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Je ne connais pas du tout cette série et j'ai lu la critique avec intérêt, mais je me pose une petite question : A quel point c'est de la Fantasy ? Enfin plus précisément, pour ne pas relancer de polémique, quelle est la place de la magie dans cet univers ?Parce qu'à part le rôle de la prophétesse et peut-être une lecture différente de l'histoire (avec l'intervention du vilain dieu Kadmilos), ça fait quand même très historique... Ce n'est pas forcément un mal (J'ai lu récemment Le Cercle de Pierre de Diana Gabaldon qui est bcp plus une reconstitution historique qu'un roman historique, et c'était très top ! ;) )Juste que je me demandais à quel point la "magie" était présente, vu que c'est quand même l'histoire d'un Général Strategos ! ;)Remarque, c'est vrai que dans les Gemmel que j'ai lu (dans le monde de Légende), la magie reste en retrait, en parallèle du combat des guerriers, bien que présente, mais vraiment en second plan. Elle offre une lecture des évènements, une explication des Forces qui s'affrontent, mais sans agir directement... J'imagine que c'est peut-être sa "personnal touch" :D

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Je m'attendais un peu à cette remarque, car la première lectrice de la critique me l'a déjà faite... d'où le "Fantasy, bien sûr" des premières lignes de présentation ! ;)Mais pour être plus précis, effectivement, dans le premier tome, la Fantasy se résume aux pouvoirs de Tamis (qui vont plus loin que la divination quand même) et de ses comparses... car elle n'est pas seule.Par contre, dans les suivants, le côté magie s'affirme beaucoup plus avec : *ATTENTION PETITS SPOILERS*- un voyage dans les limbes, du côté des Champs-Elysées (le Paradis grec, je précise au cas où... :? ) et l'arrivée d'un magus dans le deuxième tome- le passage dans une Grèce parallèle dans le troisième (avec centaures et minotaures entre autres vivant grâce à l'Enchantement)C'est moins vrai dans le quatrième tome, après le retour en Grèce, sauf pour les deux derniers chapitres.*FIN DES SPOILERS*Vous pouvez me croire, après lecture de l'ensemble, il s'agit bien d'un ouvrage qui a sa place sur elbakin.net, ou la magie tient une place importante ! :)

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Ca donne bien envie en tous cas ! :) En plus, l'occasion de voir, enfin plutôt de lire, du Gemmel en dehors des cadres (Drenai, etc...) qu'il crée. En espérant que ça tourne du coup un peu moins en rond. :|

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En plus, l'occasion de voir, enfin plutôt de lire, du Gemmel en dehors des cadres (Drenai, etc...) qu'il crée.
L'histoire se déroulant hors du contexte moyen ageux / elfes / sorciers / épées /orques est vraiment intéressante, surtout si vous appréciez l'antiquité.De plus, les descriptions et explications de la vie grecque antique et des forces sunaturelles qui s'opposent sont bien mises en scène. Je ne me suis pas ennuyé une seconde dans cette trilogie qui rebondit sans arrêt. Enfin, on se met bien à la place du personnage grâce au talent de l'auteur. La mise en place et la précision des éléments historiques y est sans doute pour quelque chose.Pour moi, ça sort vraiment des sentiers battus et c'est du très bon. Si vous en avez l'occasion, allez-y, foncez, vous ne serez pas déçu.En plus, les convertures des éditions Mnemos (J.Delval) sont vraiment chouettes ! :D

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En espérant que ça tourne du coup un peu moins en rond.  :|
Tiens, tu me tends une perche, le reste du Gemmel -cette trilogie mise à part-, vaut-il le coup ?Je me suis pas mal posé la question après l'avoir lue et je suis finalement parti sur autre chose depuis ...

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j'ai bien aime les 2 premiers volumes, qui sont interessants et bien ecritsj'ai commence le 3eme mais j'ai beaucoup moins accroche, surtout a cause de cette histoire de possession, je trouve que la magie est completement inapropriee ici

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j'ai bien aime les 2 premiers volumes, qui sont interessants et bien ecritsj'ai commence le 3eme mais j'ai beaucoup moins accroche, surtout a cause de cette histoire de possession, je trouve que la magie est completement inapropriee ici
Oui, je te comprends... et la dernière partie (volume 4 en poche = Alexandre adulte) est beaucoup plus hachée que le reste :?Comme je ne connais pas le découpage Mnémos, j'ajoute quand même que si tu parles également du passage dans le monde de l'Enchantement, je ne te suis plus ;)

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je crois que ce que tu appelle monde alternatif est le monde de l'enchantement....Je trouve
l'histoire de posséssion
reativement logique, étant donné le principe de l'histoire (lutter contre le dieu noir, s'il n'y avait pas Alexandre pour lutter contre lui, il serait déjà maitre du monde, donc, si le dieu noir ne devait pas s'incarner dans le corps d'un homme possédant lui-même une âme (meme si elle est censée etre détruite) il serait invincible, et il n'y aurait plus d'histoire....@+Gordianus

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Bonjour !Petite spéléologie pour ressortir ce sujet ... j'ai lu récemment les deux premiers tomes du Lion de Macédoine, et franchement je trouve que Gemmel maîtrise une histoire et des personnages autrement plus fouillés que dans les deux ou trois romans "Drenaï" que j'ai pu lire !Au plan historique, c'est irréprochable : on est immergé dans une antiquité très crédible, sans dogmatisme ni excès de pédagogie. La vie dans les cités grecques ne se découvre que parce que des personnages sont confrontés à d'autre coutumes que les leurs, et pas à coup de grandes digressions sociologiques. Même chose pour la mythologie : une tentation évidente pour beaucoup d'auteur aurait pu être de nous en mettre une pleine tête, ici pas du tout : on est dans un monde ou les cultes sont manifestement en perte de vitesse, même s'ils font partie du décor.Le personnage de Parménion est peut-être un peu trop "Gemmellien" lui-même, surtout après quelques années, mais tout ce qui gravite autour de lui est assez passionnant ! De la stratégie, des duels, le destin ... mais pas seulement pour une fois : on a des subtilités politiques, des rapports homme-femme (et homme-homme :D) et un véritable "envers du décor" ou la magie est au premier plan.Je suis assez emballé, dommage que les messages ci-dessus semblent plus réservés sur les tomes 3 et 4 ...(P.S. : serait-il possible d'éditer et de réparer le lien sur le premier post ?)

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UP! :) Après "Les Renégats", "Le Lion de Macédoine" est le second ouvrage de Gemmell que j'ai lu (dévoré dans ce cas précis, à peine trois jours pour les 4 tomes), et que dire, sinon que j'ai adoré, un vrai coup de coeur! :).Très peu de temps mort au fil du récit, et l'auteur nous immerge dans la Grèce Antique, c'est extrêmement convaincant, on s'y croit, tout simplement, que ce soit Spartes, Thèbes, La Macédoine,...Les personnages m'ont vraiment beaucoup plus, malgré leur grand nombre, la plupart ont bénéficié de toute l'attention de Gemmell, que ce soit Parménion (très belle évolution au fil du cycle), Philippe, Alexandre (ouch! :o ), Derae, Attalus, etc... Les liens et les relations entre ces différents persos sont très intéressants, et sonnent justes. Le fait aussi de le voir vieillir, et pour cerains de les accompgner jusqu'à la fin, renforce cet attachement que l'on éprouve à leur égard.Les intrigues politiques, les manoeuvres diplomatiques permettent de bien s'ancrer dans ce monde fascinant et dur.Mais là où Gemmell fait fort j'ai trouvé, c'est dans tout l'aspect militairo-tactique (je ne sais pas si éxiste dit comme çà :P ), et il arrie à nous immerger au coeur des batailles. Bref, on sent qu'il est vraiment à l'aise dès que ça bouge, que l'action s'emballe, ce qui semble être sa marque de fabrique.Le "détournement" historique est vraiment intéressant grâce à l'incursion de la fantasy qui est amenée de manière pertinente, et c'est là que le personnage d'Alexandre prend tout son sens, entre la visite des limbes pour sauver son âme, mais surotut un tome 3 que j'ai beaucoup aimé, avec la visite d'un Grèce parallèle et accompagné du bestiaire mythologique qui va avec (minautores, centaures,...).Je n'ai pas trouvé de réels défauts au cours de ma lecture, et je ne vois toujours pas pour le moment! :PEn tout cas, c'est sûr, je vais persévérer avec Gemmell, et je regrette qu'il soit parti si tôt :(

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Le Lion de Macédoinde est une des meilleures oeuvres de Gemmell, bien plus aboutie que nombre de romans du Drenaï. C'est vrai que le dernier tome est moins bon. C'est sûrement à la rupture du rythme. Dans les trois premiers tomes, malgré le nombre de pages, c'est très actif, après ça traîne un peu en longueur.Ceux qui s'intéressent à l'historie et à la Grèce seront conquis.Pour la question de l'appartenance à la fantasy, au risque de susciter des clameurs, la magie n'est pas essentielle, même si elle tient bien souvent un rôle très important. D'ailleurs dans l'appellation epic fantasy, c'est l'épique qui est important, et l'on peut avoir de l'épique sans magie. Et comme nous sommes dans un pseudo-passé où l'équilibre du monde est en jeu, on peut le considérer, même sans Tamis, Méduse... comme de la fantasy.D'ailleurs il y a une interrogation sur les dieux (tout ça est très allégorique d'ailleurs ; le Dieu noir symbolise l'hybris) dans le premier tome si je ne m'abuse ?

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Mats Lüdun,dimanche 30 juillet 2006, 20:49 a écrit :la magie n'est pas essentielle, même si elle tient bien souvent un rôle très important.
Ca doit sûrement venir du fait qu'elle est intégrée de manière subtile au récit: elle reste sobre, mais comme tu le souligne, elle tient un grand rôle, ne serait-ce par exemple pour Alexandre :)
C'est vrai que le dernier tome est moins bon.
J'ai surtout été un peu surpris par le brusque changement de Phillipe vis à vis de son "fils" Alexandre, l'animosité qu'il developpe, par les manipulations du fils ainé de Parménion et d'Aida, manque un peu de développement, c'est un peu trop brut.
Ceux qui s'intéressent à l'historie et à la Grèce seront conquis.
J'ai d'ailleurs par moment trouvé que ça se rapproché de la "véracité" que l'on trouve dans les livres de Kay :unsure:

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Je viens de découvrir Gemmell, et malgré quelques défauts vers la fin de ce cycle, l'auteur est, désormais pour moi , un des auteurs que je vais continuer a découvrir. L'action est soutenue du début à la fin, il y a très peu de temps mort. On découvre, dans ce cycle, une grèce antique très convainquante. La diplomatie y tient un rôle très important, et lorsque celle-ci ne suffit plus, les armées s'affrontent. Et c'est là que Gemmell nous livre, avec énormément de précision, des batailles épiques digne de ce nom. En effet, l'auteur détaille toute la tactique des grands généraux et l'on est ainsi immergé au coeur même de l'action. Comme dans les récits antiques, les Dieux ou plutôt, les forces surnaturelles( bien- mal ) livrent un combat, qui influence, l'Histoire des nations et des personnages.Ces personnages sont le plus souvent éprouvés tout au long des tomes. On apprend à les connaitre, on les voit évoluer. Chaque personnage secondaire est travaillé suffisamment pour permettre au lecteur d'aimer ou pas un personnage.Voila pour ce qui est des points forts du cycle. Malheuresement, j'ai eu du mal à accrocher au tome 3. J'ai trouvé que la visite du monde parallèle n'allait pas avec l'ambiance des 2 premiers tomes. Dans ceux-ci, on avait affaire à une grèce antique assez réaliste malgré les prétresses,leur magie et le combat bien- mal ( source - Dieu noir). J'ai commencé à décrocher à partir du moment où la magie prenait une plus grande partie dans l'histoire. :( Mais je vous rassure, mon avis final de ce livre reste assez positif :D

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Avis très mitigé pour ma part. J'ai trouvé le premier tome excellent, mais à partir du deuxième, c'est vraiment une qualité en dents de scie avant de complètement s'effondrer dans le dernier tome que je trouve raté en totalité. J'ai fini le bouquin y'a deux ans et je ne saurais m'expliquer en détail, mais c'est le souvenir de mes impressions du moment.Je lui redonnerais peut-être sa chance.

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je viens de lire le 1° tome et j'ai vraiment adoré!! gemmell était un conteur né : je me croyais vraiment à Sparte, à courir avec Parménion, à souffrir avec lui, à se battre contre les jeunes qui le dénigrent.... J'ai trouvé qu'il avait su parfaitement mélanger l'histoire antique et la fantasy J'ai vraiment été touché par Dérae notamment
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