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Le Songe d’une Nuit d’Octobre : 4ème de couverture donc achtung spoilersCe sera pendant l'horreur d'une profonde nuit, la dernière d'octobre. La lune sera pleine. On a un mois pour préparer le Jeu. Pour collecter les outils, déjouer les plans de ceux de l'autre camp, trouver l'endroit magique...L'enjeu est de taille : si ce sont les ouvreurs qui gagnent, alors les Anciens Dieux reviendront, et je ne vous dit pas la catastrophe !Moi, Snuff le chien, je vous assure que je ne chôme pas. Entre mes rondes et les informations que je dois récolter, j'estime que je fais bien mon boulot. Notez, la chatte grise se débrouille bien aussi. Mais de quel bord est sa maîtresse ? That is the question...
Le JeuA chaque fois que la lune est pleine un soir d’Halloween, les astres sont propices et les murs de réalité s’amincissent : les spécialistes des sciences occultes se réunissent avant de s’opposer les uns aux autres.
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Les Joueurs :On se régale avec les références à Poe, Lovecraft, Mary Shelly, Bram Stoker, Sir Arthur Conan Doyle, Robert Bloch...Car on retrouve :
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Les règles : il ne doit en rester qu’un ! (enfin, autant aller jusqu’au bout des choses)Tout se déroule donc durant le mois d’octobre 1883 en 32 chapitres (31 jours + l’épilogue). ;)Les joueurs doivent deviner qui est qui, choisir les bonnes armes et réunir un certain nombre d’ingrédients pour préparer le rituel ou son contre-rituel, et bien sûr, découvrir le lieu du rendez-vous de la nuit d’Halloween pour être au bon endroit au bon moment...On espionne, on cogite, on s’allie, on se trahit… et attention aux dommages collatéraux ! (les accidents sont vite arrivés)
C'est exactement comme dans les jeux de coopération et de déduction où on ne sait pas qui sont ses amis et qui sont ses ennemis !Un jeu de rôle grandeur nature où il faut découvrir qui joue avec vous et qui joue contre vous avant la date fatidique.Les choses commencent lentement, et plus on se rapproche de la nuit fatidique et plus la tension monte et les plus évènements s’accélèrent (quitte à finalement être expédiés, car l’intérêt de ce court roman est ailleurs).L’humour !Stylistiquement c’est du Zelazny : rien à tomber de sa chaise au niveau de la plume...... Mais on retrouve une imagination débordante et une envie manifeste de la partager avec le lecteur !Car on apprend la véritable identité des joueurs à travers leurs familiers. ^_^Et oui, les véritables protagonistes de cette histoire ce sont les animaux de compagnie qui doivent jouer les espions, les enquêteurs, les messagers, les coursiers pour leurs maîtres respectifs. Ils sont dotés de parole entre minuit et 1h du matin, et il faut bien mettre à profit ces périodes de communication pour faire avancer ses pions.On peut être sceptique sur l'intérêt d'avoir des animaux comme personnages mais ils sont bien fichus avec les intrigues, les déboires, les espoirs, et les trivialités de leur condition…Le chien Snuff, la chatte Graymalk, le serpent Quickline, le rat Bubo… sont très sympathiques. :)En bref :En mélangeant light fantasy et fantasy animalière, Zelazny raconte une confrontation cruciale pour l’avenir du monde.Cela ne se prend aucunement au sérieux, c’est léger, c’est drôle : un gros bol d’air frais !Mais attention nul profondeur, nul fioriture dans l’écriture, aucun cliffhanger chiadé dans les péripéties…Un bon petit 6/10 et une lecture parfaite pour passer un bon moment entre 2 trucs plus lourds.Et puis cela fait plaisir de voir le Grand Détective un peu largué… :lol:... face à des Joueurs qui ressemblent un peu aux joyeux drilles des fous du volant ! :D

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ah! merci Albéric (comme souvent). ;)Je n'ai même pas pensé à créer un sujet sur ce bouquin, alors que je l'ai lu il y a environ deux ans (dégoté en occase chez Alain, le petit libraire fantasy de Creil, pour la petite histoire) et que c'était vraiment assez sympa.Comme tu le dis, c'est idéal entre deux pavés. Il y a un petit côté "complètement barré" qui ne ressemble pas du tout au Zelazny traditionnel (Seigneur de Lumière, Ambre, L'île des morts...)Malheureusement, mes souvenirs sont très vagues, donc je ne peux pas donner d'avis plus détaillé... :rolleyes:Mais notez tout de même cette couverture dans la plus pure tradition de... euh... je ne sais pas, au juste :huh: Bref, c'est kitsch, c'est marrant. En tout cas, c'est pas du photoshopé !! Un vieux J'ai lu fantasy comme ça, ça deviendra bientôt collector.

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Rooooh. 6/10 ! Je trouve cette note bien sévère. Ce n'est certes pas un chef-d’œuvre, c'est même sans doute l'une des œuvres les plus légères de Zelazny mais justement dans le genre sympathique-petit-récit-pour-se-détendre-entre-deux-lourds-pavés-qui-vous-prennent-la-tête, ce livre remplit parfaitement sa tâche. Cette lecture m'avait beaucoup amusé et surpris justement pour avoir réussi à m'amuser aussi facilement.

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@ Santino
Ah ! Merci Albéric (comme souvent). ;)
J’avais repéré des trous dans la page Zelazny, et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même je me suis lancé.Et une fois lancé, et bien autant en faire profiter tout le monde.Merci donc de l’encouragement, car je me sens désespérément seul sur une sacrée tripotée de topics… :(@ WormwoodOui 6/10 pourrait paraître sévère, et j’ai hésité avant de trancher. -_-Mais soyons logique, si je mets entre 8 & 9 à Seigneur de Lumière et Lord Démon, entre 7 & 8 aux Princes d’Ambre, entre 6 & 7 à Francis Sandow… Quelle note pouvais-je attribuer à ce court roman satirique ?(la fantasy humoristique, ce n’est pas ma came : je ne suis jamais rentré dans Pratchett et j’ai détesté A vos Souhait de Fabrice Colin)Et comme dit le maître chroniqueur Gillossen : 6 est le nouveau 7 ! ;) (bon courage à lui dans ses nouvelles traductions)Dans tous les cas, ravi de n’être pas le seul à m’en souvenir et à avoir apprécié. :)

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Albéric a écrit :Merci donc de l’encouragement, car je me sens désespérément seul sur une sacrée tripotée de topics… :(
Mais non, mais non. Je suis aussi dans une période (re)lecture de vieux classiques.