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Merci pour cette présentation B)Je ne sais pas si je me lancerai, l'illustration est magnifique : déstabilisante, je dirais!ces derniers temps, j'ai du mal à apprécier mes lectures ... alors, je note pour les beaux jours?

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Je l'ai lu il y a pas mal de temps, mais ça reste dans mon souvenir un des plus beaux livres que j'ai lu, tant au niveau de l'ambiance que des personnages.

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Je plussoie, un très beau livre et une de mes lectures favorites :wub: je me suis achetée l'édition des moutons malgré la sortie en poche du coup...Je refais la présentation vu que le premier post est édité :
Maggie Black est écrivain, auteur d’études sur des poètes. Elle apprend qu’un de ses plus anciens correspondants, David Cooper, vient de mourir en lui laissant tous ses biens en héritage. Maggie décide d’aller s’installer dans l’ancienne maison de Cooper, pour enfin s’atteler à la rédaction d’une biographie du grand écrivain. Mais elle n’avait pas prévu que Cooper habitait en plein désert, dans les montagnes de l’Arizona (près de Tucson). Là, la vie n’a pas le même rythme qu’ailleurs. Les choses sont plus pures, les formes plus essentielles, les mystères plus profonds...Pourquoi Cooper est-il mort noyé dans un lit de rivière asséché ? Pourquoi des coyotes rôdent-ils autour de sa maison ? Qui est l’étrange fille-lapin qui s’abrite sous les grands cactus ? La magie de ces collines désertiques est puissante, Maggie Black devra prendre garde à ne pas y perdre la raison — ou la vie.
Surtout connue pour son remarquable travail d’éditrice et ses nombreuses anthologies, Terri Windling est également écrivain — trop rare, hélas (en plus de ce roman, elle n’a pour l’instant écrit que deux nouvelles et trois ouvrages pour la jeunesse). Elle combine les créatures étranges des illustrations de Brian Froud (le roman a été inspiré par la toile reproduite en couverture de ce grand peintre anglais, spécialiste des fées) avec les abords du désert d’Arizona. Terri Windling nous parle d’une région jamais encore explorée par la fantasy. Elle nous parle de la création artistique, de l’amour des mots et de la musique, de la beauté de la vie et des dangers des mythes. Une œuvre majeure.

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Et j'ai également écrit une petite chronique sur ce beau livre :http://nariel-limbaear.blogspot.fr/2014 ... dling.html
Bon, huit mois après ma lecture, j’arrive enfin à me poser devant mon traitement de texte pour essayer de vous parler de ce roman qui a été et reste pour mois un coup de cœur énorme. Comme tous mes grands coups de cœur et même plus que les précédents, ce roman m’a plongée dans une phase de non-lecture et de non-écriture, car j’avais l’impression que rien ne pouvait suivre ce livre. Mais bon, la vie continue !En tant que lectrice, j’aime beaucoup les ambiances, j’y attache énormément d’importance. Et ici, j’ai été servie. Je crois que la plupart des gens qui ont lu ce livre ont, pendant un instant, hésité à prendre un billet d’avion pour l’Arizona (j’hésite encore…). Durant les 300 pages, on est embarqués non seulement dans le désert, dans la forêt, dans les canyons, mais aussi dans un autre univers : celui où naissent la magie, l’émerveillement, le réenchantement du monde. C’est une magie du quotidien, de la nature, sans cesse présente, jamais imposée, toujours à portée de main. Elle se mélange aussi bien au paysage qu’aux êtres, elle se fond dans la peinture, dans la poésie, elle inspire, elle transcende, parfois jusqu’à la folie ceux qui osent l’écouter. Cette ambiance de désert et de magie éclipserait presque les personnages, mais heureusement, Maggie Black et les voisins du défunt David Cooper ne se laissent pas oublier. Ils mènent ou suivent l’histoire selon les moments, mais toujours avec harmonie. Ils ont leur caractère, leur passé, ils ne restent pas simples pages de papier qui n’ont ni passé ni futur. Ils évoluent, apprennent, reviennent en arrière, boudent. Tous donnent envie d’aller leur serrer la main, dire quelques mots autour d’un thé glacé sur le perron de la maison. Si la trame se perd parfois, elle ne donne pas l’impression de longueurs, mais plutôt d’une douce lenteur de quelqu’un qui sait prendre son temps, et sait revenir au bon moment pour raccrocher le lecteur égaré. Et tout le génie de Windling ici, c’est que cette trame relie tous les éléments, la nature n’étant plus un simple décor, mais l’un des acteurs du livre.Bref, un livre magnifique, dont on ressort de belles images plein les yeux, et jamais indemne.

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Je te le recommande très vivement : nous avons souvent les mêmes goûts, et c'est l'un de mes gros coups de coeur de ces 3 ou 4 dernières années !

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Comme la première lecture du "Groupe de Lecture" porte sur ce titre, je créé donc un sujet pour parler de ce livre ! :)
Maggie Black est écrivain. Elle vient d’hériter d’une maison en plein désert, dans les montages de l’Arizona. Son propriétaire, un célèbre poète avec qui Maggie correspondait, est mort dans d’étranges circonstances. La jeune femme s’installe bientôt dans la maison, mais la vie semble différente : les choses sont plus pures, les formes plus essentielles, les mystères plus profonds… La magie des collines est puissante, et Maggie pourrait bien y perdre la raison – ou la vie.
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

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Rien à dire de plus que ce que j'ai mis dans ma chronique. J'attends avec intérêt les retours même si je ne pense pas que cette œuvre convienne à tout le monde.

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même si je ne pense pas que cette œuvre convienne à tout le monde.
Oui, faut aimer être patient et prendre son temps, faut pouvoir se plonger dedans...

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Lu pour le Groupe de LectureJe viens de terminer ma lecture ! :) Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je n’en sais strictement rien ! Je n’ai jamais été autant perdue de ma vie, quant à savoir si j’aime ou pas. Disons que ça a été des deux, presque aux extrêmes.J’ai commencé les 100 premières pages en étant déçue et en pensant que je n’aimerais pas la suite. Je n’arrivais pas à saisir le personnage de Maggie Black et j’avais un peu de mal avec elle. Et puis il y avait cette terre aride : j’avais l’impression d’y aller à reculons parce que trop chaud, trop sec, trop loin des collines verdoyantes que j’aime en Fantasy. Mais j’ai continué et ai découvert mes premières surprises : des paragraphes, des bouts de textes d’un seul coup passionnant, d’un seul coup imprégné de magie. Ce sont eux qui m’ont encouragé à poursuivre parce que je n’ai pas le souvenir d’avoir été touchée aussi fort par des mots aussi brefs. Et puis ensuite, à mesure que l’histoire se dévoile, je me suis laissé apprivoiser par ces terres, par les créatures et par les personnages... Laisser charmer même. Je me demande maintenant comment est-ce possible de ne pas aimer un livre au départ et puis l’apprécier à la fin ?!Malgré toute la magie des mots et de la nature qui se dévoilent peu à peu, je reste tout de même frustrée. Frustrée que cela ne se soit pas fait un peu plus rapidement, que l’authenticité de cet endroit (qu’on dirait hors du temps) ne me soit pas apparue un, voire, deux chapitres plus tôt... Frustrée que le début soit tout en longueurs alors que l’auteur à l’air d’avoir tant de choses à dire, tant de choses à montrer de ces terres !Mais peu m’importe cette frustration maintenant parce que lorsque j’ai terminé, j’ai compris que l’histoire ne pouvait être autrement. Elle ne pouvait être plus rapide, plus facile d’accès, elle ne pouvait pas être ce que je désirerais parce qu’elle perdrait son essence et ça ne serait plus pareil. C’est justement ce qu’elle est, parmi ses longueurs et ses textes parfois foudroyants, qui fait d’elle quelque chose de surprenant et de pas commun à toutes les lectures que j’ai pu faire. C’est une histoire avec une véritable identité, un véritable univers. Une histoire qui a mis mes émotions sans dessus-dessous.C’est un livre à part, que je n’aurais pas choisis de mon plein gré et qui pourtant m’a surement révélé deux trois trucs sur moi-même. Je pense que maintenant, en respirant à nouveau, je préférerais me souvenir des émotions que j’aurais ressenties plutôt que de l’histoire que l’on m’a raconté. Je pense par contre me souvenir longtemps de cet univers hors du commun ! :)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

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Merci pour ton ressenti. Le début du livre peut en effet déconcerter même si j'ai été happé plus rapidement que toi par ce désert. Je suis ravi que tu es été finalement charmée par cette histoire qui immerge et enchante progressivement le lecteur. Une plongée plus rapide et plus brutale eut été inappropriée comme tu le relèves toi même. A voir si dans quelques années tu as l'occasion de le relire, il est possible que tu en savoures davantage le début maintenant que cette histoire a quelque peu remué tes émotions.