Cette définition (du dico, pour en revenir à la sourceSagesse : conduite du sage, de l'homme qui allie modération et connaissance

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Tu interprètes mal ce que j'ai dit...Citation: Sagesse : conduite du sage, de l'homme qui allie modération et connaissance Cela me semble assez éloigné de la force brute, non ?
Oui bon pour en revenir à ce duelIl y a un duel entre les magiciens, Gandalf et Saroumane. J'étais inspiré par une idée africaine selon laquelle les magiciens s'opposent dans des duels par mots interposés.
Boorman est un réalisateur de génie, à moins que Excalibur ou la Forêt d'émeraude soit des oeuvres mineures? PJ a sa version du SDA, qui est finalement assez fidèle au livre, tout comme Boorman qui avait sa vision qui est certes beaucoup beaucoup moins fidèle mais qui a eu le mérite d'exister quelques instants. J'aurais quand même voulu voir ce que cela aurait donné! :-Pet désolé pour les amateurs, même s'il était bon, boorman ne me semblait pas pouvoir le faire
C'est ton avis, je le respecteBoorman est un réalisateur de génie, à moins que Excalibur ou la Forêt d'émeraude soit des oeuvres mineures?
[...]Un film [...] Il doit être une suite de sentiments et d'atmosphères. Le thèmes et tout ce qui est à l'arrière plan des émotions qu'il charrie, la signification de l'oeuvre[...] KUBRICK
.:: Extraits de l'autobiographie de John Boorman ::. " Après avoir fait Leo the Last pour United Artists, ils m'ont demandé ce que je voulais faire ensuite. Je leur ai donné un script que j'avais écrit sur Merlin. David Picker, alors en charge de la production, n'a pas donné de réponse pour Merlin, mais, a la place, m'a demandé de faire Le Seigneur des Anneaux, dont ils avaient acheté les droits pour faire un film, mais sans avoir aucune idée de quoi faire avec. Le travail de Tolkien mélange fortement des mythes scandinaves, celtiques et arthuriens, l'"Unterwelt" de mon propre esprit. C'était une proposition grisante et impossible. Si faire un film est pour moi, comme je l'ai souvent dit, se poser d'impossibles problèmes et échouer à les résoudre, alors la saga des Anneaux remplit tous ces critères. J'avais rencontré Rospo Pallenberg à New York, où il travaillait comme architecte. Il essayait d'écrire des scripts. J'ai reconnu en lui un esprit semblable au mien. Je l'ai emmené chez moi en Irlande et nous avons passé six mois à creuser avec les nains, à nous vautrer avec Gollum, à crapahuter avec Bilbo à travers la Terre du Milieu, mais, plus que tout, Gandalf occupait ma vie. Il était, après tout, Merlin sous une autre apparence. A côté de la prodigieuse et décourageante tâche de construire un script de deux heures et demie à partir de trois énormes volumes, de nombreux problèmes techniques devaient être résolus au fur et à mesure que nous avancions, en particulier sur la façon de rendre les effets magiques. C'était bien avant la saga Star Wars, à une époque où la pratique des effets spéciaux optiques avait été perdue à cause d'une désaffection générale. J'ai toujours été fasciné par la magie et les supercheries du cinéma depuis les avancées de Georges Méliès. Pendant cette période, j'ai étudié ces techniques du passé et les ai expérimentées avec la technologie moderne pour voir comment il était possible de les appliquer.Rospo avait collé chaque page du Seigneur des Anneaux sur les quatres murs d'une des pièces de ma maison irlandaise. Nous travaillions dans cette pièce, littéralement dans le livre. Il avait dressé des tableaux à propos des personnages, des chronologies, de références croisées élaborées. Nous avions aussi construit une carte de la Terre du Milieu et avions des pièces pour représenter les mouvements des personnages. Après six mois de travail intensif, nous étions arrivés à un script qui nous semblait frais et filmique, contenant l'esprit de Tolkien, esprit que nous étions arrivés à admirer et chérir durant ces mois. C'était une époque merveilleusement bonne. La vallée des collines de Wicklow, à l'extérieur de Dublin, où ma maison se situe, est aussi proche de la Terre du Milieu que peut le permettre ce monde diminué.Pendant ces six mois, United Artists a souffert de revers, un chapelet d'échecs commerciaux, y compris mon propre Leo the Last. C'était en 1970. La dernière tournée de films britanniques avait échoué aux Etats-Unis. L'histoire d'amour entre Hollywood et le "swinging London" était terminée. Les producteurs américains reprenaient leurs sacs et allaient chercher des histoires écrites à Denver ou Philadelphie. Le Seigneur des Anneaux était un projet coûteux, dépendant d'effets spéciaux novateurs. Au moment où nous l'avons soumis à United Artists, le cadre qui l'avait soutenu avait quitté la société. Personne d'autre n'avait, à vrai dire, lu le livre. Ils étaient déconcertés par un script, qui était, pour la plupart, leur premier contact avec la Terre du Milieu. J'ai été brisé quand ils l'ont rejeté. Marty Elfant était mon agent à cette époque. Nous l'avons amené chez Disney et chez d'autres, mais personne ne voulait le faire. Tolkien avait vendu à contre-coeur les droits du film, pour instituer un fidéicommis à l'intention de ses enfants. Il m'a écrit pour savoir comment j'avais l'intention de faire le film. Je lui ai expliqué que ce serait de l'action avec des personnages réels et il fut très soulagé. Il appréhendait le fait que ce soit un film d'animation et était réconforté par ma réponse. Sa mort lui a épargné ce qui s'ensuivit : United Artists l'avait donné à Bakshi, l'animateur. Je n'ai jamais pu me résoudre à regarder le résultat. Malgré ma déception de l'époque, ce fut une expérience riche et de valeur. Cela a certainement preparé le terrain pour le script que Rospo et moi-meme avons écrit et filmé : Excalibur. Cela a eu également une grande influence sur Zardoz. Un grand nombre d'effets spéciaux que j'ai développés à ce moment, ont servi au travail sur L'Hérétique, Zardoz, et Excalibur, et certains des sites que je destinais au "Seigneur des Anneaux" ont trouvé leur place dans Excalibur. "
Si on voit ca comme ca... :roll: :-P , PJ n'avais qu'a employer pamela anderson dans le role de galadriel. Je suis sur que pour ceux qui trouve que cette scène Frodon/galadriel est intéressante auraient été ravi...Et puis PJ aurait du s'inspirer de certaines idées de Boorman... moi j'aurais bien vu une ptite scène hot avec Galadriel et Frodon, Cate Blanchett nue...
Il aurait été plus intéressant à mon avis de filmer cela du coté de sauronEnfin, je suis curieux de voir ce qu'aurait pu donner l'histoire avec Gandalf comme personnage principal ; filmer le SdA avec son point de vue ... Interessant ...
Oui, je pense que tolkien aurait moyennement apprécié...Je me demande toutefois si Boorman a reelement pu parler du script en lui meme a Tolkien ... Je ne sais si celui-ci aurait ete si soulage que cela , compte tenu des entorses tres severes au livre.
Peut-être... Mais bon, c'est mieux que rien. Et tout aussi franchement, il y a déjà pas mal d'infos là-dedans. C'est pas le genre de commentaires qui donnent envie de faire des efforts... :?Franchement, l'article ne donne pas suffisamment pour pouvoir se prononcer.
Faut pas pousser. :-PSinon, pour la petite histoire, certains exemplaires du script ont été vendus sur Ebay...... le kitsch elfique de PJ...
Ce serait évidemment très intéressant de comprendre pourquoi ces choix ont été faits (même si on en a un aperçu ici) et surtout en quoi ils seraient, cinématographiquement parlant, plus adaptés que les choix originels.C'est à se demander pourquoi exactement il voulait modifier ces personnages et leurs relations.
Oui et comment Pj aurait-il pu être influencé ? D'ailleurs, il doit connaître ce script ... Il n'en a jamais parlé à ma connaisssance :?Dommage d'un côté, que ça ne s'est pas fait... juste pour voir !
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