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Guigz a écrit :I am pas très tenté à première vue, et en plus on appelle encore la fantasy de l'heroïc fantasy...
Tu préfères Allociné qui classe Bilbo en "Fantastique" ? ;)

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D'accord avec pas mal des propos de l'auteur.Dans la production fantasy il y a auteurs cultes ou qui deviennent cultes, des fers de lance et le reste...Mais du reste s'il peine à émerger des noms ou des tendances pérennes, on est quand même loin de la "merde" qu'on a subit durant des années ou des décennies (il y avait un temps où hors des novellisation TSR et quelques titres de BCF point de salut).Pour la standardisation du marché, effectivement les inerties des auteurs, des éditeurs et des lecteurs se mordent la queue... :(

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Par principe, il faut avant tout une bonne histoire.Je comprend son idée d'une filiation crispante, à toujours être le "successeur de", on finit par faire du réchauffé -au mieux- ou une soupe infâme pleine d'ersatz des ingrédients "qui marchent".On en revient au sondage actuel sur le cliché du moment, il y a un bon nombre de "non-inspiration" dans la production fantasy.

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Foradan a écrit :On en revient au sondage actuel sur le cliché du moment, il y a un bon nombre de "non-inspiration" dans la production fantasy.
Tu veux dire de gens qui tentent de faire original ou au contraire qui repompent tout ce qui passe ? ;)

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Ah, ça, je suis bien d'accord avec lui avec le mal chronique des "tendances". Je peux comprendre que quand un marché ne va pas très bien, on se raccroche à ce qui marche, mais ne pas comprendre que même les moins blasés des lecteurs vont finir par en avoir marre des assassins/voleurs...

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A mon avis zedooo, on ne l'aura probablement jamais. Il y a très peu de recueils avec des auteurs multiples qui traversent l'atlantique. Je ne sais pas si c'est un problème de droits ou si les éditeurs ne croient pas en ce genre d'ouvrages sur le marché français.Les noms prestigieux motiveront peut-être quelqu'un pour une localisation mais honnêtement je n'y crois pas beaucoup.Si tu lis l'anglais, importe le. Sinon, importe-le quand même, il t'aidera à améliorer ton anglais ;)

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Ceci dit, j'ai l'impression que la plupart des nouvelles ne sont pas inédites. The Mystery Knight de GRRM a été d'abord publié dans Warriors, The Road to Levinshire de Rothfuss était dans Tales of Dark Fantasy et est en fait un chapitre de The Wise Man's Fear, Homecoming de Hobb était dans Legends II et est déjà en VF sous le nom de Retour au pays (dispo même en poche tout seul), etc.

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Merwin Tonnel a écrit :Ceci dit, j'ai l'impression que la plupart des nouvelles ne sont pas inédites. The Mystery Knight de GRRM a été d'abord publié dans Warriors, The Road to Levinshire de Rothfuss était dans Tales of Dark Fantasy et est en fait un chapitre de The Wise Man's Fear, Homecoming de Hobb était dans Legends II et est déjà en VF sous le nom de Retour au pays (dispo même en poche tout seul), etc.
Tu as bien fait de vérifier :oDu coup j'apporte ma pierre : The Burning Man de Tad Williams est sorti en 1998 dans Legends.

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Je serais tenté de faire deux remarques.La première c'est qu'une partie de la fantasy épique n'est pas traduite chez nous. Déjà Daniel Walther se plaignait dans les années 80 du succès du cycle de Gor chez nous et du fait qu'il aurait aimé traduire des saga de fantasy épique de Katherine Kurz ou Jane Yolen entre autre. On se rend compte aussi que la plupart des série de high fantasy écrite par des femmes dans les années 90 ou au début 2000 n'ont pas été traduite chez nous. Nous ignorons tout de Michelle West, de Kate Elliott, de Marjorie B Kelogg et presque tout de Melanie Rawn et de quelques autres. A force de vouloir en "finir avec la fantasy féminine" on a oublié de traduire des auteures importantes (celles que j'ai cité et sûrement d'autres). Sauf que aujourd'hui Peter V Brett s'inspire de Celia S Friedman. Georges RR Martin reprend les intrigues de cour longtemps marque de fabrique des auteurs féminines. De même des auteurs comme Sanderson ou Rothfuss n'hésite pas à s'inspirer de cette fantasy féminine abhorrée par certains directeur littéraires de notre hexagone.De même les forumistes anglophones nous disent que pour eux les auteurs de fantasy épiques les plus importants dans les années 90 sont Michael Scott Rohan et Mickey Zucker Reichert. Deux inconnus par chez nous. (Reichert étant apprécié par Patrick Marcel qui dit que c'est du Edding en beaucoup mieux. ). On se demande pourquoi on a traduit des oeuvres d'exploitations moyennes ( Barclay, Nicholls, Clemens) voire mauvaises ( Goodkind, Neewcomb, Ari Marmell et quelques fonds de tiroir de certains auteurs comme Michael Stackpole). Deuxième remarque : qu'est ce que la fantasy épique. Et bien c'est celle où les civilisations sont de véritables personnages. Et là ça demande une révision du corpus. Tolkien, check. Eddings, check, Feist, check. Martin, chek. Goodkind, no check. ;)

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Kate Elliott, Bragelonne a tenté le coup, mais ça n'a visiblement pas pris. Newcomb ? Si tu parles de Robert Newcomb, je ne crois pas qu'il ait été traduit (heureusement !). :)

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OooohAinsi la fantasy épique c'est celle où les civilisations sont de véritables personnages, d'aaaacord. Je me suis toujours figurée que la High fantasy c'était la Fantasy pleines de grands sentiments où les gentils gagnent toujours où les héros sont animés par de justes motivations et que la fin du livre se finit par une morale réconfortante.*grande réflexion*Ainsi Martin c'est de la High Fantasy...Besoin d'un petit verre là...:wacko: