Pourquoi par curiosité ?Zaebas a écrit :Et je refuserai toutes leurs parutions avec un grand sourire si jamais ils proposent quoi que ce soit en librairie
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Si ils gardent le même système qu'au USA, c'est de l'auto-édition qui est fait. Il n'y a pas de ligne éditoriale, pas de corrections ou de relectures, en fait ce n'est qu'une société qui imprime ton livre. Et ce n'est pas ainsi que je conçoit le métier d'éditeur. Et puis, je considère toujours Amazon comme le tueur de la librairie (avec d'autres raisons bien entendu), quand j'entends qu'ils ouvrent un nouvel entrepôt et que cela va embaucher plusieurs centaines d'employés, cela m'attriste car de l'autre côté de la balance on ne nomme pas les emplois de libraire qui se perdent. Et sauf erreur de ma part, les gens embauchés dans leurs entrepôts sont des manutentionnaires, pas des libraires.
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Oui enfin bon, la défense du métier de libraire, c'est romantique, mais c'est peine perdue à moyen-terme :sifflote:On en discute ici : /viewtopic.php?t=5633&start=180
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Bonsoir.Comme toi Zaebas, j'ai d'abord pensé qu'ils n'oeuvraient que dans le domaine de l'édition à compte d'auteur et... celui du livre numérique. Mais, après recherches, ben non... Leur maison US propose x collections et fait dans le format paperbook too. http://www.amazon.com/gp/feature.html?docId=1000664761Un truc que je ne comprends pas : "quelles difficultés persistantes (...) pour faire émerger des best-sellers" rencontrent-ils? Si c'est un best-seller, il a déjà -grandement- émergé, non?Surtout, ce qui me chagrine, c'est l'idée que le "fabricant" de livres et le "faiseur" de ventes se confondent.On est très loin du cas de la librairie, maison d'éditions Critic et de toutes les autres petites structures existant sur ce modèle. Je doute que les acheteurs potentiels de la librairie précitée aillent farfouiller sur le blog associé et qu'ils persistent dans leur recherche en allant, par exemple, lire ce qu'en disent Elbakin.net ou Actu SF. Amazon fournit tout : livres, conseils, estimations, sur le même site. C'est pratique, c'est facile, c'est rapide.C'est tout ce que les gens veulent.Je me suis toujours demandé ce qui fondait leurs préconisations surtout après avoir dûment renseigné les rubriques permettant d'affiner mon profil. J'ai toujours considéré les avis des "consommateurs" avec un rien de suspicion. Je râle depuis qu'ils ont installé sur leur page d'accueil, une réclame pour leur liseuse ; je râle aussi de trouver sur la même page des produits lessiviels ou autres. Pourtant, oui, le livre est un produit de consommation et oui la culture ne bénéficie plus d'un traitement d'exception.Je ne veux pas de ce monde là.Quant à la vision romantique du libraire, il est historiquement avéré qu'à l'époque du romantisme en France, le libraire, l'éditeur, jusqu'à l'imprimeur souvent, ne faisaient qu'un. Les auteurs du XIXe avaient souvent d'autant plus de mal à... émerger.
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Le rôle de l'éditeur est différent aux USA. Là bas le travail sur le texte est souvent l'affaire des agents ou des scripts doctors pour les auteurs qui n'ont pas d'agent. L'éditeur a plus un rôle de promotion de l'ouvrage et de marketing du texte. C'est très différent de chez nous où les agents n'existent pas.
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Le Hobbit y a droit aussi.Gillossen a écrit :La tronche d’Oeil de Nuit...http://www.elbakin.net/edition/18312-Ne ... classiques


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Et pour une idée du pourcentage de livres pris en compte par rapport aux ventes réelles :http://whatever.scalzi.com/2013/01/16/the-state-of-a-genre-title-2013/Résumé rapide en français : John Scalzi détaille les ventes de son Redshirts au travers des formats papier, audio et ebook. Bookscan en a pris en compte 21%...
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La tendance de 2013 ce sera la décrue de la bit lit ( paranormal romance, paranormal fantasy et assimilé). Quand on regarde les programmes de publication et sollicitations depuis la fin 2012 on remarque qu'il y a très peu de lancement de nouvelles séries paranormales. Le blog d'Orbit est assez symptomatique en ce début d'année. Les deux auteurs mis en avant pour l'année 2013 sont John R Fultz et Francis Knight. Pour le moi de janvier on fait la promotion de Seven Kings de John R Fultz et du nouveau roman de Gail Z Martin alors que ce même mois est paru un roman de Lilith St Crow dont on ne parle pas encore. Le balancier semble revenir vers la fantasy traditionnelle si l'on en croit les orientations marketing d'Orbit.C'est un peu pareil chez Tor, où l'on fait du battage autour de "a natural history of dragons" de Marie Brennan ainsi que d'un roman de SF paru également ce mois ci. On parle bien d'un roman de fantasy urbaine mais il ne semble rien à voir avec la vague bit lit.