Albéric a écrit :Les pré-productions, les storyboards et cie sont censés éviter ce genre de problème... ;)C'est fait quand même pas très organisé, voire même pas très sérieux à ce niveau là.
Nul doute que l'homme aux piles d'oscars, le blockbusteur le plus louangé de la planète, celui qui a fait surgir au bout du monde océanien des studios et des méthodes de travail transcontinentales devant qui s'agenouille le tout-hollywood n'a attendu qu'Albéric-le-grand pour peaufiner son sens de l'organisation, et que sur les entrefaites de ce jugement sans appel, il va s'employer derechef à le recruter à la tête de son team stratégique. B)En fait, en ce qui concerne les storyboards, si l'on a jeté un oeil aux compléments des VL, on s'aperçoit que seule la narration et certaines suggestions de cadrage y sont vraiment précisées. Beaucoup d'arbitrages, de variantes et même d'ajouts ont lieu sur place, autour des prises de vue, en fonction des paramètres de localisation ou sur la suggestion des uns ou des autres, sans parler des implanifiables intempéries, comme par exemple l'inondation subite d'un théâtre de tournage.A cela s'ajoute que ce réalisateur-là, moins que tout autre, n'est pas avare de demandes de plans supplémentaires à mettre en boîte avant de lever le camp, selon le principe 'mieux vaut trop que pas assez'. Non seulement il a l'oeil pour ça, mais il est entouré d'une équipe tout aussi passionnée et créative que lui, et dont le potentiel de répondant est phénoménal, ce qui fait que chaque ajout fait mouche.Enfin il y a toute la post-production, qui ne réclame pas moins d'efforts pour tout assembler et peaufiner, une fois le matériau de base réuni. Or on se souvient, et PJ le premier, du sprint et presque de la torture qu'avait été le bouclage du RdR dans les délais. Le fait de se donner en cours de route une marge supplémentaire de 6 mois, et de mettre en vis-à-vis la rentrée de recettes d'un troisième film, le tout à budget quasi maintenu puisque tout est filmé hormis les deux mois supplémentaires, c'est surtout un moyen de baisser cette pression-là.PJ l'a dit, c'est l'impact narratif d'un runtime déjà très au point qui a emporté les faveurs de l'arbitrage enthousiaste de TOUS ses partenaires de production. Grâce à ses équipes capables de travailler en parallèle et en tâches de fond, il a tout simplement été capable de mettre sur la balance la pré-visualisation d'un produit quasi-fini dès le coeur de l'été.Perso, j'ai donc un peu de mal à déceler là-dedans un indice de carence organisationnelle, au contraire.