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Et bien voilà, terminé ! J'ai mis le temps mais ça n'a absolument rien à voir avec mon niveau d'appréciation. Comme j'ai dis dans mon premier post, contrairement à certains, l'histoire m'a embarqué dès les premières pages. Je suis également une fille de la verdure, mais la lenteur et le silence qui se dégagent de la vie dans le désert m'ont conquise. Je me voyais bien dans une maison de pierre, entourée... de cailloux :D Mais finalement plus que le lieu en lui-même, c'est l’ambiguïté en Maggie qui vient de la ville et qui intègre ce pays désertique sans s'en rendre compte. Comme j'ai accueilli les lieux au fil de la lecture.
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En fait c'est tout le "hors fantaisie" qui m'a vraiment intéressé. Elle n'est pas vraiment forte, elle arrive tard, ça va avec l'ambiance lente. Et je trouve que le fait que Maggie fasse peu de cas de la féerie est dans la continuité de cette lenteur, on dirait qu'on a plus (+) le temps de trouver ça normal. Je ne sais pas trop comment le dire. Moins obnubilé par l'agitation de la ville ? Plus proche de la nature ?Ce qui m'intrigue un peu c'est que la lenteur revient à l'esprit mais c'est juste une impression non ? Il se passe pas mal de choses, et elles s’enchaînent. Les personnages n'ont pas l'air d'avoir des vies spécialement "molles", au contraire ils sont toujours en "activité", chacun à sa façon.Et je me retrouve beaucoup dans l'avis de No'wens :)Ah ! Par-contre, le côté poésie m'est plutôt passé au-dessus :s Les lettres j'ai beaucoup aimé par contre :)Merci au Groupe de Lecture pour la découverte ;)

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Cool ! Merci pour ton avis ! :) Pour ce qui est de la lenteur, je dois t'avouer que je l'ai un peu oubliée depuis. Ce qui me reste c'est l'ambiance du livre (et j'ai bien oublié ce que j'avais prévu d'oublier, genre beaucoup de scènes de l'histoire)Mais c'est super de voir que même si tu as mis le temps, tu as accroché tout du long ! ;)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin