Je ne connaissais pas du tout Terry Windling avant de voir le sujet concernant le groupe de lecture Elbakin.net. Par curiosité et parce que son ouvrage « L’épouse de bois » était disponible à ma médiathèque, je me suis lancée. Un peu réticente au début, je dois l’avouer.Car, en fait ça ressemble de prime abord aux ouvrages que je lisais ados où une jeune femme arrivait pour une raison ou pour une autre dans une nouvelle région, faisait la connaissance de ses voisins qui devenaient des amis ou même, avec un peu plus de chance, son compagnon quand le voisin s’avérait célibataire, sexy et solitaire
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Et sans dénigrer ce genre d’ouvrage, je cherche simplement autre chose à l’heure actuelle. Bref, je me lance le jour même de l’emprunt. Déjà, l’écriture est fluide, moderne et sans temps morts. On tourne les pages sans s’en rendre compte. Le style de l’auteure est effectivement assez poétique et bon sang, on y est ! Et ça donne envie de tout plaquer pour découvrir l’Arizona
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Après on peut s’y perdre. On suit Maggie, puis Foxxe ou Tomas puis les Mages, puis on lit une lettre de Cooper écrite il y a 50 ans et on revient à Maggie. Et rebelote
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Ce n’est pas dérangeant ce genre d’organisation (G.R.R. Martin et Joe Abercrombie aime les multiples POV) mais là, je m’emmêlais. Je ne savais pas ce que tel paragraphe signifiait ou à quoi il servait. Les personnages ne sont pas antipathiques en soi mais je ne peux pas dire qu’ils sont tous sympathiques non plus. Parfois, certains comme Tomas, Juan ou les Adler ne suscitaient pas grand-chose. Simplement de l’indifférence. L’attention est forcément captée par le trio Maggie – Fox – Dora pour les vivants et Cooper – Anna pour les décédés. Et oui, Maggie prend tel quel les choses "fantastiques". Moi, je hurle devant une araignée par exemple et elle voit des choses étranges et "bah pas grave, c'est comme ça" et vaque à ses occupations comme si tout était normal.Si l’auteure vient à sortir un second ouvrage, je ne m’y jetterai pas dessus mais je le lirais quand même avec plaisir !