http://www.elbakin.net/edition/16990-Un ... eu-GaboritMise à jour à la parution Critique d'Aléthia
), ça me semble une bonne occasion de me remettre à ses écrits.6
D'abord 9 puis 8,5... j'ai halluciné? :huh:Je clique sur la nouvelle critique: la note est de 9.Je clique sur les autres oeuvres de l'auteur...Je re-clique sur la nouvelle critique: la note est de 8,5.Tout ça en 2 minutes (oui je sais je suis foufou...)Bon rien de grave hein, c'est juste pour parler (écrire)
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On a avait parlé 
donc sa chronique n'est pas une surprise mais je viens ajouter mon enthousiasme à celui d'Aléthia. Après mon avis très positif sur les Chroniques du Soupir, ces quelques nouvelles qui nous replongent dans l'univers si envoutant de Mathieu Gaborit furent un excellent moment de lecture au retour des Imaginales. Maintenant en ayant discuté aussi avec quelqu'un qui n'accroche pas je dirais que c'est un peu comme Bankgreen par exemple. Gaborit on peut ne pas accrocher mais quand on aime c'est de la lecture plaisir assurée.
donc sa chronique n'est pas une surprise mais je viens ajouter mon enthousiasme à celui d'Aléthia. Après mon avis très positif sur les Chroniques du Soupir, ces quelques nouvelles qui nous replongent dans l'univers si envoutant de Mathieu Gaborit furent un excellent moment de lecture au retour des Imaginales. Maintenant en ayant discuté aussi avec quelqu'un qui n'accroche pas je dirais que c'est un peu comme Bankgreen par exemple. Gaborit on peut ne pas accrocher mais quand on aime c'est de la lecture plaisir assurée.9
Un très bon recueil qui m'a fait replonger avec plaisir dans l'univers de M. Gaborit. Au travers de personnages et de styles différents, on retrouve à chaque fois la patte de l'auteur.J'ai un peu moins appréciée les 2-3 dernières nouvelles, mais l'histoire de la méduse et celle du pilleur de cadavres, en particulier, sont excellentes.L'interview située en fin de volume est très intéressante, ce qui ne gâte rien !:)
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http://www.editions-actusf.fr/mathieu-g ... ive-heliosEt au passage la couverture est juste magnifique (du moins je trouve) !
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Je suis en pleine lecture de D'une rive à l'autre dans la réédition chez Hélios (dont la couverture est effectivement superbe) et, pour le moment, ça me plaît bien. En bon fan de l'Harmonde, j'ai pris les nouvelles dans le désordre afin de pouvoir commencer par "Songe ophidien" : quel plaisir que ces retrouvailles avec l'univers d'Agone, entre le pays des Méduses, la magie typique de cet univers et la révélation sur un personnage important des Chroniques des Crépusculaires ! Voilà qui est beaucoup plus satisfaisant que la récente republication maladroite par Mnémos de textes du jeu de rôle dans La Confrérie des bossus."Naissances" m'a fait découvrir l'univers des Chroniques des Féals, que je ne connaissais pas du tout (à part quelques articles sur le jeu de rôle dérivé). La nouvelle m'a confirmé dans l'idée que cet univers est trop sombre pour moi, et la fin m'a un peu laissé sur ma faim, mais ça se laissait lire.J'ai été mieux convaincu par "Le Vitrail de jouvence", présenté (à raison, pour ce que je peux en savoir) comme préfigurant l'univers des Féals, avec les factions liées aux différentes créatures fantastiques. La fin ne m'a pas vraiment plu, mais l'univers et les personnages étaient intéressants."Aux frontières de Sienne" m'a beaucoup plu par son postulat original (avec le rôle confié à l'odeur des morts) et par sa chute très réussie !"L'Etreinte de Babylone", quoique un peu sombre (mais le thème s'y prêtait bien), met en place une belle ambiance et développe bien ses deux personnages principaux, avec là encore une fin réussie (quoique... sombre, comme tout le reste).J'en suis là pour le moment, mais c'est déjà assez pour que je ne risque pas de regretter mon achat. J'incline à penser que ce recueil peut constituer une bonne petite introduction aux univers de Mathieu Gaborit pour les gens qui ne les connaissent pas du tout (même si les premiers textes me semblent un tantinet trop "noir c'est noir").
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Je reviens ici quelques jours après avoir terminé le recueil, qui se lit vite. Et donc, après lecture complète, je suis toujours aussi convaincu.Un mot sur les nouvelles que je n'avais pas encore commentées :"Un passé trompeur" : très courte nouvelle steampunk reposant sur une idée toute simple mais bien trouvée (et qui aurait souffert d'être étalée sur plus de pages, je pense)."Mime" : une des nouvelles les plus sombres du recueil, mais aussi l'une des plus intéressantes pour moi, au sens où elle met en scène un type d'univers qu'on n'est pas habitué à lire sous la plume de Gaborit : du fantastique contemporain proche de la SF politique, et qui frôle parfois le Damasio dans ses thèmes et ses réflexions sous-jacentes (en plus court et en plus classique dans l'écriture, mais en tout aussi émouvant en ce qui me concerne)."Involution" : une nouvelle de space opera mystique qui m'a moins convaincu. Elle a davantage des allures de clip que d'intrigue vraiment approfondie et ses personnages n'ont pas vraiment de profondeur (ou alors ils sont trop inaccessibles). Pour le coup, c'est l'inverse de "Un passé trompeur" : il aurait peut-être fallu accorder plus de pages à l'histoire pour donner davantage corps à l'intrigue et aux personnages. (Je dis ça en partie parce que Gaborit explique dans l'entretien que l'univers devait au départ aboutir à quelque chose de beaucoup plus ample.)L'entretien avec Gaborit en fin de volume est très intéressant, comme tout ce que j'ai pu lire de cet auteur : j'apprécie beaucoup sa réflexion sur son travail. C'est le genre d'entretiens que j'aimerais trouver dans davantage de livres de SF/fantasy/fantastique.Bref, même si toutes les nouvelles ne m'ont pas convaincu au même degré, ce qui est inévitable, je suis content de cette lecture, et je pense qu'elle peut donner une bonne première idée des univers de Gaborit à quelqu'un qui ne l'aurait encore jamais lu. Il y a de bons univers, variés, et quelques nouvelles bien construites ; dommage que quelques-unes me semblent plus faibles du point de vue de l'intrigue. L'ensemble, sans être glauque, est souvent assez sombre et pessimiste, ce que je trouve dommage d'un point de vue plus personnel (mais ça ne m'a pas arrêté).
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Celle là je peux en parler un petit peu puisqu'à l'origine c'est moi qui l'ai édité dans l'anthologie Arcane. Mathieu avait hérité de la Maison Dieu. Mathieu a en fait cannibalisé un projet de roman avorté pour cette nouvelle, effectivement (il semble qu'il en ait beaucoup dans ses cartons malheureusement)."Involution" : une nouvelle de space opera mystique qui m'a moins convaincu. Elle a davantage des allures de clip que d'intrigue vraiment approfondie et ses personnages n'ont pas vraiment de profondeur (ou alors ils sont trop inaccessibles). Pour le coup, c'est l'inverse de "Un passé trompeur" : il aurait peut-être fallu accorder plus de pages à l'histoire pour donner davantage corps à l'intrigue et aux personnages. (Je dis ça en partie parce que Gaborit explique dans l'entretien que l'univers devait au départ aboutir à quelque chose de beaucoup plus ample.)
