Dragon Ball Z. C'est la seconde " moitié " de Dragon Ball, beaucoup plus axé bastons à rallonge que humour. C'est plaisant, mais jusqu'à un certain point, après, c'est répétitif au possible. Sinon, j'ai trouvé un article très intéressant sur RAVE, et plutôt objectif apparemment.
RAVE the Groove Adventure L'année dernière, le shônen Glénat de l'année avait été Hôshin Engi rebaptisé pour l'occasion " HOSHIN l'investiture des dieux ". Cette année, l'éditeur grenoblois a la main mise sur un nouveau manga pour garçons : Rave the groove adventure du mangaka MASHIMA Hiro. Titre dévastateur rivalisant avec Naruto ou simple shônen basique qui sombrera dans les oubliettes du genre ? Au commencement il y avait Haru, un jeune garçon de 16 ans vivant avec sa sœur de 20 ans. Privé de pouvoir matriarcale et patriarcale (sa mère est décédée étant petit et son père a quitté son île natale il y a de nombreuses années), Haru a néanmoins su grandir tout en respectant son entourage et en restant un garçon au caractère agréable et au grand cœur. Il n'aurait jamais pu prédire qu'il allait quitter Garage Island suite à une pêche étrange. Alors qu'il pensait dévorer un poisson pour le repas du soir, c'est une sorte de bonhomme de neige (que tous les protagonistes du manga s'accordent à décrire comme étant un chien) qui se trouve dans son épuisette. Pris de pitié pour l'animal (?), Haru l'emporte chez lui et lui fait une place dans sa petite famille. Un jour après la découverte de la bestiole friande de sucrerie, Haru apprend son véritable nom : Plue. C'est Shiba un vieillard nouvellement débarqué sur l'île qui lui révèlera tout ça. Plue est en fait un animal mystique gardien de l'épée sacrée : Rave. Il y a 50 ans, Plue s'était battu aux côtés de Shiba pour anéantir une entité maléfique désireuse de mettre le monde à sa botte : le Dark Bring. Une terrible bataille avait eu lieu mettant fin aux agissements de la DarkBring mais dispersant également le pouvoir de Rave au 4 coins du globe. Plue s'était évanoui dans la nature et avec lui les 4 pierres sacrées représentantes de Rave. Mais aujourd'hui l'influence du Dark Bring semble revenir des enfers, des personnes mals intentionnées bénéficient de pouvoirs maléfiques et sont prêtes à tout pour repartir dans une guerre dont l'enjeu serait le monde. Une fois Plue retrouvé, Shiba va devoir affronter un "Demon Card", un envoyé du mal sous l'emprise du Dark Bring. N'étant plus tout jeune il sera incapable de faire face à cet homme dont la peau est une véritable armure d'acier. Guidé par ses bons sentiments Haru va prendre la suite du combat et va pulvériser son adversaire à l'aide d'un artefact de Rave : une minuscule épée qui lui permet une fois tenue en main de provoquer une explosion à chaque coup de poing. Dorénavant il sait que le destin l'a choisi et qu'il devra parcourir le monde pour rechercher les 4 autres morceaux de Rave, d'autant plus qu'il a brisé l'épée de Shiba (l'Eisenmeteor) lors de son dernier combat et qu'il se sent maintenant redevable, prendre sa suite est donc très logique. Avec Plue, il quitte donc son île natale et la sœur qu'il aime tant pour se lancer dans une immense aventure. "Je reviendrais sûrement". Vous l'avez remarqué en lisant le synopsis précédent, il n'y a pas grand chose d'original dans ce titre. Le héros dont les pouvoirs viennent d'être révélés part en quête initiatique avec un compagnon (ici Plue qui est peut être le seul héros original du récit) et va trouver sur sa route de nombreux combats ou d'autres personnages qui vont l'accompagner par la suite. Sa force va bien sûr aller crescendo et il va devoir se surpasser pour mériter le titre de héros suprême du manga. Ses multiples affrontements (qui restent "courts" par rapport aux habitudes du genre) vont l'amener à se dépasser et à trouver des nouvelles techniques pour venir à bout de ses adversaires ayant tous une spécificité que leur confère le Dark Bring. L'un maîtrise les illusions, l'autre se transforme en gaz pour attaquer, une autre utilise la musique pour destabiliser ses opposants etc. Comme tous les héros de shônen, Haru ne restera pas seul très longtemps, dès le volume deux il rencontrera une jeune fille amnésique du nom d'Elie qui se bat à l'aide de ses "Ganz Tongfa" (des tongfa mitraillettes peu précises mais efficaces) et qui a une passion pour les jeux d'argent - on se rendra compte bien plus tard que ses possibilités vont bien au delà de tout ça et qu'un grand pouvoir latent est en elle, reste à savoir pourquoi. Viendra ensuite le charismatique Musika qui transforme son collier gotique en une lance particulièrement dévastatrice lorsqu'il l'utilise. Les ennemis arrivent tous au rythme d'un par volume en moyenne et ne débordent pas de "groove attitude". Si un soin particulier à été accordé aux protagonistes de ce manga on ne peut pas en dire autant de leurs premiers ennemis qui sont très laids. Evidemment, ce ne sont que des pions et plus on avancera dans l'histoire (à partir du volume 4) plus les véritables instigateurs de ce complot mondial seront révélés et ceux là seront plus originaux et moins ridicules d'aspect (mention très bien à Sieg Hart par exemple). - Haru peut parfois avoir beaucoup de classe - Le monde de Rave est quant à lui un peu moins ordinaire. Cet univers fantasy est teinté de modernité si on en juge par le dernier portable à la mode de Musika. Les gens roulent en moto ou jouent à la gameboy (ou la GP32 on sait pas) mais les duels à l'arme blanche sont toujours d'actualités. Les jeunes se distinguent aussi par leur look atypique complètement en résonance avec la mode actuelle. Haru porte des vêtements proche de ceux du héros de FF8 (qui est, il faut bien l'avouer assez classe), Musika a opté pour un style gothique qui renforce son côté mystérieux, Elie ressemble de son côté aux japonaises moderne en arborant haut talon et mini jupe (j'ai toujours rêvé d'être commentateur de mode, mangajima réalise tous mes rêves). L'identité propre du monde de ce manga vient également du nom des lieus ou des personnages qui sont pour la plupart en relation avec le monde musical : Haru quitte garage Island pour aller à punk street en passant par hip hop town. Particularité amusante même si on avait déjà pu trouver cette idée dans le monde imaginaire de Bastard ! . Les affrontements peuvent paraître un peu ternes et manquent un peu de dynamisme par rapport aux grands titres du genre tel Naruto, Hunter X Hunter ou encore One Piece. Haru est certes puissant mais Mashima n'arrive pas à nous captiver lors des phases d'action et c'est plutôt un défaut pour une œuvre de ce genre et ni les ennemis ni l'enjeu de ces combats ne rattrapent cet inconvénient. Pourtant l'idée de départ n'est pas mauvaise, un peu comme son grand frère One Piece, nous n'assistons pas à une succession de pouvoirs psychiques ou affrontements physiques purs comme dans Dragon Ball mais plutôt à un match contre des adversaires ayant chacun sa particularité. Autant dire que la force ne suffira pas pour Haru et qu'il devra redoubler d'ingéniosité afin de prendre le dessus. Hôshin Engi a fait de ce genre de rencontre sa spécialité et Rave a bien du mal à égaler le niveau de ce manga sur cet aspect malgré l'épée magique d'Haru qui peut changer de point fort suivant l'artefact utilisé. Mais alors est ce un mauvais Shonen ?! La réponse est non ! Car tous les défauts que j'ai souligné ici vont tout de même en s'améliorant, l'histoire se complique après quelques volumes et on se rend compte que tout n'est peut être pas aussi manichéen qu'on le pense. Les grands chefs agissent dans l'ombre et c'est uniquement lorsque l'auteur s'attardera sur leurs desseins que l'histoire commencera à être intéressante. Des personnages secondaires vont également faire leur apparition et donner un véritable but aux futures batailles du manga. Même les ennemis de Haru vont prendre une plus grande consistance avec bien souvent un passé en rapport avec l'un des héros de la bande du Rave Master. Les dessins ne sont pas non plus repoussants loin de là. Lorsqu'un protagoniste est travaillé, il a le mérite d'avoir du style et l'ont peut plus facilement s'attacher à lui. Mais tous ne bénéficient pas du même soin et cela nous donne au final des personnages assez inégaux (comme on peut déjà le constater dans Shaman King de Takei). L'humour est également de la partie et est entièrement canalisé dans le rôle de Plue le bonhomme de neige (celui là même qui orne les premières jaquettes du manga, d'ailleurs je me demande si Glénat conservera ces jaquettes ou les rendra plus "alléchantes") . Ce petit monstre dont on ne sait rien a toujours le chic pour se placer dans des situations délicates qui nous arracheront beaucoup de sourires. Il n'est tout de même pas catalogué dans le rôle du bouffon car il sauvera parfois Haru de situations difficiles et ce grâce à son courage. On peut également imaginer que son rôle est plus important que ça et que nous le découvrirons uniquement lors de la conclusion de cette saga. Rave est un titre ni bon ni mauvais, il souffre simplement du fait que la concurrence est rude au royaume des shônens. Il comporte beaucoup trop de points communs avec une œuvre comme One Piece pour que l'on ne les compare pas et là, il n'y a pas de doute, Rave ne fait pas le poids face à ce mastodonte du manga. Il est un cran en dessous partout sauf peut être dans l'intérêt que l'on peut porter aux héros (Oda n'a pas créé beaucoup de personnages dont on tombe raide dingue au premier coup d'œil, seul Zoro s'en sort bien dans l'histoire). L'offre actuelle donne une part belle au genre shônens et petit à petit il n'y aura plus de place pour tout le monde et Rave n'a pas la carrure nécessaire pour éviter le banc de touche. On ne s'ennuie pas à sa lecture mais je ne vois rien qui pourrait créer chez le mangafan une énorme dépendance, en tout cas il comblera les fans du genre mais seulement ceux là.
www.mangajima.com/manga/a...s/rave.htm