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Pornarina de Raphaël Eymery. Gilles Dumay nous en a notamment parlé lors du dernier entretien (la parole aux éditeurs). Pour info, c'est le premier roman de l'auteur. Un roman que l'on peut qualifier de "fantasy macabre" et paru, aux éditions Denoël.Voici le résumé ainsi que la couverture : Depuis des décennies, Pornarina ensanglante secrètement l’Europe. Les rares à connaître son existence – les pornarinologues – l’ont surnommée la-prostituée-à-tête-de-cheval. Elle serait coupable de dizaines d’homicides. À plus de quatre-vingt-dix ans, le Dr Blažek est un tératologue renommé. Il vit dans un château fort avec sa fille adoptive : Antonie, vingt-quatre ans. La jeune contorsionniste assiste le docteur dans sa traque obsessionnelle de Pornarina, mais s’éloigne bientôt de son père adoptif, rebutée par l'esprit communément pervers des pornarinologues. Trouvera-t-elle son salut dans la mystérieuse figure de la-prostituée-à-tête-de-cheval? Incroyable voyage au cœur d'une famille Addams européenne, comédie macabre qui ressuscite la grande tradition française du théâtre de Grand-Guignol, Pornarina séduit par son audace littéraire, sa constante inventivité, et explore, sur fond de guerre des sexes, le thème de la mythification des tueurs en série.
J'ai commencé le roman et pour l'instant, j'aime beaucoup. À commencer parce que c'est bien écrit, mais également parce que c'est original. L'auteur a le souci du détail, au plus proche d'une histoire vraie. L'ambiance est glauque, presque gênante et pourtant elle fascine, tout donne envie d'en savoir plus. Elle culpabilise le lecteur d'une curiosité malsaine, d'où l'attrait pour les tueurs(euses) en série. Un début deroman percutant. Une bonne surprise pour le moment. :)

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Non, c'est de "nos jours". Effectivement, j'aurais pu le préciser. Le début est vraiment bien par contre, d'où la moyenne. Puis ça retombe et au final, le sentiment de tourner un peu en rond, de prendre de moins en moins de plaisir. Un grand chaud-froid si je puis dire. En tout cas, âmes sensibles s'abstenir. ^^ L'auteur tient un blog : http://pornarina.blogspot.fr/p/eymery.html Cela peut donner une petite idée de son univers et de ses goûts. À la lecture, l'auteur est vraiment fidèle à ses inspirations et son roman a le mérite de sortir des sentiers battus. Je pense malgré tout que ce genre de livre est réservé a une niche de lecteurs(trices). Les thématiques sont bien traitées est en cela, c'est une réussite. Je pense aussi, ne pas être le meilleur des clients pour ce genre d'ouvrage, j'étais curieux. Cependant, s'il doit y avoir une suite, pourquoi pas, j'avoue que je ne serai pas de la partie.

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Merci pour les précisions. J'ai été voir le lien, qu'il cite Cronenberg ne me surprend pas au vu du pitch. Malgré la note moyenne je note quand même, si j'ai l'occasion de l'emprunter en médiathèque.

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Gillo l'a également lu. Il va peut-être contrebalancer mon point de vue, et/ou ajouter quelques éléments. Je ne suis pas encore très à l'aise avec les critiques ou avec les notes. D'ailleurs, j'ai hésité longuement avec un 6/10.

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Le résumé comme la couverture donnent bien envie, mais c'est vrai que ta critique refroidit un peu. ^^ Mais je garde le livre dans un coin de ma tête, ça peut toujours faire une "petite lecture" entre deux gros bouquins.

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Tzeentch a écrit :Gillo l'a également lu. Il va peut-être contrebalancer mon point de vue, et/ou ajouter quelques éléments.
Malheureusement, pas trop ! Je ne l'ai pas (encore) terminé et pour tout dire sans trop en dire, ça m'arrangeait de te refiler la chronique... :) Mais bon, ce n'est pas un coup de cœur.

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Pas du même avis que vous.C'est très clivant par contre comme roman je suis d'accord mais c'est une expérience. En gros, si vous aimez les freaks, le glauque et les thématiques sur la chair et la nature de la féminité, vous allez aimer.Sinon, difficile à dire.
Oeuvre malade, déviante, dérangeante, Pornarina a les défauts de ses qualités. Clivant au possible, le premier roman de Raphaël Eymery a l'audace de choisir d'explorer des voies de traverses, peignant en noir et en sang une Europe divisée entre vieux mythologistes et criminologues modernes.

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Je viens de le terminer,

je furète un peu sur le net et franchement, je me dis: tout ça pour ça !

C'est une lecture qui globalement m'a énervé, c'est déjà pas mal le but d'une oeuvre c'est de provoquer une réaction. Pour moi elle est clairement négative. Je ne trouve pas ça si déviant, ni si provoquant que ça, je trouve que c'est plutôt grotesque. Trop de grosses ficelles dans la trâme, trop de promesses non tenues.

Du 4ème de couverture, à la plus part des chroniques, le texte est vendu comme "Voyez comme je suis déviant, décadant, choquant", mais au final ça ne va pas très loin, ça reste en surface.

Et le style, non je suis désolé ce n'est pas parce qu'on répète 20 fois une image qu'elle passe mieux. Ok a chaque fois qu'il y a du sang, c'est un "éjaculation", à chaque fois qu'il fait chaud, qu'il y a une cheminée c'est "une moiteur utérine, une chaleur intime". On comprends, pas besoin d'en faire des caisses.

Voilà, pour nuancer je vais dire: pas pour moi !