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par K.
Adhérent
Je viens à mon tour de terminer La fraternité de l'anneau. Je suis un lecteur assidu de Tolkien. J'ai 29 ans et il s'agissait de ma 21ème lecture de cette œuvre, la première avec cette nouvelle traduction. J'ai grandi avec la traduction de Ledoux aussi n'était-ce pas sans une certaine fébrilité que j'ai lu cette nouvelle version.J'étais rassuré par la lecture du hobbit et des différentes interventions de Daniel Lauzon et Vincent Ferré mais une anxiété sourde subsistait.Je le relirai l'année prochaine et l'apprécierai certainement davantage car il est probable que je passe moins de temps à m'arrêter sur toute une série de changements. Les noms sont bien trouvés même si il me faudra quelques années pour qu'ils remplacent les anciens dans mon cœur, si tant est qu'ils y parviennent un jour. Les chants et poèmes sont merveilleusement bien rendus mais ce qui m'a frappé c'est que la lecture me semblait plus fluide, allant de soit, notamment en ce qui concerne les descriptions qui, chose surprenante, m'ont semblé mieux rendues, plus claires. Peut-être étais-ce parce que ma lecture était particulièrement attentive et que je m’attardais davantage sur le choix des mots? Je ne sais. Mais certains lieux m'ont semblé plus vivants, plus perceptibles. Je n'ai pourtant jamais eu de difficultés avec les premiers chapitres, que d'aucuns trouvent ardus, mais j'ai pourtant remarqué qu'ils paraissaient plus... simples, en quelque sorte.Quelques détails ont provoqué des sourires de contentement, comme le cadeau de Galadriel à Sam. On sent une volonté farouche de coller à l'esprit du texte, que ce soit à cette occasion où dans les registres de langage. Certaines répliques chères à mon cœur demeurent qui plus est identiques ce qui rajoute à mon bonheur.Pour paraphraser la fin de l'article de Jean-René Major lors de la première parution française du Seigneur des Anneaux : "Chapeau, M. Lauzon."