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La nouvelle saison est déjà bien entamée et je voulais remercier les intervenants qui prennent une nouvelle fois (ou pour la première fois) du temps pour partager idées et réflexions :)
Bref, merci et bonne continuation !

Je me permets un petit mot sur le cliché. C'est Lionel Davoust, il me semble, qui mentionnait que le fait que chercher à expurger totalement un récit de clichés donnerait un résultat tout aussi artificiel qu'un cliché utilisé au premier degré -une remarque qui m'a beaucoup amusée.
Pour reprendre cette expression galvaudée, on est toujours un peu le cliché de quelqu'un -mais heureusement, normalement on se soigne ; les oeuvres où un personnage part cliché et se révèle plus complexe fonctionnent plutôt bien chez moi en tant que lectrice/spectatrice. Le premier épisode (série télé, pas comics) de Umbrella Academy est assez efficace de ce côté, je trouve.
Ce sont les théoriciens du scénario qui se sont penchés sur les différents archétypes, J. Truby (par exemple) rappelle les principaux et leurs fonctions dans un récit. Après, on en fait ce qu'on en veut.

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Très touchant de voir que malgré le succès, ces trois auteurs ont toujours une petite angoisse à l'idée de ne pas réussir, de décevoir les lecteurs. Un bon moteur pour se dépasser !

J'ai beaucoup apprécié le passage sur les bêta-lecteurs qui montre que ce métier n'est pas entièrement solitaire et que des avis extérieurs (choisis) pas forcément ultra positifs enrichissent le projet. Je n'en avais pas conscience à ce point.

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Eh bien ! Moi qui, il y a encore un an ignorais tout de ce mal qui serait susceptible de nous atteindre tous en somme, :vengeance: me voilà bien renseigné !

Cette émission fait partie de celles que je réécouterai avec plaisir. Parce que 15 minutes, même si l'on a autre chose à faire, ça passe vite.

En tous les cas, bonne année à toute l'équipe !

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Bonne année à tous, et merci pour vos retours !

Pour rebondir sur ce qu'a écrit Lhénée, pour moi l'écriture n'est vraiment pas un travail solitaire. Dès le stade du synopsis, souvent, je parle de mes histoires avec des éditeurs, des directeurs de collection potentiels. Parfois, aussi, c'est une discussion avec un éditeur ou un directeur d'ouvrage qui va me lancer dans l'écriture d'un roman (Porcelaine est né ainsi, par exemple). Il y a aussi bien sûr les bêta-lecteurs (et les grandes discussions au café sur les pistes à développer ou pas dans un roman). A côté de ça, il y a forcément les longues plages de temps où je me retrouve seule face à mon ordinateur, à mon traitement de texte et à mes personnages - le moment du saut dans le vide, qui reste solitaire (et assez nocturne, dans mon cas^^). Voilà, j'essaye de trouver un équilibre entre tout ça !

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J'adore l'intervention de Mélanie Fazi :D

J'avoue être ultra réticent à la formalisation des synopsis. Mais ça c'est mon côté rebelle, à ne pas aimer suivre les normes. On est en fantasy après tout ; donc un peu de... fantaisie serait la bienvenue dans la manière d'attirer l'éditeur ! :dragon:

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Merci une nouvelle fois pour ce nouvel épisode, qui aborde un point très pratique ! Et c'est intéressant d'avoir le point de vue d'auteurs sur les usages qu'ils font de ces deux "outils" -et qui vont de pair avec leur écriture.
Mais petite question : il est tout à fait logique qu'un auteur confirmé n'ait pas/plus à passer par l'étape synops, son oeuvre parle pour lui. Mais pour un nouveau joueur, il parait difficile d'y couper, non ?

En tout cas, ce podcast, prouve, épisode après épisode, saison après saison, qu'il peut tout aborder :)

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Lÿr a écrit :Mais petite question : il est tout à fait logique qu'un auteur confirmé n'ait pas/plus à passer par l'étape synops, son oeuvre parle pour lui. Mais pour un nouveau joueur, il parait difficile d'y couper, non ?

J'avoue que même à mes débuts, on ne m'en a jamais demandé. Mais peut-être que l'usage a changé depuis ? En tout cas j'imagine que ça dépend des éditeurs.

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Contente si le podcast aide :)

Pour revenir sur la question de Lÿr, de mon côté il est rare aujourd'hui que je me lance dans l'écriture ( la rédaction proprement dite) d'un roman sans avoir au moins un éditeur pressenti, voire un contrat signé ou en cours de signature ( surtout en jeunesse). Ceci, pour plusieurs raisons, notamment économiques.
L'écriture étant mon cœur de métier, je ne peux pas trop me permettre de rédiger des pavés, ou même de plus petits livres, sans avoir au moins quelques perspectives derrière. De plus, je suis en général bien meilleure quand j'ai la pression d'une deadline. Enfin, j'aime bien discuter de chaque livre assez en amont avec un éditeur.
C'est donc souvent en premier lieu sur un synopsis que je me mets d'accord avec un éditeur, ça lui donne l'idée générale du roman qu'il va recevoir au final.

Mais je connais des auteurs confirmés qui au contraire n'ont pas du tout envie de présenter une histoire à des éditeurs, ni même de leur en parler, tant que toute l'écriture du roman n'est pas achevée. Bref, encore une fois, il n'y a pas de règles ;) (ce qui je trouve est assez rassurant).

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Plus ça va, plus j'apprécie les interventions d'Estelle Faye :)

Côté lecteur, je trouve que les festivals attirent aussi beaucoup les blogueurs de l'imaginaire qui se retrouvent pour mettre un visage sur un nom, tchatcher SFFF et boire des coups, parfois avec des auteurs. Aspect sympa aussi

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Pour en rajouter une tranche, que ce soit en visiteur/lecteur, ou en voisin de stand, les occasions de côtoyer les auteurs sont toujours riches, on s'échange des références, on commente les livres des autres, et parfois, on fait grandir une idée qui avait du mal à pousser toute seule.

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Merci pour le podcast sur le syndrome de l'imposteur.

En tant qu'auteur auto-édité, c'est encore plus vrai pour moi. Je vais la réécouter à chaque coup de mou !