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Gillossen a écrit :Et l'auteur revient sur cette novella sur son blog. :)
Un nouveau synopsis sur Amazon :
Deep below the University, there is a dark place. Few people know of it: a broken web of ancient passageways and abandoned rooms. A young woman lives there, tucked among the sprawling tunnels of the Underthing, snug in the heart of this forgotten place.Her name is Auri, and she is full of mysteries.The Slow Regard of Silent Things is a brief, bittersweet glimpse of Auri’s life, a small adventure all her own. At once joyous and haunting, this story offers a chance to see the world through Auri’s eyes. And it gives the reader a chance to learn things that only Auri knows....In this book, Patrick Rothfuss brings us into the world of one of The Kingkiller Chronicle’s most enigmatic characters. Full of secrets and mysteries, The Slow Regard of Silent Things is the story of a broken girl trying to live in a broken world

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J'ai emprunté les deux premiers tomes à la médiathèque ce matin. On verra ce que ça donne, mais j'ai vu que c'était rédigé à la première personne, et comme j'exècre ce style...

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Ah... .... Euh... y'a quelques interludes aussi ! :mrgreen:Si tu n'aimes pas les récits écrits à la première personne, y'a peu de chance que tu apprécie ce livre en effet ; surtout que le personnage s'attarde pas mal sur ses sensations et émotions.Mais qui sait ? Peut être que l'écriture de Rothfuss fera bien passer la chose !

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J'ai finalement lu le premier tome à force d'en entendre parler (notamment dans les podcasts d'elbakin, merci :) ) et c'est franchement un bon moment, voici donc mon avis :A première vue, l’histoire apparaît comme un peu foutoir, un gros fourre-tout sous forme de quête initiatique et de récit de jeunesse, mais ce qui lie le tout est d’une part le caractère du héros qui est loin des stéréotypes de « l’élu destiné à sauver le monde », c’est un génie un poil arrogant, pas toujours exemplaire mais vraiment attachant et original. Mais on assiste surtout à une démonstration de narration, Patrick Rothfuss donne vie à son histoire par la beauté de l’écriture, le rythme, les chants, les mots. Que ce soit dans la forme et même dans le fond (Kvothe est un Edema Ruh, un comédien né, chanteur, musicien), l’art et les mots ont une grande importance et tout au long du livre on a vraiment l’impression qu’un type est devant nous en train de nous raconter tout ça, et ce type est un conteur foutrement doué.Ici point de grandes scènes de bataille épique ou de nobles guerriers résistant à un envahisseur en surnombre, on reste (pour le moment ?) sur une histoire proche des personnages dans un monde moyenâgeux où la magie est un peu scientifique et la science un peu magique, où de petits mystères se cachent et la connaissance est la meilleure arme qui soit. On passe dans les tavernes, les salles de classes, les rues sales et sous les toits gelés, tout est question d’ambiance à chaque chapitre et on plonge vraiment dans l’univers. Certaines scènes arrivent à emporter le lecteur à un point rarement atteint en fantasy (Oui, la représentation sur scène de Kvothe à L’Eolian est un grand moment de lecture). L’écriture fine et subtile fonctionne vraiment bien.Finalement, l’auteur parvient à nous faire vivre la vie de Kvothe et nous embarque sans problème dans chaque aventure qu’il traverse, ce « jour un » est vraiment un excellent début pour cette saga.

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J'ai retenté la lecture et j'ai encore une fois abandonné : réfractaire à la narration à la première personne, j'ai vraiment eu du mal à me plonger dans le récit, et à éprouver de l'empathie pour Kvothe. Je pense que je vais m'arrêter là avec les romans de Rothfuss, même si visiblement je vais passer à côté de quelque chose de sympa...

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tu passes à côté d'une belle plume (et d'une belle traduction). Ceci dit, si j'ai trouvé ça très bon, il faut reconnaître qu'il y a aussi de belles longueurs !

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Je suis sur la fin de la première partie de La Peur du sage et pour le moment j'adore ! Par contre je me sens un peu roulée par Rothfuss qui, en 4ème de couverture, m'avait vendu du récit épique à base de princesses, de dieux et de combats dantesques (j'ai peut être sur-interprété...) et en fait pas du tout pour le moment. Je ne m'en plains pas, ce que j'ai à la place me plait encore plus, mais c'est un peu comme si un joli garçon me promettait un road trip à bord d'une décapotable et qu'en me pointant au rendez-vous, il me dise qu'elle est au garage pour révision. :lol: Mais le joli garçon aurait un sens de l'humour du tonnerre et m’emmènerait faire un magnifique promenade en forêt à la place... Donc je suis roulée, mais ravie de l'avoir été !Le style de Rothfuss est vraiment captivant et personnellement, j'ai beau me rendre compte des longueurs (il se passe pas grand chose pendant 150 pages au début de La Peur du Sage...) je les avale comme du petit lait. Je crois que je pourrais lire 1000 pages sur Kvothe jouant du luthe à l'Eolian sans me lasser. :wub: Il faut avouer que je suis totalement sous son charme : il cumule un peu toutes les qualités qui me font apprécier un héros et même un peu plus (son sens de a justice et son respect d'autrui sont tellement rafraichissant au milieu de tous ces héros cyniques... sa relation avec Fela en est un bon exemple). Du coup le récit à la première personne me convient tout à fait et le procédé utilisé pour l'introduire (Kvothe raconte son histoire à Chroniqueur) est vraiment bien géré à mon goût.Bref, c'est vraiment mon coup de cœur fantasy de ces dernières années, celui que j'ai envie de recommander à la Terre entière parce que ça fait longtemps que j'avais pas souri comme ça en lisant (ni que je m'étais couchée aussi tard parce que "juste un dernier chapitre"...) :yeah: Par contre c'est vrai qu'arrivée là je me demande un peu où va le scénario. Va-t-on vraiment finir en 3 tomes ?
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J'y ai pensé aussi, Saffron. ^^La couverture à un côté "féerique" qui ne me déplaît pas. Je préfère la couverture Brésilienne malgré tout.

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Tom Ward a écrit :Pas mal ! Peut-être en aura-t-on une qui ressemble à celle-ci du coup, étant donné qu'il s'agit du même illustrateur...
Bien vu ;)Sur le blog de Bragelonne :
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Oui, je l'avais vue du coup sur la page FB de Marc Simonetti. Elle est encore plus belle en français qu'en brésilien, vous ne trouvez pas ? ;) En plus c'est un beau livre relié, avec illustrations intérieures et tout, et qui sortira dans notre cher pays en novembre, c'est-à-dire quelques jours seulement après sa sortie américaine. :) Elle est pas belle la vie ?

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Peut être l'auteur s'est il rendu compte que Kvothe ne pouvait pas, malgré ses innombrables dons, être bon dans tout ou presque.
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Enfin... La plume de l'auteur est toujours là et son histoire est toujours agréable à lire. Cependant l'impression de stagnation dans l'intrigue nous fait poser quelques réserves quand à la crédibilité d'un cycle en trois tomes (ça ne serait pas plus mal vu que je suis un amateur de longs cycles). Mais je ne peux m'empêcher d'attendre la suite des épisodes de Kvothe super guerrier, super amant, roi sympatiste, mathématicien éclairé, génie de la musique et du théâtre... je ne peux m'empêcher d'attendre ses aventures, disais-je, avec plus d'anticipation pour le world-building que pour le destin du personnage lui même. Peut être l'auteur devrait-il plus se concentrer sur son intrigue et moins sur des frivolités sans intérêt (oui j'en reviens encore à cette histoire d'amour à deux balles). Peut être...