellement dans la cité noire, et deux autres… ailleurs (j’ai failli spoiler, mais bon, quand on a lu le premier tome, on peut deviner facilement.)@ Guigz : ton opinion sera sans doute un plus gros grain à moudre après avoir lu le livre (voire l’ensemble des chroniques parues.)@ Dark Schneider : j’espère bien que ces noms sonnent clichés !En revanche, le nom Kroll me semble plus proche de Howard.Celui de Perceron me paraît plus lointain aussi de l’univers de Moorcock (je verrais bien une contraction de « Perceval » et de « puceron » )Et pour Kan-Pang, le nom a beau rappeler « Pan-Tang », pour moi c’est plus un hommage à « Man-Pang » (!) de la fameuse série Sorcellerie.Pour illustrer ton propos, je prendrais plutôt par exemple Raven, Rhimos, ou Feyziye.

Thomas John a écrit :

En revanche, le nom Kroll me semble plus proche de Howard.

Je me le disais bien aussi.

Et pour Kan-Pang, le nom a beau rappeler « Pan-Tang », pour moi c’est plus un hommage à « Man-Pang » (!) de la fameuse série Sorcellerie.

Damned, j'avais vu juste !!! :pNibélune = Niebelungen ???C'est toujours super cool quand l'auteur répond directement à nos questions sur le forum !

Et bien merci pour ces précisions.:)Et je serais content de retrouver Ryniver et Nibélune.Au fait, le nom du cycle est il Lunardente (c'est ce que semble suggérer la 4ème de couverture, mais je n'en étais pas sur) ?

Thomas John a écrit :Et pour Kan-Pang, le nom a beau rappeler « Pan-Tang », pour moi c’est plus un hommage à « Man-Pang » (!) de la fameuse série Sorcellerie.

Tiens, c'est ce que je m'étais dit également. (C'est le nom de la forteresse du dernier tome de cette excellente série de livres dont vous êtes le héros.Edit : grillé par Albéric !

@ John Doe

Edit : grillé par Albéric !

De quelques secondes !!! Les grands esprits se rencontre... ;)La note de 6/10, pas forcément engageante de prime abord, semble un poil sévère par rapport à une critique globalement positive et encourageante. Alors je ne vais pas y aller par 4 chemins, même si vais faire grincer des dents :Est-ce que cette Cité Noire vaut davantage le détour plus le coup qu'un Krondor lambda par exemple ???(en sachant que moi, je la trouve à première vue assez intéressante)Jolie couverture, soit dit en passant, qui finalement parle plus à l'imaginaire que tous ces machins photoshoppés !

Arrrgh encore un tome 1 !Je déteste les tome 1 : en général j'attends que sorte le/les tome(s) suivant(s) avec les avis des critiques pour avoir une idée s'il faut se lancer dans l'aventure (ou pas). Et si oui l'intégrale finit dans mon escarcelleAlors voilà :- Est-ce un premier roman ? - Sans spoiler (ça sera peut-être pas possible) , comment s'est fait le découpage tome 1 / tome 2 ? Est-ce du style un seul roman trop gros qu'on a découpé en deux OU BIEN de vrais tomes avec chacun sa cohérence permettant de ne pas trop piaffer en attendant le tome 2 ?

@ Albéric : très bon pour Nibelungen, j'avoue que je n'y avais pas songé ! (c'était plutôt "lune" et "libellule").Et pour cette série de livres dont vous êtes le héros, je l'ai également trouvée excellente.Edit : c'est bien "Lunardente" pour le cycle.

Ansset a écrit :Alors voilà :- Est-ce un premier roman ?

Oui

Ansset a écrit :- Sans spoiler (ça sera peut-être pas possible) , comment s'est fait le découpage tome 1 / tome 2 ? Est-ce du style un seul roman trop gros qu'on a découpé en deux OU BIEN de vrais tomes avec chacun sa cohérence permettant de ne pas trop piaffer en attendant le tome 2 ?

Il y a l'aboutissement d'un faisceau d'intrigues et un climax, donc c'est certainement plus conclusif que les anciennes versions poches du Trône de Fer (pas dur). Néanmoins, il demeure clairement un certain nombre de points en suspens et de développements en attente.

@ Thomas JohnCité Noire = Cité des Pièges ?

Il y a l'aboutissement d'un faisceau d'intrigues et un climax, donc c'est certainement plus conclusif que les anciennes versions poches du Trône de Fer (pas dur)

J'ai bien l'impression qu'Ansset les visait précisément (elle il confirmera), car je me posais la même question.C'est donc en effet rassurant : ouf !@ Dark SchneiderC'est vrai que c'est casse-gueule les noms pour un roman de fantasy.Cf. la page de Boulet sur le sujet, hilarante, et le Xhum Y’Zir des Psaumes d'Isaac.Néanmoins avec un peu d'humour ou de second degré, on peut ne pas prendre cet écueil au sérieux et en jouer.Cf. les noms plus tarabiscotés les uns que les autres des membres de la Compagnie Noire et de leur ennemsi.