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@ Yksin. Comment dire? Certes, il y a des personnages "type". Oui, l'un d'eux se nomme Caracole. Je ne crois pas que Damasio ait jamais pensé au bouquin en question en écrivant son Caracole.@ Zygo. Il se pourrait que tu trouves en examinant chaque mot commençant par A. Mais alors, il faudrait réécrire le titre, genre : LSDLDDA. Et, encore... Sinon, moi, j'aime bien le silence des mouettes. Rieuses.---------Lendemain. Nouvelle citation.
Cinq navires sans cabine, sinon des bâches tendues en travers du pont comme toits improvisés : leurs proues en dragons aux mâchoires de bronze étaient amarrées à des troncs, leurs rames avaient été retirées de l'eau et déposées sur les zones dégagées du pont. Quinze lunes ocres avaient été peintes sur chaque coque pour symboliser les longues années de leur périple. Les voiles qui avaient autrefois été blanches, à présent ferlées, étaient déchirées et souillées par des vents multiples.

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Non.Allez, une pluie d'indices : 1/ Les deux citations sont tirées du premier tome d'un cycle. 2/ Il ne s'agit pas là de la trilogie la plus connue de l'auteur. 3/ L'oeuvre n'est pas française.4/ Le traducteur est connu des amateurs de fantasy. Boudi, que ça a glosé...-----Re le lendemain.re indices :1/ Le cycle est court, les trois tomes font a visto de naz quelques deux cents pages chacun. Ce cycle ne forme pas toujours un tout cohérent, l'auteur n'ayant pas eu le temps d'harmoniser l'ensemble des trois romans écrits individuellement.2/ Postface par un essayiste (domaines S-F et fantasy) à qui il arrive d'écrire avec des auteurs fantasy connus. Titre de la postface : "La chaleur et la beauté".3/ Auteur américain, décédé. Nom à rallonge. Il était poète, il aimait les ours, la poussière d'étoiles, les abeilles.4/ écriture d'une grande "sensualité". Et puis, c'est beau comme de l'antique...
Sa tunique verte s'arrêtait au-dessus du genou, ses sandales en peau d'antilope s'accrochaient de façon précaire à ses pieds ; il y avait une fronde passée dans son écharpe, et une sacoche de pierres pendue à son côté. C'était vrai, il avait grandi trop vite. Il n'était presque que bras et jambes, étroit de torse et d'épaules, mais son visage était fort et, avec un peu de poids supplémentaire et un sourire, aurait du charme.
Le personnage décrit ici est enfant du héros et enfant de héros.

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owingketinketink a écrit :Désolée, amateur de Zamonie. Mais, il y a une lettre correcte dans le nom de l'auteur que tu proposes...
Ah ! ça simplifie grandement les choses ! :lol:

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Pourtant, j'ai donné de rudement chouettes indices. En les croisant sur internet...Plus de précision : une lettre dans le patronyme Sykes. Y avait, d'une certaine façon, de l'idée avec Kay. Pour te faire plaisir (n'est-ce pas que cela te fait plaisir? :ph34r: ) Yksin, une autre citation et je pense que tout va se mettre en place :
Il fit rouler le corps, lourd de son armure, dans la tombe. Un instant, de façon merveilleuse, les yeux s'ouvrirent et semblèrent le contempler. Des yeux bleus. Bleus comme une plume d'alcyon. C'était seulement le fait d'avoir roulé le corps qui les avait ouverts, cependant : quand le corps reposa sur son dos dans l'étroite tombe, ils se refermèrent comme dans un sommeil difficile. Puis, Coucou commença à ramasser des violettes. Sa mère les aimait - elle en avait placé sur la tombe qu'elle avait creusée pour son faux bourdon préféré [...]

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Oh ben zut alors...C'est que j'ai vraiment pas le temps de relire l'oeuvre en diagonale pour chercher de chouettes citations en ce moment.Bon, c'est reparti.Nom de l'auteur en 2 parties : initiales X S. (X parce qu'il ne faut quand même pas exagérer.)Cela donne X _ _ _ _ _ _ S_ _ _ _Le croirez-vous?Sur la 4eme de couv du livre 3 du cycle, on peut lire "Bidule Truc Machin est un maître". Elbakin.net.Le croirez-vous?C'est vrai. Du moins, dans l'édition poche d'une grande maison d'édition qui n'est pas spécialisée dans la fantasy ni la SF.L'auteur est souvent présenté comme un digne héritier de Virgile. Lequel écrivit sur le doudou de Didon.Bon, là, ça devrait le faire.Je ne pourrai sans doute pas repasser avant mercredi. Bonnes lectures à tous.

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Bonjour.C'est reparti.Fin de la précédent citation et suite. Nous sommes toujours dans le tome 1.
Sa mère les aimait - elle en avait placé sur la tombe qu'elle avait creusée pour son faux bourdon préféré, tué par les ouvrières l'automne précédent- et il les répandit sur le corps, et les fit suivre de la terre fraîchement retournée. Il ne connaissait aucune prière pour les morts. Tout ce qu'il trouva à dire, ce fut : "Notre mère la Terre, reçois-le avec tendresse." Il se glissa entre les arbres et grimpa sur le tronc glissant d'un orme pour attendre dans la tête ovale de ses ramures.Le soleil siégeait haut dans les cieux comme un grand disque de bronze quand il entama sa veille. Le soleil se couchait dans les cimes des arbres quand il entendit, puis vit l'homme qui remontait la berge. Un homme massif. Sans armure. Un pagne et des sandales à lanières, un poignard au côté. Et le visage -Coucou n'avait pas de mot pour décrire l'intensité bleue de ces yeux, et l'éclat solaire de cheveux qui n'avaient sûrement jamais connu la dent du peigne. Il songea à un phénix.