
On pourra la ressortir en avril en plus.

Luigi Brosse a écrit :Le trois devrait sortir ce mois-ci en VO (1er volume en 2019, 2eme en 2020, 3eme en 2022). Sauf que le troisième s'est intercalé entre le 2 et ce qui est maintenant le 4. Après, le 1 se suffit à lui-même. Il est nécessaire pour la compréhension du 2, mais on peut choisir de s'arrêter si on le désire.
Le 3 est beaucoup plus "simple" par certains aspects, mais indéniablement marqué par la patte de l'auteure. Je vais relire le 2 en VF avant de critiquer le 3 d'ici la fin de l'année. Encore une fois, ce sont des romans qui gagnent à être relus pour moi car très riches.
Et sinon, oui, c’est normal et voulu que le début du tome 2 soit confus. Ca s’arrange (un peu) par la suite.Pour terminer, j’étais initialement passé à côté d’un axe de lecture qu’il me semble pertinent de souligner tant il explique pourquoi il faut lire cette série. Le cycle est pitché comme de la fantasy lesbienne (ce qu’il est, en partie). Le problème étant l’utilisation de ce stéréotype / cette imagerie pour appâter le chaland mâle. Cela peut faire hausser les sourcils à juste titre. Mais cela agit aussi comme l’arbre qui cache la forêt. En réalité, Muir excelle dans l’exploration et l’écriture des relations et des sentiments (quel que soit le sexe des personnages concernés). L’aspect queer n’est donc qu’une des facettes de ce rassemblement d’histoires. Au final, c’est bien le traitement de cette thématique universelle, véritable toile de fond du cycle, qui en fait un livre (et un cycle) à recommander.
Pour ta deuxième question @Directeur, je te laisse finir ta lecture. Normalement, elle n'a pas lieu d'être une fois au bout de ce volume 2. Si malgré tout, tu as encore des doutes, voici une réponse (à ne pas lire si vous n'êtes pas rendu à la fin du tome 2, spolier garanti sinon).Le Fleuve est un vaste courant mystique, un espace dit liminal "en deçà" du monde perceptible, appartenant au domaine de la magie de l'âme. C'est le lieu où les âmes sont automatiquement transportées lorsqu'elles quittent leur corps.
La Rivière n'est pas une rivière physique, mais plutôt un royaume intangible, ou métaphysique, d'esprit et de magie entre le monde physique et ce qui vient après la mort. Pour Harrow, il s'agit d'une vaste étendue d'eau translucide, couleur de sang - une image qui peut être partagée par d'autres Lycteurs, étant donné la propension à utiliser une terminologie basée sur les rivières. Harrow décrit en outre son apparence comme " sale, rouge rouille, avec une odeur d'égouts". Elle ne semble pas présenter de propriétés magiques particulières, ni avoir une température ambiante particulière, étant décrite à plusieurs reprises comme glacée, tiède et chaude.
L'Empereur et ses Lycteurs utilisent la Rivière pour parcourir d'énormes distances à des vitesses supérieures à celle de la lumière. Cela est rendu possible par le fait que la Rivière occupe un espace et un temps distincts de ceux de l'univers normal ; le traverser revient (en quelque sorte) à percer le cœur d'une planète plutôt que d'en parcourir la surface.
Pour un nécromancien normal, la Rivière lui enlève sa thanergie, sa thalergie et son âme en quelques secondes. Les Lycteurss, dont les réserves de thanergie et de thalergie semblent inépuisables, ont la capacité de survivre dans le courant, mais aucun n'a réussi à le faire pendant plus de sept minutes. Le véritable danger pour un Lycteur dans la rivière est la horde de fantômes voraces qui y résident et qui attaquent sans pitié.
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