67
Un agréable moment de lecture en ce qui me concerne. Je suis convaincu par le format court adopté par l'auteure pour traiter le sujet. On gagne en intensité et chaque passage a son importance. Justine Niogret a une plume superbe et une sensibilité très fine en ce qui concerne la psychologie des personnages. Justement, je trouve que c'est là que le format intervient puisqu'il rend l'ensemble plus digeste. C'est tout de même un brin exigent à lire mais un réel plaisir à découvrir.
68
Je vais faire ma mauvaise langue (je n'ai pas lu Mordred mais Chien du Heaume et Mordre le Bouclier) mais je n'imagine pas un seul instant un livre de 600-700 pages avec la densité d'écriture de Justine Niogret. Elle écrit vraiment très bien et l'atmosphère est sublime (du moins de ce que j'en ai lu) mais c'est quand même assez difficile à lire... pour moi j'entends. Un peu trop "onirique" je trouve.
73
Fini et... Clairement ce n'est pas mon type de lecture. J'adore le mythe arthurien et qu'on le torde en tout sens pour en dévoiler de nouvelles facettes, donc de ce côté, plonger dans la tête de Mordred m'a plu. Mais le style... J'ai eu l'impression de "trébucher" sur les phrases de Niogret, de ne pas être en phase avec le rythme du récit. Ça a été une lecture laborieuse pour moi, comme si je nageais à contre-courant. Heureusement que le roman est court !
Memento mori
76
J'ai lu et pas vraiment apprécié Mordred.
J'avais lu et vraiment bien aimé Chien du Heaume, sa suite était sympa mais sans plus. Ici c'est une déception. Peut-être parce que j'attendais totalement autre chose. Mais il ne se passe pas grand chose tout le long du roman, j'ai l'impression que l'histoire ne décolle jamais vraiment (à part peut-être sur la toute fin). Je n’attendais pas forcément de quelque chose d'absolument épique, mais d'au moins un peu plus vivant.
Là entre Mordred qui est presque entre la vie et la mort une bonne partie du roman et les autres personnages, déjà peu nombreux, qui sont au final comme effacé je trouve difficile de s'y accrocher. En plus le mythe arthurien est presque là pour faire joli, tant il est peu utilisé ici.
Pour moi la seule bonne chose que je retiens de ce roman c'est la plume de Justine Niogret toujours aussi somptueuse.
Le reste n'a pas eu grand intérêt pour moi.
J'avais lu et vraiment bien aimé Chien du Heaume, sa suite était sympa mais sans plus. Ici c'est une déception. Peut-être parce que j'attendais totalement autre chose. Mais il ne se passe pas grand chose tout le long du roman, j'ai l'impression que l'histoire ne décolle jamais vraiment (à part peut-être sur la toute fin). Je n’attendais pas forcément de quelque chose d'absolument épique, mais d'au moins un peu plus vivant.
Là entre Mordred qui est presque entre la vie et la mort une bonne partie du roman et les autres personnages, déjà peu nombreux, qui sont au final comme effacé je trouve difficile de s'y accrocher. En plus le mythe arthurien est presque là pour faire joli, tant il est peu utilisé ici.
Pour moi la seule bonne chose que je retiens de ce roman c'est la plume de Justine Niogret toujours aussi somptueuse.
Le reste n'a pas eu grand intérêt pour moi.
77
Kaellis a écrit :Mais le style... J'ai eu l'impression de "trébucher" sur les phrases de Niogret, de ne pas être en phase avec le rythme du récit. Ça a été une lecture laborieuse pour moi, comme si je nageais à contre-courant. Heureusement que le roman est court !
C'est aussi mon impression avec elle. Je n'ai lu que Chien du Heaume, et ça ne m'a franchement pas encouragé à lire la suite. Je la voyais souvent citée au côté des auteurs que j'aime (Jaworski, Damasio, Platteau, etc.), mais on n'est pas dans la même division. Il y a la même ambition, mais pas la même réussite.
Elle a certes le mérite de proposer une fantasy alternative, plus sombre, plus axée sur les personnages que sur l'histoire, mais ça ne fonctionne pas vraiment. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, celle-ci semble même aléatoire. Il lui manque le souffle romanesque que les auteurs "à plume" cités plus haut ont su préserver.
Quant au style littéraire que je vois vanté ici ou là, je le trouve au contraire assez lourd. Ses comparaisons et ses métaphores, par exemple, ne fonctionnent pas. Elles sont recherchées, mais c'est de la recherche assez forcée, pas instinctive, pas juste. C'est la fantasy qui tombe dans les travers de la littérature classique, mais j'imagine qu'on devait bien en arriver là un jour.
78
Bonjour,
J’ai exactement les mêmes goûts que toi dieter et je trouve ta critique parfaitement bien exprimée. Tu m’enlèves les mots de la bouche. Chien du heaume (je n ai lu que celui-là) est mal bien écrit ???? Pour comparer en regard d’une similaire écriture dense et expressive, avec une véritable ambition psychologique et une claque émotionnelle (selon moi c est très subjectif...) lisez par ex conte de suzelle une nouvelle de jaworski dans janua vera
J’ai exactement les mêmes goûts que toi dieter et je trouve ta critique parfaitement bien exprimée. Tu m’enlèves les mots de la bouche. Chien du heaume (je n ai lu que celui-là) est mal bien écrit ???? Pour comparer en regard d’une similaire écriture dense et expressive, avec une véritable ambition psychologique et une claque émotionnelle (selon moi c est très subjectif...) lisez par ex conte de suzelle une nouvelle de jaworski dans janua vera