Jerry Golay

"Je veux pas qu'on m'identifie à un genre avec des dragons, des magiciens, des elfes, donc j'écris une série avec des dragons, des magiciens, mais attention pas d'elfes" C'est un poisson d'avril à la bourre?Bref, tant que la fantasy c'est pas à la mode, j'écris un nouveau genre de roman que personne n'a jamais fait avant moi, et dès que c'est un peu mieux vu je suis le héraut de la fantasy.

Ce mec est un génie.

Ce genre là de génie alors x)

LOL apres un troll est un troll non que ce soit ce cher Terry ou autre qui le dit

Oui, mais il avait si bien commencé... Dommage qu'il n'ait pas gardé (totalement) son calme.

Hé, hé, ça y est, ça y est, j'ai lu le premier tome ! :DJe peux enfin critiquer Goodkind en toute légitimité =PAlors, j'avis en tête l'idée que le cycle tirait en longueur et devenait de plus en plus mauvais, mais aussi que les premiers tomes, et en particulier le premier, pouvaient plutôt bien passer, à défaut d'être surprenants. C'est dans cet état d'esprit que je me suis lancée dans le premier tome. Bon.J'ai noté un style vraiment pas terrible, mais pour le coup j'accuse la traduction. Visiblement le traducteur avait du mal à se fixer sur un registre de langage, et ça donne des phrases parfois très curieuses. My bad, j'ai opté pour la facilité avec la lecture VF, tant pis pour moi.Sinon, alors pour les personnages, Richard Cypher a un nom quand même bien pourri, mais j'ai trouvé qu'il changeait du héros traditionnel dans le sens où il s'assume assez vite. C'est pas crédible, certes, mais ça nous épargne 200 pages voire plus d'apitoiement sur son sort. Ceci dit, il lui arrive de douter, parfois, et alors là pour le coup c'est assez agaçant, parce que Goodkind gère assez mal ces passages là. On sent qu'il les a mis pour ne pas faire de Richard un personnage trop prétentieux, pour ne pas braquer le lecteur, qui veut un héros sympa. C'est très maladroit, j'aurais préféré qu'il l'assume complètement : Richard est prétentieux malgré ses faux airs d'humilité, et visiblement le lecteur est le seul à ne pas être dupe. Kahlan, elle, est assez intéressante, bien que sa propension à vouloir se suicider régulièrement te donne envie de l'aider à ne pas se rater. Enfin j'ai trouvé que, plus que le personnage, c'était sa fonction qui est intéressante. Et tout ce qui transparaît par elle de la culture des Contrées du Milieu (d'ailleurs, Contrées du Milieu, humpf) : la longueur des cheveux des femmes, la hiérarchie de la magie, et les événements du passé que Richard ne connaît pas.Quand aux personnages secondaires, je les ai trouvés assez inutiles mais du coup pas très dérangeants, j'ai un peu tiqué sur le fait de faire appeler le grand méchant "Petit Père Rahl" (tellement subtil) mais après tout, pourquoi pas.Je suis un peu déçue parce que j'avais repéré des choses qui me donnaient bon espoir pour la suite. Par exemple je trouvais intéressant que Zedd explique à Richard qu'il se bat pour le Bien, mais que ceux d'en face aussi, puisque chacun est persuadé d'avoir raison et d'avoir le Bien de son côté. J'ai cru que ça annonçait un héros individualiste assumé, sans manichéisme, quelque chose d'un peu subtil quoi. En fait pas du tout, on a beau nous dire ça, tout est fait pour que l'on comprenne bien que le droit et le bien sont du côté de Richard.Dommage.D'ailleurs, Richard, il a un god complex de malade, et une conception de la justice assez gênante pour moi. Appelle ça punition, châtiment mérité ou vengeance, mais que tu l'appelles Justice, Terry, ça me pique un peu.Après, j'ai trouvé certains passages très prenants. et même si on sent que Terry kiffe un peu nous raconter tout ça, ça m'a pas vraiment dérangée, au contraire j'ai bien aimé ce passage oùJ'ai bien aimé aussi le passage dans le peuple d'Adobe.Malheureusement, comme l'histoire est assez cliché, il n'y a pas vraiment de suspense puisqu'on connaît les rebondissements à venir à l'avance. Et puis, ils sont parfois un peu concons, franchement, Du coup, il n'y a pas que du négatif, dans ce premier tome, mais j'avoue que c'est quand même agaçant et que du coup je ne pense pas me jeter sur la suite, surtout vu le nombre de tomes !

TarMiriel a écrit :... j'ai un peu tiqué sur le fait de faire appeler le grand méchant "Petit Père Rahl" (tellement subtil) ...

C'est ce genre de détail cloisonnant le message de l'auteur qui m'ont rendu insupportable la lecture de ce bouquin : qu'un auteur inclue dans une œuvre de fantasy des considérations socio-philosophiques, pourquoi pas ... mais qu'on utilise un roman pour donner des leçons sociologiques plus que foireuses, ça passe très mal... d'autant plus que je n'ouvre pas un livre de fantasy avec l'objectif de me faire sermonner par l'auteur sur comment doit être la société. Je ne suis qu'un pauvre prof de sciences qui a eu 5 en philo au bac 1992 mais si il y'a une chose que je crois avoir comprise c'est que pour pouvoir prétendre avoir des réponses pertinentes sur un sujet donné, il faut avant tout se poser les bonnes questions : le sieur Goodkind semble plus intéressé par le fait de servir sa bouillie pseudo-philosophique prête-à-penser que d’amener son lecteur à se poser des questions pertinentes et de lui donner des pistes afin de trouver ses propres réponses.

L'épée de vérité n'est jamais que la version longue durée d'Atlas hausse les épaules... ;)Et comme le disait l'inspecteur Barbrady, il n'y a rien à lire de plus chiant !

Avis aux amateurs...

58 pages pour ce cycle...... Gloups

Gillossen a écrit :http://multimedia.fnac.com/multimedia/b ... 13-545.jpgAvis aux amateurs...

N'empêche que les images du Portfolio sont magnifiques, j'adore les couvertures du cycle Mais du coup il ne me manquait qu'un tome à acheter...

Mais la couverture est parfois trompeuse...

Ëarmirë a écrit :Mais la couverture est parfois trompeuse...

surtout le commentaire dithyrambique signé Marion Zimmer Bradley plus que l'illustration ....

Le même commentaire depuis dix ans...

Quand on dis qu'il ne faut jamais juger un livre sur sa couverture...

C'est clair que le contenu est beaucoup moins joli que la couverture !!Malheureusement, je suis atteint du syndrome "séries commencées = séries à finir"... Il y a vraiment des jours où je me dis que je n'aurais jamais dû commencer (un peu comme la cigarette...).

Malheureusement, je suis atteint du syndrome "séries commencées = séries à finir"... Il y a vraiment des jours où je me dis que je n'aurais jamais dû commencer (un peu comme la cigarette...).

Bienvenu au club

Ah bah là franchement z'avez aucune excuse hein c'est comme la clope : question de volonté

Witch a écrit :Ah bah là franchement z'avez aucune excuse hein c'est comme la clope : question de volonté

Je me suis mal exprimé, je ne fume pas mais c'est un peu le même problème...La seule série dont j'ai lu le tome 1 et que je n'ai pas continué est les chevaliers d'émeraude (je suis sûrement trop vieux ).Si je n'ai pas réussi à m'arrêter pour l'épée de vérité, c'est peut être qu'au fond j'aime bien...