2
Ce livre m'est complétement tombé des mains, impossible de rentrer dans le récit, la faute à un style très lourd (comme dit Gillo dans sa critique d'ailleurs) et puis qu'est-ce que c'est long ! Il ne se passe jamais rien, et ce bouquin est un réel pavé. Une déception pour ma part.

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Merci pour cette critique élogieuse qui pointe du doigt cependant son côté très spécial. Au vu du résumé et du style, il ne doit pas convenir à tout le monde. Si j'ai plus de temps de lecture, je relèverai le challenge et verrai si la narration me convient. Se rapproche-t-on de la trilogie de la pierre et la flûte avec Tout-Ouïe?

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belgarion a écrit :Se rapproche-t-on de la trilogie de la pierre et la flûte avec Tout-Ouïe?
Pas lue malheureusement (La critique sur le site est de Candide). :(
Il ne se passe jamais rien
Là, tu exagères tout de même un peu. ;)Une fois que le narrateur décide d'aller explorer ces terres au-delà des apparences et du premier contact, il lui arrive tout de même pas mal de choses (même si parfois, on lève les yeux au ciel devant ses réactions ;)).

7
Ce livre m'intrigue beaucoup... allier le conte philosophique, la quête initiatique, le récit ethnographique (n'est-il pas ?) et une petite touche épique (apparemment !)... c'est très ambitieux ! J'espère que ce livre m'ouvrira certaines portes...

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Arf, comment ai-je pu rater ça ? :(
http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/1/1/3/9782917084311.jpg
« N’essayez pas de dissimuler, je sais que vous parlez ma langue. »Au milieu des années 1970, à la manière d’un rêve, Jacques Abeille s’engageait dans l’exploration d’un monde imaginaire, organisé autour de la culture de statues jaillies de terre. Depuis, de livre en livre, l’écrivain poursuit un voyage. Quels territoires naissent de ses mots? Et quelles vérités les ensorcèlent? Telles sont les questions que pose cette œuvre baroque et puissante, qui se nourrit autant du surréalisme, de Nerval, de Jünger, que des littératures les plus populaires, et qui – dans une écriture d’un classicisme si aigu en apparence qu’elle en devient déconcertante – associe sans scrupule les récits d’aventures aux méditations philosophiques, la sensualité des âmes à la folie du pouvoir, la magie à l’ethnologie, le cheminement des vies à celui de la langue.Plus de trente ans après le roman inaugural Les Jardins statuaires, Jacques Abeille nous offre avec Les Barbares un nouveau monstre littéraire. Suivant les pérégrinations d’un prince égaré et d’un savant-traducteur, nous voici invités à traverser dans sa totalité le monde des Contrées. Est-ce là un roman, un conte initiatique, une fable ou encore le palimpseste de notre propre monde?«L’univers littéraire de Jacques Abeille ressemble à ces forêts où l’on perd les enfants.» Xavier Houssin, Le Monde

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Eh eh ! Serais-tu humain comme nous tous, Gillo :p;) ?! Blague gentille à part, je me suis personnellement régalée avec Les jardins statuaires. J'ai (heureusement) zappé toute ressemblance avec Holdstock, si l'originalité et l'étrangeté de l'histoire m'ont clairement évoqué Peake, avec un petit qqch de Buzzati (la menace qui rôde des nomades des steppes...).Et Les barbares attend mon retour chez moi, en haut de ma pile "à lire".

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Je me trouve à la frontière des steppes... suivant le narrateur, pas à pas... obstinément, au rythme de la marche... Ainsi, la découverte est parfois laborieuse, tel un randonneur évoluant cahin-caha sa charge sur les épaules, courbant la tête... au bonheur de découvrir, levant enfin les yeux, au détour, une magnifique image, de belles pensées englobantes... un sens aussi...La certitude chevillée au corps que tout cela servira enfin à quelque chose... finalement pour découvrir l'essentiel dans des petites choses... et toujours la création est là, à chaque mot, comme à chaque statue, apportant sa pierre à l'édifice...Je ne suis pas parvenu encore aux derniers mots, la lecture est lente et prend son temps... déjà que je ne suis pas rapide, mais alors là ce livre laisse le temps, ne transforme pas le lecteur en dévorateur de mots, d'intrigues, de capes et d'épées... Après deux tomes de Brent Weeks et son ange de la nuit tout noir et tout agité... c'est plutôt agréable comme grand écart, un peu d'air frais et dispos !ça me rappelle une brèvemais je retournerai à l'ange ensuite !

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Oui, puisqu'on y retrouve le chef Barbare rencontré par le narrateur des Jardins. D'ailleurs, quasiment toute l'histoire des Barbares est celle de la recherche par ce Prince barbare de celui dont il aurait voulu faire son historiographe. Et en passant on apprend ce qu'est devenu le couple du narrateur des Jardins, ainsi que la petite fille adoptée.

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Ces deux opus sont diablement intrigants et, en plus, ils ont l'air superbes ! Dire que je ne les avais pas vu, encore je dis merci Elbakin ! (Sauf que ça va me couter un bras, et là je dis moins merci :p)

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Eothain a écrit :Les Barbares sont-ils une suite aux Jardins Statuaires ?
Wiki indique :
Le Cycle des Contrées (Prix Wepler 2010) : 1. Les Jardins statuaires, Flammarion, 1982. Rééd. Joëlle Losfeld, 2004. Rééd. Attila, 2010. 2. Le Veilleur du Jour, Flammarion, 1986 (rééd. Ginkgo éditeur/Deleatur, 2007). 3. Les Voyages du Fils, Ginkgo éditeur/Deleatur, 2008. 4. Léo Barthe, Chroniques scandaleuses de Terrèbre, Ginkgo éditeur/Deleatur, 2008. 5. L’explorateur perdu, Ginkgo éditeur/Deleatur, 2010. 6. Les Mers perdues, dessins de François Schuiten, Attila, 2010. 7. Les Barbares, dessins de François Schuiten, Attila, 2011. 8. La Barbarie, dessins de François Schuiten, Attila, 2011.
Est-ce à dire que l'ordre de lecture des différents volumes importe peu ? Comment s'y retrouver entre les deux éditeurs Deleatur/Attila ?