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Mais dis donc, Witch, je ne savais pas que tu avais commis une anthologie ! Et j'en avais lu une bonne critique, d'ailleurs, mais impossible de me rappeler où ... je viens de le rajouter sur ma liste du Père Noël ...

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Witch a écrit :
Le piratage ça correspondrait bien plus à un squatteur qui viendrait habiter dans ta résidence secondaire
:huh: Ah ouais ? La résidence secondaire de l'éditeur alors ? Parce que l'auteur qui attend les droits liés aux ventes de son bouquin, je crois vraiment pas qu'il considère son bouquin comme une luxueuse résidence secondaire vu que pour certains ils galèrent déjà à payer le loyer de sa principale :rolleyes:
Comprend tu le sens de mon exemple ? ou est ce une tentative d'humour ?Il s'agit d'une image.La résidence secondaire représente le livre (ou tout autre article numérique)Le squatteur représente le pirateJe pensais que c'était clair pourtant.Parler de la résidence secondaire d'untel et du pauvre qui loue sa résidence principal à côté est une complète digression.

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Qwarrock, je pense que Witch a bien compris le sens de ton exemple, mais elle t'explique aussi que même si tu ne prives pas quelqu'un d'un exemplaire du document que tu télécharges illégalement, puisque la notion d'exemplaire ou d'objet n'est pas pertinente dans le cas du numérique, en revanche, tu prives l'auteur du livre du versement des quelques centimes qu'il aurait reçu en guise de droits d'auteur si tu l'avais acheté ...Donc, elle filait simplement ta métaphore ... en la complétant avec humour !

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J'avais pas vu ce fil. Il est vrai que l'irruption du numérique entraîne quand même de profondes mutations. S'y adapter dans son quotidien est une chose (relativement aisée), adapter son modèle économique, c'est quand même autre chose. Après, le problème, c'est comme pour les majors, nombre d'éditeurs semblent passer plus de temps à retarder l'inévitable qu'à repenser leur modèle éco. Pour le coup, les éditeurs en SF fantasy sont vraiment moteurs. On peut faire un parallèle avec la mondialisation de la production. La mauvaise solution est de s'y opposer, la bonne de comprendre la mutation à l'oeuvre et de s'y adapter en essayant autant que faire se peut de ne pas laisser les gens sur le bord de la route en leur disant, "bon, c'est à vous de vous adapter, démerdez-vous !"Par définition, un éditeur qui adopte le DRM comme système de protection (très cher surtout si au final l'ouvrage n'intéresse que quelques clampins), il ne m'intéresse pas. Un fichier numérique qu'on ne peut pas dupliquer à l'infini c'est absurde. Autant acheter une voiture qui limite les trajets à quelques km (qui a dit voiture électrique, je veux un nom ? :D). Je trouve l'idée du tatouage déjà plus mesurée car beaucoup moins onéreuse. Après, la rémunération des ayants-droits, paravent derrière lequel se cachent pas mal d'éditeurs pour justifier des mesures coercitives reste un vrai problème. Comment rémunérer un auteur qui sera beaucoup lu tout en faisant baisser le prix d'accès à un bien culturel qui n'est pas un bien comme les autres ? Le principe de la longue traîne n'est pas idiot. En somme, mieux vaut gagner 1 euros sur 10 000 exemplaires que 10 sur 100 exemplaires.
Yksin a écrit :Juste que je pense que les nouvelles générations se tourneront avant tout vers le "tout numérique" sans passer par la case papier. Ce que je trouve regrettable.
Eh Yskin, tu sais, on pourrait transformer ces deux phrases comme suit : Juste que je pense que les nouvelles générations se tourneront avant tout vers le "tout imprimerie" sans passer par la case scriptorium. Ce que je trouve regrettable. Pauvres moines copistes ! ;)

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J'adore le
Il s'agit d'une image
:D ma blondeur est donc flagrante à ce point ? :pDonc comme l'a parfaitement expliqué Lisbeï13 (merci ;) ) je me suis servie de tes "images" et ai orienté la réflexion vers ceux qui sont quand même à l'origine du produit et que tu ne semblais pas prendre en compte : les auteurs ! Auteur qui d'ailleurs avec RElire n'a pas toujours la possibilité de savoir/décider que sa résidence principale son livre a été numériquement transformée en résidence secondaire ouverte aux quatre vents par les autorités ce qui est quand même le comble !! Parce que la résidence secondaire dont tu parles elle est en copropriété et il n'y a pas que l'éditeur qui la détient.Donc le pirate est bien un voleur qui pique une partie du loyer qui devrait revenir à l'auteur ! Et que contrairement aux musiciens par exemple qui se rattrapent en partie en vendant leurs places de concert à prix d'or, je ne vois pas comment les auteurs pourraient trouver un autre moyen de récupérer leurs droits. Des lectures publiques ? Faire payer leurs dédicaces ? Cela dit moi aussi quand je métaphore y'a toujours un moment où je me prends les pieds dans le tapis :D ;) :giveup:

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Vous pouvez me mettre dans les réacs... Sinon si on trouve un livre cher, on peut penser à emprunter à des amis, la bibliothèque, voir l'aléatoire bookcrossing. Et si on souhaite acheter, passer par les livres d'occasion. J'ai vu des livres à peine sorti déjà en vente! Bon à savoir: les auteurs reçoivent des sous de la part des bibliothèques.... Ce qui les aide bien! Bref, on peut se passer de pirater :D

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Même que ma bibliothécaire elle commence à me regarder d'un sale oeil quand elle me voit griffonner dans la cahier des suggestions ... je dois en remplir la moitié à moi toute seule ...Et Witch, tu devrais peut-être faire des mèches, pour masquer tout ça ... :sifflote:

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Qwarrock a écrit :Dans un cas (vol) tu prends un (des) article(s) qui par conséquent n'existeront plus à l'endroit du délit. Tu spolie directement la victime du délit de son bien.Dans l'autre cas (piratage) tu ne fais pas disparaitre un article quelque part pour en profiter toi même, étant donné qu'il n'y a pas un nombre définie d'article numérique en vente. ça n'en reste pas moins illégale
En lisant ça je me suis dit
quitte à prendre des exemples autant prendre les bons
Exactement !Et l'exemple qui me parle, c'est que l'auteur/libraire/éditeur gagne sa vie en vendant un bien physique/dématérialisé et que l'obtenir sans payer (et que ce n'est pas un cadeau), c'est priver l'auteur/libraire/éditeur de son revenu.Profiter du travail de quelqu'un sans le payer, c'est bien lui voler quelque chose.(N.B : je suis un paladin, donc je sais que j'ai des critères bien trop XI° siècle pour ce monde chaotique, inutile de le préciser).La notion d'échantillon, d'extrait qui permette de guider le lecteur vers un achat utile, en revanche, ça me semble plus légitime, parce qu'acheter un livre qu'on va regretter d'avoir acheter, c'est couper son budget de l'achat d'un bon livre.

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oui du point de vue légal c'est stupidboy qui a raison, en fait on appelle ça de la contrefaçon car en réalité on copie l'original et non du vol. Mais bon le résultat est le même l'auteur ne touche pas ce qui lui revient de droits.

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Gillossen a écrit :http://lunesdencre.eklablog.com/375-euros-a96088187Ah, la spéculation !
Pfiou, je ne savais pas que j'avais un tel collector sur mes étagères :D Faut quand même oser, vendre un bouquin d'occasion ce prix là... D'autant plus qu'il y a quand même des chances de voir une réédition un jour, ce qui ne serait pas le cas pour d'autres produits épuisés (certaines cartouches NES par exemple se vendent aussi très cher).Après globalement est-ce que le livre est trop cher ? Là comme ça je ne vois pas ce qui pourrait l'être moins comme bien culturel ! Si on prend un livre de taille moyenne, on va dire 400 pages, vendu 20E avec un vitesse de lecture de 50 pages par heure on arrive à 2€50/heure de lecture... Que l'on peut encore diviser par 2 avec le format poche ! A comparer au prix des DVD, Blueray ou pire : du cinéma !Donc bon trouver ça trop cher... C'est vrai qu'avec un budget d'étudiant ou un RSA c'est compliqué, mais beaucoup de ceux que j'entends de vive voix se plaindre sur le prix des livres n'ont pas de telles limitations. J'ai un peu le sentiment que pour de plus en plus de gens le livre est l'objet banal par excellence, limite on devrait en distribuer gratuitement dans le métro...Concernant le piratage je ne sais pas si ma position me classe dans les réac ou non mais elle est très simple : vu que tout ce que je lis sur ma liseuse est aussi sur mes étagères, je n'ai aucun scrupule sur la provenance des fichiers !

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le tome 1 de la voie de la colère d'Antoine Rouaud est à 10,5 euros chez l'amazone anglaise et à 23.75 euros chez sa soeur gauloise ...et en plus j'imagine que l'éditeur anglais a dû supporter le coût de la traductionen gros le livre français, d'un auteur français, il faut l'acheter dans sa version anglaise ? GREAT ! bref ... ça m'énerve :angry:

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Le prix de base est de 15 £ soit 18 €. Le 8,79 £ / 10,30 € est une promo amazon UK. L'édition UK est un paperback (couverture souple)L'édition française est en couverture rigide. Voilà qui explique en partie la différence de prix.Mais bon, tu as raison, ça reste quand même plus cher !

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entre la version poche et le grand format, le texte est le même, alors bon, la couverture rigide ...chez bookdepo... il est à 15 euros livraison en France inclus ... ça fait quand même une grosse différencebref, en français achetez le en version électronique à 12,99 euros, sinon prenez le en anglais :pNon Zaebas et Asavar, ne me frappez pas :D

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Je suis assez d'accord avec toi... D'habitude on a l'excuse de la traduction pour avoir des romans à 20/25€ et être plus cher que chez nos voisins anglophones. Mais si même eux avec la trad arrive à faire un livre moins cher que nous...

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Al a écrit :le tome 1 de la voie de la colère d'Antoine Rouaud est à 10,5 euros chez l'amazone anglaise et à 23.75 euros chez sa soeur gauloise ...et en plus j'imagine que l'éditeur anglais a dû supporter le coût de la traductionen gros le livre français, d'un auteur français, il faut l'acheter dans sa version anglaise ? GREAT ! bref ... ça m'énerve :angry:
Al triche ! Je lui ai donné un contre exemple de l'inverse et il n'en parle pas !Imaginez un livre anglais vendu 29€, qui passe à 25 dans sa version traduite en français ; la version luxe coffret dudit livre à 70€ en anglais et 42€ en français.Ce livre existe, la traduction est de 2012, il est moins cher en français que l'original.Moralité, lisez en traduction, ça coûte parfois moins cher même si c'est pas logique. ;)

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Oui, pour remettre les choses en contexte, je parle d'un livre dont les éditions anglaises datent de 2002 et 2004 et que certains libraires bradent (et hors de France, le rabais tape à plus de 20% parfois), mais le prix où je les ai acheté était plus élevé que le prix de la toute jeune traduction.Peut-être qu'en dix ans, il y a des coûts de fabrication qui ont changé substantiellement, mais pour qui se rappelle avoir payé 40€ sa VO, ça fait étonnant de le voir arriver à 35€ traduit.L'exemple d'Al est différent, puisque ce sont des sorties contemporaines, un livre pratiquement traduit plus vite -et sorti en poche- avant sa VF d'origine qui se retrouve moins cher en traduction.Et là, pas d'usure du temps ni de logique.Edit : pour mon exemple, ce qui change aussi, c'est l'éditeur anglais ou américain. Un HarperCollins à 25€ devient un Houghton Mifflin à 20€.

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Telumehtar a écrit :Donc bon trouver ça trop cher... C'est vrai qu'avec un budget d'étudiant ou un RSA c'est compliqué, mais beaucoup de ceux que j'entends de vive voix se plaindre sur le prix des livres n'ont pas de telles limitations. J'ai un peu le sentiment que pour de plus en plus de gens le livre est l'objet banal par excellence, limite on devrait en distribuer gratuitement dans le métro...
Tu sais, il y a aussi des gens qui gagnent un salaire pour qui c'est compliqué de mettre 25€ ou plus dans un bouquin.Je rebondis également sur ton sentiment de volonté de gratuité. Pour moi, c'est un peu extrème et surtout caricatural par rapport au problème de la chereté des livres. Je constate que sur d'autres marchés, européens ou pas d'ailleurs, les prix ne sont pas au même niveau, et je reste perplexe quand on m'avance des effets d'échelle ou des budgets de traductions.Par contre, personne m'explique pourquoi les grands formats sont passés en 10 ans de 18-20€ à 25-28€, voir des découpages en 2Tomes à 25€ chacuns... Je ne demande qu'à entendre que les auteurs sont mieux payés et les traducteurs les nouveaux rois du pétrole, mais j'entend plutôt que les éditeurs réduisent les effectifs et que le téléchargement nuit aux droits d'auteur.Je crois que j'avais déjà "posté" sur l'effet boule de neige, je vais donc pas radoter

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d'un avis perso , je trouve le prix de certains éditeur français abusif ( pygmalion , bragelone) je lisais beaucoup de broché avant, mais vue le prix de certains pour 350 pages écrit super gros à 20-25€ je préfère attendre les version pocket ou poche et les payé un prix raisonnable et je ne parle pas des formats informatique qui coutent super cher !après il y a toujours moyen de trouver des occas pas trop cher