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par Ser Garlan
Elbakinien d'Argent
Double post, c'est mal mais c'est pour la bonne cause.Des points divers de finalisation, dont certains tout de même importants voire très importants.- Onearm / Unbras / Qu'un Bras : en fait la réponse se fait d'elle même avec le prénom. Dujek Qu'un Bras, ça fait k - k, et ça ne colle pas. Je garde donc Unbras sans regret, mais je vais essyare de placer Qu'un Bras si on parle de lui de façon péjorative, principalement un ennemi (du genre "le Qu'un Bras"). Ca ne devrait normalement pas arriver dans MoI... mais j'ai quelques exemples en tête dans House of Chains, donc si j'en rencontre dans ce roman, je fonce.- Une idée pour franciser Laseen ? J'ai épluché mon dico de trad', le nom ne veut rien dire. J'aurais tendance à la retranscrire en Lassine...- Je ne me rappelle plus comment les ancien traducteurs ont réglé le problème du mot "host" pour le "régiment" malazéen. Le traduire littéralement (hôte) n'a pas grand intérêt vu que le terme ne renvoie à rien de concret. Il me semble que le terme a été francisé, type "ost", ou carrément gardé tel quel. De mon point de vue, je le franciserais en "ost".- pour "hold", mot-concept effectivement important relevé par Rasha, le terme "antre" me semble parfaitement adéquat ( pour info la traduction anglaise irait vers "cale" ou "soute"). On a plutôt affaire (de mémoire, je ne suis pas encore arrivé au passage qui les introduit) à des endroits clôts assez restreints, et le côté ancien et primitif (voire bestial) est parfaitement retranscrit dans le terme. J'abonde à 100 %.- le "aye" malazéen. Alors là, c'est ennuyeux car il n'y a pas d'équivalent français. Aye, c'est yes, mais avec un côté médiéval, sauf que le terme est encore usité de temps en temps dans un contexte officiel ou protocolaire. En français, on n'a pas ça du tout. Le seul terme qui s'en rapprocherait, c'est le vieux "oïl" médiéval, mais qui reste un archaïsme et qui, d'ailleurs, n'est pas folichon.Une piste de réflexion voudrait que l'on considère le sens du "oui" comme universel, et que d'autres langues ont des oui qui se prononcent de la même façon. Les japonais, par exemple, ont un "haï" (avec un h aspiré) qui a la même signification que le "aye" anglais. Ceci autoriserait une certaine passivité de ma part en conservant exceptionnellement ce terme anglais (tout de même peu employé de façon courante), tout comme l'ont fait les deux anciens traducteurs du cycle, pourquoi pas en en changeant l'orthographe, "aiye", par exemple. Sinon, la seul alternative serait d'employer, tout simplement, un "oui". Pour le moment, je serais plutôt partisan d'un "aiye" ou apparenté.- L'idée du terme malazain.Les explications de Rasha sont tout à fait recevables. Si l'empire de Malaz est calqué sur l'empire romain et que Roman = Romain, alors d'évidence, Malazan = Malazain. C'est imparable, et je crois qu'il n'y a pas trop à discuter à ce sujet. Par contre, avant d'entériner cette traduction (et je suis absolument disposé à le faire), je voudrais vous demander votre avis à tous car ce choix ne va pas seulement changer énormément de mots, il va surtout changer le nom du cycle en VF, et c'est donc un choix très lourd de conséquence, notamment d'un point de vue éditorial. Le livre malazain des glorieux défunts. Moi ça me va (et par ailleurs, traduire "fallen" par "glorieux défunts" semble être une bonne équivalence).- Et enfin, pour finir en beauté, les fameux warrens. Littéralement "garenne", soit le terrier de lapins. Synonyme anglais : garenne, terrier, dédale, ce dernier ayant été utilisé par la première traductrice pour donner la trad française de labyrinthe. Une démarche logique, mais inexacte. C'est d'autant plus vrai que Rasha signalait qu'il existait une notion d'ordre dans les warrens (sans trop spoiler) et que cette notion ne coïncide pas avec le caractère chaotique et aléatoire du labyrinthe.A l'origine, à l'époque médiévale, les garennes étaient également des domaines de chasse ouverts (cad non clôts) réservés à un seigneur local, domaines que les paysans pouvaient traverser et/ou utiliser sous condition et notamment après autorisation dudit seigneur. Pour moi, Erikson a voulu se référer aux deux sens : à la fois l'idée d'un endroit enfermé, isolé du monde extérieur, dans lequel on peut pénétrer et/ou auquel on peut accéder par de multiples ouvertures, mais aussi un domaine sous la tutelle d'un être supérieur (seigneur / dieu et/ou ascendant et/ou autres êtres supérieurs, seul ou en nombre), utilisable par des paysans / mortels, en l’occurrence pour y voyager et/ou pour en extraire une force magique. Un terme précis, en grande partie énigmatique mais finalement assez lourd de sens. Donc, accrochez-vous, la logique du double sens voudrait que l'on conserve le terme "garenne" en français. Encore une fois, au même titre que pour un Whiskeyjack - Mésangeai, le terme "warren" apparaît étrange et décalé pour des lecteurs anglophones. Problème : la garenne est un terme féminin. Toute la question est de savoir si ça vous choque de lire une phrase telle que "Tayshrenn ouvrit sa garenne". Question d'habitude, j'imagine.L'autre solution, proposée par Rasha, à savoir l'emploi du mot "domaine", pose à l'inverse le problème de la traduction du mot "realm" qui abonde également dans le cycle, car "domaine" est en effet la trad la plus logique de ce terme. On peut oublier "royaume" qui n'a aucun sens, et resterait éventuellement le terme "monde" mais qui, à mon avis, apparaît trop flou ou général. Par ailleurs, il me semble avoir remarqué, déjà à plusieurs reprises, que les magiciens et/ou ascendants qui traversaient les warrens se référaient souvent à des realms en terme de lieux. J'ai en effet l'impression que le terme est réducteur et qu'il ne renvoie qu'à l'espace clôt dans lequel on peut déambuler, mais en y retirant justement toute notion de magie. Un peu comme si realm ne désignait que la notion d' "univers parallèle" des warrens.Prêts pour garder "garenne" ?