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Plusieurs posts et beaucoup d'idées intéressantes et contradictoires. Je réponds dans le désordre, et avec ma propre expérience de lectrice et (récemment) auteur.Pour la couverture. Grand débat, la mienne a plu à un public ciblé bitlit, et pas aux autres. OK, on ne fait jamais l'unanimité, et je comprends que pour des lecteurs Fantasy, ça rebute. Je comprends même tout à fait, parce qu’en général, elles font rêver, les couv Fantasy, alors que celles de bitlit, ça laisse… moins de place à l’imagination ? Quand on regarde la première couv, celle du Caveau, ce n'était pas le même genre. Par contre, elle ne collait pas à la personnalité du bouquin, et ça je suis la première à le dire. Elle était trop contemplative, alors que l'histoire est plutôt axée action, échanges vifs, etc. (D'ailleurs je ne sais plus lequel de vous a dit qu'il attendait des avis, mais vu qu'il y a déjà une édition, il y en a plein de déjà dispo, et d'horizons différents).Après, à quand des bouquins avec une couverture noire, un titre en blanc, et qui laisse sa chance à toutes les publications? Grand débat. Quand je vois les bouquins que j'ai aimés, il y en a peu dont la couverture me plaît (allez, soyons honnêtes, il n'y en a qu'un).Donc est-ce qu'une couverture dessert le livre qu'elle illustre? Oui, non, des fois, peut-être, ça dépend, dans quel sens? Pour les lectures que j'ai préférées, si on ne m'avait pas mis le livre de force dans les mains, je ne l'aurais jamais ouvert, et je n'aurais probablement jamais su ce que je manquais. Après, vu le nombre de productions dans tous les genres, c'est peut-être aussi le jeu. Les couv bitlit plaisent au public qui en consomme le plus. Me semble même avoir entendu quelqu'un de chez Brag dire qu'ils avaient voulu faire des couvertures différentes, mais que les lecteurs n'avaient pas aimé, et qu'ils avaient donc changé d'avis (je dis bien il me semble, et il me semble toujours que c'était pour les Succubus, je peux demander, si ça intéresse quelqu'un). Mais pour en revenir à ma propre couv version Milady, ben, j’ai envie de dire que, le pire qui puisse arriver, c’est que ça plaise à des gens qui élargissent ensuite leur genre de lecture, et que sinon ça ne changera rien.Ensuite est-ce que mon éditeur me dessert en me rangeant en bitlit? Je ne pense pas. Comme dit Witch, ça va me donner un panel plus large, et comme je suis une éternelle optimiste, je me dis qu'il y aura des gens pour forcer mon livre dans les mains de ceux qui n'y auraient jamais touché à cause de la couv ou du résumé, comme on a fait avec moi, si le livre a plu.Ata, tu disais que tu te demandais si mon but était d'avoir écrit un livre pour minettes, bien cadré bitlit (je suis une branque en forum, je vous citerai de manière jolie dans quelque temps, OK ?). Je ne sais pas quel était mon but, à part de « divertir », moi d'abord, ensuite les autres. J’avais une histoire, je l’ai séparée en plusieurs tomes, je l’ai écrite, et je suis la première surprise qu’elle se retrouve chez un éditeur comme le mien. À la base, j’aurais été super heureuse que ma mère lise mon bouquin (elle lit super peu), et je n’ai pas vraiment tiré de plan sur la comète pour un lectorat cible. Je débarque dans le milieu, je suis encore entre le naïve et le émerveillée. Si ça plaît aux minettes, j'en serai la première contente, et si ça plaît aussi aux autres, je débouche le champagne, et j'offre un livre à ta femme, juste pour qu'elle ait le plaisir de pouvoir brûler la couv ;)Witch, faut que tu viennes à Lausanne. On est cool. On se dit bonjour dans la rue même quand on se connaît pas, on se laisse descendre des transports publics avant d'y monter, et on s'insulte peu

Ça te permettra aussi de faire des recherches pour Heidi, dem schweizer dämon. Dans notre beau pays, on a un peu vu naître les sorcières (le berceau du lac Léman... D'ailleurs, à la base, on appelait ça des Vaudoises, et on a brûlé notre lot de sorciers bien avant les autres......).Sinon pour l'histoire d'ancrer ça en Europe vu qu'on est européens (enfin vous, pas moi

), je sais pas. J'ai cité la Fantasy dans mon premier post, et ça me semble assez parlant, comme exemple, en fait. Que la fantasy soit urbaine ou pas, qu'est-ce qui nous empêche de créer le background dont on a besoin pour l'histoire? On peut l’appeler Petdlapin et lui créer une vie. Que ta ville soit vierge d'histoire, ça peut être un excellent point, selon la mythologie que tu veux créer, au contraire. Ça dépend justement de ce que tu veux y mettre, dans ton histoire. Si ton intrigue s'intègre dans une ville et s'en nourrit, je dis parfait. Mais sinon, où est l'obligation? Ne pas situer géographiquement, ça permet aussi de laisser le lecteur s'approprier l'histoire et le laisser la placer proche de lui.Enfin, pour me répéter, ce serait un débat très intéressant à avoir de vive voix ! S'il y en a parmi vous qui viennent aux Imaginales, ça me ferait très plaisir d'en débattre devant un café ;)PS : J’irai placer des peaux de bananes dans les librairies, ça peut être utile
