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Epineux et inépuisable, c'est sûr ! Ça fait déjà un bien fou d'entendre ces quelques témoignages et conseils. La question des échelles, notamment, qui m'a parfois causé des angoisses : "là je m'acharne sur deux phrases mais si ça se trouve c'est toute cette partie qui est inutile, ou alors toute la seconde moitié de l'histoire part dans une mauvaise direction !"Autres angoisses existentielles que je serais curieux de voir abordées plus tard :- Quand s'arrêter de corriger ? Personnellement j'ai l'impression que chaque fois que je relis une de mes productions, si courte soit-elle, je peux toujours trouver quelque chose à corriger, je ne suis jamais vraiment content. J'ai l'impression que ce n'est pas moi qui décide que le texte est terminé car satisfaisant, mais que ce sont des hommes en blanc qui m'emportent tout baveux tandis que j'écume "Maaaais c'est encore mauvaaaiiis..." (*)- Vos intentions versus ce que l'éditeur veut. Ou bien : vos corrections en fonction du texte que vous voulez obtenir, versus : les corrections en vue de ne pas se faire jeter par les éditeurs. J'angoisse souvent en me disant que les éditeurs risquent de ne pas comprendre ou de mépriser ce que j'ai voulu faire, soit par malentendu soit par différence de culture littéraire (pas les mêmes goûts, pas les mêmes références, pas la même esthétique). Cela dit, je suppose que tout ça fait partie de ce qu'on appelle une ligne éditoriale, tout simplement.(* Cette phrase contient par bonheur une part d'exagération à visée comique.)Sylvadoc a écrit :Nouveau sujet épineux !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Emi ... orrections
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Je crois que ça dépend beaucoup des tempéraments. Certains auteurs sont des perfectionnistes qui reprennent constamment leur texte, j'avoue avoir plutôt la tendance inverse et vouloir me débarrasser vite des corrections pour envoyer le texte au bêta-lecteur ou à l'éditeur, et me reposer ensuite sur leur avis pour reprendre ce qui coince. Il y a un moment où, à force de reprendre le texte, je ne peux plus le voir en peinture et je dois m'en détacher. Mais je connais d'autres auteurs qui effectivement ont beaucoup de mal à s'arrêter de corriger. C'est peut-être là justement qu'un regard extérieur est utile.Tybalt a écrit :Autres angoisses existentielles que je serais curieux de voir abordées plus tard :- Quand s'arrêter de corriger ? Personnellement j'ai l'impression que chaque fois que je relis une de mes productions, si courte soit-elle, je peux toujours trouver quelque chose à corriger, je ne suis jamais vraiment content. J'ai l'impression que ce n'est pas moi qui décide que le texte est terminé car satisfaisant, mais que ce sont des hommes en blanc qui m'emportent tout baveux tandis que j'écume "Maaaais c'est encore mauvaaaiiis..." (*)
Vaste question aussi. D'où l'importance de trouver le bon éditeur, celui qui va non seulement faire retravailler le texte mais aussi comprendre l'intention, la démarche. Et c'est là entre autres, effectivement, qu'intervient la notion de ligne éditoriale. Personnellement j'ai eu la chance de ne jamais rencontrer ce genre de problème, mais la question du bon éditeur à cibler pour qu'il comprenne et sache traiter le texte n'est effectivement pas simple (j'ai encore eu à me la poser tout récemment, ça peut être un sacré casse-tête). Mais ce n'est pas tant une question de "se faire jeter" qu'une question d'adéquation. Idéalement, le choix d'un éditeur, c'est aussi une rencontre avec une personne, qui a sa subjectivité, sa vision des choses qui collera plus ou moins bien avec la nôtre.Merci pour ces retours/suggestions, nous en prenons bonne note !Tybalt a écrit :- Vos intentions versus ce que l'éditeur veut. Ou bien : vos corrections en fonction du texte que vous voulez obtenir, versus : les corrections en vue de ne pas se faire jeter par les éditeurs. J'angoisse souvent en me disant que les éditeurs risquent de ne pas comprendre ou de mépriser ce que j'ai voulu faire, soit par malentendu soit par différence de culture littéraire (pas les mêmes goûts, pas les mêmes références, pas la même esthétique). Cela dit, je suppose que tout ça fait partie de ce qu'on appelle une ligne éditoriale, tout simplement.
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@Aslan : ahaha!
J'ai beaucoup aimé :DPlus sérieusement, nouvel épisode !> http://www.elbakin.net/fantasy/news/Emi ... -une-sceneLionel Davoust a écrit :En d’autres termes, il s’agira de maximiser son ROI sur le temps consacré à la production de contenus originaux visant des cibles bien établies dans une segmentation littéraire, afin d’obtenir un indéniable plus-produit apte à satisfaire tous les partenaires économiques de la chaîne du livre
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J'écoute toujours avec autant de plaisir cette émission depuis ses débuts. Un quart d'heure, deux fois par mois, je pense que les concepteurs ont trouvé la bonne formule.C'est insuffisant pour faire le tour complet d'une question mais assez pertinent pour soulever les problèmes, aiguiller la curiosité de l'auditeur. Et deux semaines plus tard, zoom sur tout à fait autre chose. Bien vu aussi ! Cela évite la lassitude.Parfois, j'ai oublié le jour-même ce dont il était question, d'autres fois, ça fait tilt et je pense à des exemples concrets, pas toujours d'ailleurs dans le strict domaine de la Fantasy.Et si ensuite, on veut se référer à un de ces aspects de la création, les numéros sont toujours en ligne.Bref, tout s'arrête un jour, mais j'espère que ce sera le plus tard possible pour cette émission. 
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Merci beaucoup pour votre retour ! Nous notons la suggestion, comme toutes celles qui nous sont faites ici.Cela étant, je n'ai pas d'expérience personnelle en la matière mais il me semble que c'est davantage du ressort de l'illustrateur que de l'auteur. En tout cas, au minimum, quelque chose qui se discute avec l'éditeur après acceptation du manuscrit. Je ne crois pas qu'on attende d'un auteur qu'il soit capable de réaliser lui-même une carte parfaite.Gilderoy a écrit :Bonjour je vous remercie pour cette émission qui donne beaucoup de réponse et d'astuce.Est ce qu'il serait possible de faire une émission sur la cartographie, utilité et comment la réaliser, surtout quand on est pas bon en dessin. MERCI
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Je n'aime pas le choix du terme : bêta lecteur. Ça fait tellement l'A/B Testing de l'écriture : livre bleu, vert ou rouge. Une autre nomination possible ? :sifflote:J'aime bien la vision de Laurent Genefort : un "bêta lecteur" (je n'aime vraiment pas) adapté à l'écrivain qui aura le souci de voir les incohérences, sera capable de creuser et auquel on sera capable de faire une explication de texte.C'était intéressant d'avoir ce retour de professionnels. Surtout lorsque l'on voit beaucoup de plateformes comme Wattpad qui fleurissent sur le net; où l'écriture se fait un peu au fil de de l'eau et entrecoupée par les commentaires des lecteurs : bêta testeurs de masse.
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J'avoue qu'en 18 ans passés dans le domaine de l'édition, je n'ai jamais entendu d'autre expression pour les désigner. C'est vraiment passé dans le langage courant, me semble-t-il.Merci pour ce retour !Sel a écrit :Je n'aime pas le choix du terme : bêta lecteur. Ça fait tellement l'A/B Testing de l'écriture : livre bleu, vert ou rouge. Une autre nomination possible ?
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