Alléchée par le pitch j'ai malheureusement été déçue du roman.Très bien écrit avec une narration à la première personne maîtrisée, l'auteur a cependant mal choisi son format à mon goût: 446 pages c'est beaucoup trop pour ce type de narration, une nouvelle aurait été plus appréciée.Le système de ces vies à répétition est intéressant, là encore l'auteur maîtrise sans problèmes le jeu chronologique mis en place. Sauf que le serpend se mord la queue rapidement: du fait de ses multiples vies, Harry August se retrouve désincarné aux yeux du lecteur puisque on le voit finalement peu dans les passages les plus intimes de ses existences. Ce qu'il aime, ce qu'il recherche, on le déduit malgré tout mais difficile d'avoir de l'empathie... Il y a peu d'action également, le rythme est lent, et malheureusement poussif après les cent premières pages lorsque l'on comprend l'univers. La figure de l'antagoniste met du teps à apparaître et celui-ci peine à avoir véritablement une personnalité, comme le héros malheureusement. Cet ennemi, j'en attendait beaucoup: touchant tout autant aux sciences, à la physique quantique et aux mathématiques, j'aurai peut être voulu une figure archétypale à la Moriarty. Malheureusement tout est fade, et même sa relation avec le héos est sans saveurs. Concernant l'intrigue
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l'auteure choisit de ne rien nous révéler des origines de ses héros, des tenants et des aboutissants. Un choix comme un autre, mais qui fait se questionner sur l'intérêt des quatre cent et quelques pages
Pas un mauvais livre pour conclure, mais vraiment un mauvais format. J'avais sans doutes rop d'attentes également ...