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Enfin !C'est pas trop tôt qu'on s'intéresse d'un peu plus près à cet auteur en français... Franchement, à moins de lire l'anglais, on sort à peine de longues années de vache maigre, là.

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Que voilà un intrigant et enthousiasmant volume qui me semble au-dessus de la moyenne des dernières parutions!Merci pour la critique qui risque de me voir me pencher de plus près sur ce titre. :)

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Sans aucun doute l'un des romans de ce début d'année. Ce qui, m'a beaucoup plu dans ce livre, c'est que chacune des parties pourrait presqu'appartenir à un genre différent. Du fantastique pour la première, de la fantasy pour la deuxième, de la SF pour la quatrième (je ne compte pas la troisième qui n'est rien d'autre qu'une transition)...avec l'épilogue comme un pied de nez ! De plus, McDonald écrit très très bien, ce qui ne gâche rien !:)Zedd

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Lunes d'Encre a écrit :C'est vendredi que Ian McDonald signe à la librairie Scylla Le Fleuve des dieux, évidemment, mais aussi Roi du matin, reine du jour et tous les titres que Xavier Vernet aura réussi à récupérer, sachant qu'il est un orfèvre en la matière. De 17h00 à 20h00.

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Très bon roman, auquel je suis resté malgré tout un peu étranger, à l'image des Mythagos d'ailleurs. Je ne saurais pas trop dire pourquoi (le sentiment de lire un récit sans doute trop confus à mon goût), mais cela n'enlève rien aux grandes qualités du livre.J'ai préféré la partie contemporaine en raison de l'absence de digressions (du style les passages consacrés au père de l'héroïne dans la première partie). Et puis avec son katana, Enye elle a la classe.:DSi vous avez aimé mes Mythagos, je ne peux que conseiller ce roman.:)

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Jolie couverture pour un ouvrage que j'avais noté voilà quelques années sur ma fameuse liste "un jour je lirai ce livre"... J'aime toujours autant la poésie du titre.

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Oulà, il est tout poussiéreux ce topic ! J'avais été attirée par la poésie du titre, intriguée par le résumé, tentée par la note et la chronique elbakinienne. Je viens de le finir et les impressions qu'il m'a donné sont à la fois si fortes et si fugaces que j'ai du mal à savoir s'il faut attendre que mon avis ait mûrit pour l'exprimer, ou si au contraire je dois le donner à chaud avant que mes impressions ne s' envolent ! (oui, même moi je comprends rien à ce que j'écris, ça doit être l'effet que fait ce livre ^^). Déjà, c'est indéniablement un bon roman. L'auteur a une belle écriture (ou en tout cas une belle traduction), qu'il sait adapter selon les personnages ou le récit. J'étais un peu inquiète de voir la première partie sous forme épistolaire, avec laquelle j'ai un peu de mal, mais c'est très bien passé. C'est très poétique et pourtant je n'y trouve pas ce côté contemplateur que j'y attendais/redoutais : le récit (notamment avec Jessica et Enye) ne manque pas de piquant et d'action malgré quelques petites longueurs. Par contre, il est facile de s'y perdre, de ne pas tout comprendre du premier coup et je dirais que c'est une lecture à savourer à tête reposée sans quoi on loupe pas mal de subtilités. La magie est très originale. La perception qu'on en a évolue avec la complexité de l'histoire, au fil des pages, d'abord avec la vision très mystique d'Emily puis de plus en plus fouillée voire scientifique, sans pour autant perdre son aura de mystère. C'est aussi un super portrait de femmes, pas toujours attachantes, mais complexes et crédibles, à la fois différentes et semblable dans leur attirance, leur déni, leur combat face à elles-même et à la magie, au monde qui les entoure.Bref, pas toujours très accessible mais une belle oeuvre à découvrir ! :)

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Roi du matin, reine du jour, lu suite à une allusion faite par No'wens sur un autre sujet est un livre écrit avec talent et maîtrise par un auteur mettant un style travaillé au service de trois histoires appartenant chacune à un genre distinct (fantastique, fantasy, science-fiction teintée de nuances très mangas) mais brassant des thèmes communs liant trois générations d'irlandaises complexes, tourmentées et crédibles. Si selon sa sensibilité et ses préférences le lecteur sera davantage convaincu par l'un ou l'autre de ces récits, force est de constater qu'ils n'en possèdent pas moins une profondeur et une complexité méritant lecture attentive et n'étant pas dans leur thématique, sans rappeler la forêt des Mythagos. Une lecture exigeante qui m'aura moins charmé que l'envoûtant et inquiétant bois des ryopes mais qui vaut le détour.

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Je l'ai fini hier et mon avis rejoins celui de No'wens et de la critique (d'ailleurs j'aurais mis exactement la même note.J'ai été plus que charmée par ce roman et par l'écriture de Ian Mcdonald qui a su s'adapter chaque point de vue et d'époque pour nous donner un style différent à chaque fois. C'est un régal à lire avec des pointes d'humour. Chaque héroïne m'a touché et captivé, j'ai été complètement happé par l'histoire. Pour moi il n'y a que deux défauts: dans l'histoire d'Emily, les passages sur la comète dont on aurait pu se passer, et dans la dernière partie consacrée à Enye ou j'ai été par moment perdu dans la chronologie des différentes scènes. Malgré tout je n'ai pas préféré la seconde partie s’intéressant à Jessica, au contraire c'est sans doute la moins emballante à mes yeux, même si je l'ai adoré. Je dirais plutôt que c'est la première qui m'a le plus emportée. Après chacune sont excellente et je ne peux recommander que la lecture de ce superbe roman.