Bon, mon message initial n'est pas passé, je reprend.Je vais faire une moyenne entre les 7 premiers messages : j'ai aimé, parce que c'était court, pas plus surprenant dans les grandes lignes grâce au côté historique, et on s'attache à voir grandir Boudicca, pas facile de devenir femme, reine, guerrière tout ça tout ça. Et elle est bien entourée, des personnages secondaires qui ont de ces répliques !

Je l'ai enfin lu, et j'ai beaucoup aimé. Je n'ai pas ressenti cette impression de froideur et de détachement, à laquelle certains d'entre vous ont fait allusion. Au contraire, j'ai été très sensible au côté "retenu", qui convient à un personnage violent, tragique, et pas vraiment à l'aise avec les mots, surtout quand ceux-ci exprimeraient des émotions et dévoileraient une intimité.J'ai bien aimé aussi réfléchir à cette occasion à ces différentes façons d'être femme qu'incarnent Boudicca, Jousse, Ysbal et Cartimandua. En somme, je l'ai aimé pour des raisons très différentes de celles qui m'ont fait apprécier Royaume de vent et de colères, mais cela ne me porte que davantage à attendre avec impatience le prochain roman de cet auteur très prometteur.

Une lecture très agréable que celle de Boudicca. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, intrigué par son premier roman mais n'ayant jamais sauté le pas pour le posséder. Celui-ci me faisait de l'oeil dès sa sortie. Malgré tout il faut faire des choix et j'ai profité de la fameuse promotion numérique pour me le procurer. Il mérite largement plus que les 0.99€, j'avoue que je regrette un peu de ne pas l'avoir pris un peu plus cher :oOn part quand même à la découverte d'un destin d'exception ! Je n'avais jamais entendu parlé de la Reine Boudicca et ce voyage rétrospectif romancé a été une très agréable surprise. Un court roman mais un roman puissant, chaque mot semble être choisi avec une attention délicate pour appuyer la volonté "bibliographique" sur ce personnage historique haut en couleurs. Un destin exceptionnel dépeint avec brio. La montée en puissance de Boudicca, passant d'une jeune enfant perdue dans un Monde d'adulte qu'elle ne connaît pas à la régente d'une île luttant contre l'envahisseur est extrêmement enivrante. Chaque personnage qui l'entoure a un rôle à jouer même minime dans cet apprentissage de la vie.Pour autant j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose à ce court roman. L'ambiance celtique ne m'a pas autant pris qu'en lisant un Jaworski alors que Boudicca foisonne de références. On sent un véritable travail de recherches. Peut-être par le manque profond de descriptions, de paysages ? On entre dans un lieu sans vraiment en connaître la teneur, l'action s'y déroule et on y ressort en un instant. Vu la jolie plume de l'auteur, je n'aurai pas craché sur quelques descriptions des paysages de la Brittania :lol:JL Del Socorro a quand même su me taper dans l'oeil. Boudicca est une reine et une femme au destin exceptionnel qui a su trouver grâce sous l'écriture de l'auteur. Après cette lecture, je pense sincèrement me procurer son premier roman et m'intéresser grandement à ces écrits.

J'étais un peu surpris que Royaume de vent et de colère sorte en poche. Est-ce que vous pensez qu'on a une chance d'avoir celui-ci également en poche ?

Sûrement l'année prochaine ou courant 2019, ça semble être la norme : deux ans / trois ans.

Le poche est arrivé avec une couverture, différente. http://www.elbakin.net/fantasy/roman/boudicca-5149

C'est moi ou la couverture est...moyenne on va dire

verseb a écrit :C'est moi ou la couverture est...moyenne on va dire

Elle est heu... Disons qu'à mon sens elle dessert complètement le roman.

On est d'accord:DClair qu'il faudra pas compter sur l'achat compulsif dû à la couv...

Moi je ne la trouve pas si mal, cette couverture. Un peu too much sur les peintures corporelles, mais franchement ce n'est ni la plus laide ni la plus pompier qu'on ait pu subir ces derniers temps en fantasy. Et puis elle est pleinement dans le sujet : une reine née pour la guerre, farouche, qui ne s'en laisse pas conter.

Je suis assez d'accord avec Tybalt, en ce qui me concerne :-).

C'est moi ou cette Boudicca a des airs de Tilda Swinton ?

Teclis a écrit :C'est moi ou cette Boudicca a des airs de Tilda Swinton ?

Ce n'est pas très sympa pour Tilda.

Et puis elle est pleinement dans le sujet : une reine née pour la guerre, farouche, qui ne s'en laisse pas conter.

Là-dessus, on est d'accord, c'est la même approche que celle du grand format chez ActuSF. Mais je pense que ce qui dérange chez ceux qui ne la trouvent pas terrible, c'est avant tout l'exécution, pas la thématique.

Ah oui, la thématique est parfaitement respectée, là-dessus rien à dire. La couverture résume très bien le roman.Et comme tu dis Gillossen, c'est plutôt l'exécution qui me fait tiquer - mais les goûts et les couleurs... Ce qui ne me plaît pas accrochera sans doute d'autres personnes, et tant mieux d'ailleurs.

Gillossen a écrit :

Teclis a écrit :C'est moi ou cette Boudicca a des airs de Tilda Swinton ?

Ce n'est pas très sympa pour Tilda.

Et puis elle est pleinement dans le sujet : une reine née pour la guerre, farouche, qui ne s'en laisse pas conter.

Là-dessus, on est d'accord, c'est la même approche que celle du grand format chez ActuSF. Mais je pense que ce qui dérange chez ceux qui ne la trouvent pas terrible, c'est avant tout l'exécution, pas la thématique.

Je ne me prononcais effectivement pas sur le fond n'ayant pas lu le roman.Bon, on est loin des crimes contre l'humanité de Paternoster quand même...

Dites-vous que sur la couverture du poche, l'auteur a encore moins son mot à dire que pour celle du grand format.

Cela j'en suis bien consciente, et je m'en désole régulièrement !

Bon, autant j'avais adoré Royaume de Vent et de colère, autant ce roman là m'a laissé un peu indifférent...Pourtant l'auteur est toujours aussi excellent dans son style d'écriture très particulier qui fait mouche avec des paragraphes très court. Mais contrairement à son précédent roman, je n'ai pas du tout accroché au personnage principal, alors qu'a l'inverse dans Royaume de vent et de colère, tous les personnages principaux sont réussis. L'histoire de Boudicca ne m'a rien suscitée.Et puis comme cela a déjà été dit plus tôt, la couverture aussi n'est vraiment pas fameuse...Par contre, la petite nouvelle à la fin est vraiment géniale. Une vrai cerise sur la gâteau.Même si j'ai moins aimé ce roman, l'auteur fait clairement parti des personnalités à suivre de la fantasy Française.

Bon, autant j'avais adoré Royaume de Vent et de colère, autant ce roman là m'a laissé un peu indifférent...

Indifférent, c'est le mot ! Je ne me suis rendu compte que j'avais oublié de donner mon avis qu'en rédigeant celui d'un autre livre que je viens de finir c'est dire si Boudicca m'a peu marqué. Ce n'est pas que ce livre est mauvais (par contre beaucoup trop court) mais il ne sert à mon sens absolument à rien. J'ai déjà lu plusieurs livres traitant de Boudicca et ils étaient toujours beaucoup plus touffus et intéressants. La micro-dose de magie apportée à la légende de Boudicca n'apporte absolument rien et je ne comprends pas pourquoi Del Socorro s'est senti obligé de conter cette histoire qui l'a déjà été plusieurs fois par le passé par des gens qui étaient visiblement plus inspirés que lui sur le sujet.

À la lecture des avis précédents, je me sens obligé de préciser que je n'avais lu aucune fiction sur Boadicée avant celle-ci.

J'ai lu Boudicca juste après Royaume de vent et de colères et j'en ai également pensé beaucoup de bien, même si le fait d'axer le récit sur un personnage principal et ayant réellement existé borne les éléments scénaristiques que peut déployer l'auteur. Le récit est rythmé - ça tient à son style d'écriture - et j'ai apprécie le fait qu'il énonce sa documentation en fin d'ouvrage, même si la prétention à l'exactitude historique peut faire sonner faux certains dialogues teintés de mentalités contemporaines si on a - malgré soi - tendance à pinailler là-dessus.

Pas une grosse claque mais une lecture agréable. Ça m'a donné envie de lire Je suis fille de rage.