Bonjour! :DRavi d'avoir une réponse de la part de l'auteur himself... si je m'attendais! ^^Ceci dit, je n'ai pas trouvé ton explication pédante, bien au contraire! J'espère d'ailleurs que de mon côté, ma critique n'a pas été perçue comme plus dure que le ressenti que j'ai eu à la lecture. Ce n'est en effet jamais un exercice facile, en tous cas pour moi.Pour en revenir à ton explication, je la trouve parfaitement justifiée, et elle me permet de mieux comprendre ton état d'esprit au moment d'écrire ce roman. Elle me permet également de comprendre que ma perception selon laquelle il y avait un souci de priorités accessoire/principal dans ton style était erronée (ce que je reconnais bien volontiers!

). Et en parlant d'état d'esprit, j'ai trouvé que tes constructions et références s'emboitaient très bien, notamment en ce qui concerne le chapitre "l'île des jeunes" : je pense avoir compris la véritable nature de ce chapitre au bon moment, ce qui m'a permis ensuite d'anticiper certaines rencontres symboliques,
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notamment l'apparition d'Epona
. Preuve que la construction du récit est bien amenée, et que les références sont solides et bien exploitées.Un grand coup de chapeau pour cela, car la complexité et la justesse de l'ensemble me laissent admiratif. Je sais en tous cas que, personnellement, je serais incapable d'atteindre (même de loin) un résultat similaire. Je n'ai ni le vocabulaire, ni l'expérience, ni le talent nécessaires, tout simplement! ^^Tant qu'à faire, ta présence ici me permet de te poser directement une question :
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l'absence de rencontre directe avec les druides "savants" (donc non-bardes et non-vates) est-elle voulue? J'ai évoqué cet élément comme un manque, et je continue à le percevoir comme tel (la rencontre entre Bellovèse et Comrunos, qui lui a signifié son interdit et donné pour épreuve de se rendre sur l'ïle des Vieilles, me semble avoir eu lieu mais n'est pas décrite, or cela aurait permis de "préparer" cette révélation finale d'Ambigat) mais je me suis tout de même demandé si cette absence était voulue de ta part.En effet, le reste du roman est tellement construit que je me suis dit qu'un tel manque n'était peut-être pas anodin, et reflétait peut-être une réalité politique : suite à la guerre des Sangliers, les druides ont peut-être été décimés, et leur pouvoir amoindri au point d'en faire des pantins. Dans ce cas, bien sûr, cela jetterait un éclairage différent sur le discours final d'Ambigat, qui rejette toute sa responsabilité sur le dos des druides.
Edit : @Foradan : Zut... Je n'arrête pas d'inverser le A et le O de Jaworski! (bizarrement, j'ai le même problème avec le mot "caparaçon", que je lis, écris et dis "carapaçon" quand je ne fais pas extrêmement attention) Je suis vraiment désolé, et présente toutes mes excuses à l'auteur!@ Izareyael : j'ai bien quelques références, mais le problème est surtout de savoir ce qu'elles valent... En effet, comme l'a souligné Sarmate, les informations sur les celtes antiques sont à la fois fragmentaires et incertaines : d'une part, ces populations n'utilisaient pas l'écrit (donc niveau textes, il faut 'appuyer sur des références indirectes, comme les romains ou les grecs pas forcément très impartiaux, ou les copistes chrétiens qui ont retranscrit les mythes païens après la christiannisation, donc après des siècles de téléphone arabe, d'évolution des langues et de changements culturels), et d'autre part, la "culture celte" englobe diverses populations et langues répartis sur plusieurs siècles et une étendue géographique allant grosso modo de l'Espagne aux Balkans (enfin, de ce qu'on en sait actuellement). Enfin, sachant que la "culture celte" a été joyeusement réécrite au 19e siècle, au moment où les mouvements nationalistes et romantiques cherchaient à donner aux nations des racines ancestrales et héroïques (Gaulois pour les Belges et les Français, mix germano-scandinave pour l'Allemagne, mythe du roi Arthur en Angleterre...), cela donne une idée du degré de prudence avec lequel il faut aborder la littérature sur les celtes.Je n'ai moi-même pas pris connaissance des textes "directs", tels que les quatre branches du Mabinogion ou la fameuse "razzia des vaches de Cooley". Quant aux guerres des gaules de César (traduites), elles attendent toujours que je les lise... Sarmate doit donc sans doute être nettement plus calé que moi sur la question! ^^Les seules références "plus ou moins fiables" que je puisse te donner sont les deux références françaises les plus connues en la matière : Wenceslas Kruta (je possède son ouvrage "les celtes" aux éditions du chêne, qui est très accessible) et J-C Guyonva'rch (je possède "magie, médecine et divination chez les Celtes", mais c'est très aride, et moins récent).Sinon, si tu veux aller plus vite, tu peux te rendre sur Wikipédia. Cependant, je te conseille d'être prudent(e) et de recouper ces informations (ou d'aller vérifier les références citées) si tu veux vraiment être certain(e) des informations données.