21
Petite remontée de sujet pour donner mon avis sur cet Armageddon Rag. J'ai vraiment aimé me plonger dans cette époque que je suis bien trop jeune pour avoir connue (malgré un père qui m'a appris à aimer Hair), Martin décrit vraiment bien l'atmosphère de la fin des années 60 et du début des années 80. Ça sent le vécu, il devait avoir des fleurs dans les cheveux et un pétard à la bouche en 68, le George !Effectivement, le côté surnaturel est léger, mais c'est très bien comme ça, on peut déduire ce qu'on veut de ce qu'on voit par les yeux de Sandy.J'ai été impressionnée par la description des concerts, on a l'impression d'être en pleine immersion et c'est difficile d'arrêter de tourner les pages. Par contre, c'est sans doute dû à ma propre culture musicale, mais quand Martin évoque la musique des Nazgûl, j'entends beaucoup plus du bon gros black metal qui tâche plutôt que du rock. Mais je dois prendre mes désirs pour des réalités.Une bonne lecture, quoiqu'un peu dense. Les pages décrivant
► Afficher le texte
sont un peu longuettes et n'apportent pas grand-chose, mais c'est bien tout ce que je trouve à reprocher au bouquin. Je recommande pour quiconque aime le rock et/ou George Martin (ça fait du bien de se rappeler que l'homme n'a pas fait que le Trône de Fer).

24
Ça a été dit et redit dans le sujet, mais il n'y a AUCUNE EXCUSE pour ne pas lire ce bouquin (surtout maintenant que c'est en poche), il est absolument dantesque, autant dans l'intensité que dans l'intention que dans l'exécution. C'est un des trucs les plus intenses qui ont été écrits sur le rock, sur l’Amérique des années 80 et sur la perte des illusions. Dingue de penser que ce livre a plus de trente ans, je lui ai pas trouvé la moindre ride en le lisant l'an dernier.Et il a plus que sa place sur Elbakin, sans spoiler :D

25
Zali L. Falcam a écrit :Ça a été dit et redit dans le sujet, mais il n'y a AUCUNE EXCUSE pour ne pas lire ce bouquin
Marrant, ça : autant la critique de Gillo et les autres commentaires me donnent très envie, autant le péremptoire de cette phrase me donnerait toutes les excuses pour ne pas lire le bouquin, si évidemment je cédais à mon côté ado-mouton-mais-rebelle-quand-même. C'est très rock, comme réaction, hein ?

29
Ben voilà! Je l'ai fini! Un vrai coup de cœur, difficile à lâcher en cours de route.J'ai beaucoup aimé la première partie, que j'ai trouvé pleine de mélancolie et par moment tellement réelle.De quoi rappeler au lecteur que nos rêves de jeunesses n'ont pas tous pu être réalisés (malheureusement ... Ou peut être heureusement) et que nos idéaux n'ont pas toujours pu être défendus jusqu'au bout, parce que la vie est ce qu'elle est.J'ai également ressenti beaucoup de rage et de colère dans la lecture. Une colère contre le système, contre la société, contre la vie en générale.Bref, un bon moment qui amène plein d'interrogations. La fin est peut être un peu abrupte.... Mais peut être est-ce simplement une impression par ce que j'aurais adoré être au milieu de cette foule a acclamer les Nazgûl avec des décibels plein les oreilles !

31
Astarthee a écrit :J'ai également ressenti beaucoup de rage et de colère dans la lecture. Une colère contre le système, contre la société, contre la vie en générale.
Je trouve assez chouette que ce roman qui a pour thème le Mal se passe dans une époque ou on sent son triomphe partout. Il retransmet bien l'ambiance post-hippie qui a dégénéré en règne du golden-boy, de Reagan et de Thatcher et qui a balayé les idéaux des personnages. J'adore particulièrement le passage dans la communauté de hippies isolés du monde où tu vois que même là, tout a été contaminé, où tu sens que même leurs enfants sont déjà foutus à cause de la laideur du monde autour d'eux.Bref...
http://images.sudouest.fr/images/2012/12/20/tapie-aux-couleurs-des-annees-80-ca-pique-un-peu-les-yeux_1008070_460x306.JPG