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Oui, enfin, ça c'est seulement quand le livre a été lu au moins une fois. Puis ce que je dis n'est même pas vrai :-P, même si elle est triste, la fin du livre à partir du retour vers le pays est un de mes passages favori du SDA. La seule raison qui pourrait me pousser à ne pas terminer un livre, c'est s'il m'ennuie au plus haut point. Jusqu'à présent, ça n'est encore jamais arrivé :) .

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moi aussi, à chaque fois que je lis un bouquin et que le fini, et ben j'éprouve une certaine nostalgie...qui en fait me donne envie de lire un autre bouquin du même auteur pour replonger dans l'univers...et pour ce qui est des paysages, moi je revient de Finlande, un pays aux forêts immences, et je me suis un peu sentis dans la peau de Thingol lorsqu'il s'est perdu dans les bois...La côte nord de la bretagne évoque pour moi un peu le Nevrast...Qaund à la Norvége, et bien quand j'y suis, je serait à peine surpruis de voir se profiller les Havres Gris...

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Je lis tous ces messages, et du coup je me mets à réfléchir à ce qui cause cette nostalgie étrange. Je vous livre mes conclusions personnelles:1° Au fond, le livre finit bien. Mais cette fin (une des plus belles fins de roman qu'il m'ait été donné de lire, soit dit en passant) contredit toutes les notions de happy end, qui veulent que tout le monde soit réuni, et eurent beaucoup d'enfants. La fin du SdA est réaliste, et même la seule possible; c'est peut-être ce qui la rend triste.2° Le fait que Tolkien nous donne la suite et la fin des vies des personnages est absolument terrible, je trouve: à la fin d'un récit, on imagine volontiers que tout va durer dans la joie éternellement. Là, on apprend la date du décès de nos chers héros, et toute l'aventure prend place comme un épisode d'une histoire bien plus vaste. Toute l'attention portée aux personnages et à l'histoire se trouve sodain relativisée, et ça m'a fait (et me fait à chaque fois) un coup.Il y a d'autres raisons, mais pour le moment je m'arrête ici.

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tiens étrange : j'étais certaine d'avoir posté ds ce sujetenfin je n'ai trouvé qu'un seul remède à cette nostalgie de dernière page c'est de relire une partie du livre et si possible pas la toute dernière page (du livre ou des annexes)cela me permet de me retrouver encore un peu ds ce monde enchanteresque et de décider quand je veux en repartir en me souvenant de la fin(non je ne suis pas completement folle, juste un peu ;) )

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A voir les différentes réponses peu de gens se sont retrouvés insensibles à la mélancolie émanant du seigneur des anneaux. Je n'échappe pas à la règle et certains passages des différents livres de Tolkien me rendent terriblement mélancolique comme le départ final des porteurs de l'anneau, sauf Sam, et des elfes des havres gris. A en pleurer. En règle générale c'est tout ce qui avait attrait aux elfes et à leur départ qui m'a touché. Je me disais: "ces être immortels sont ici depuis le début de la terre du milieu et ont aidé à en faire un pays fabuleux empli de magie mais désormais l'ère du temps est contre eux, ils vont partir et enmener la magie avec eux en laissant un monde morne et triste." J'éxagère un peu mais c'est l'impression d'ensemble que je retiens à la fin du seigneur des anneaux. :(

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C'est vrai que c'est vraiment de la mélancolie qui vous prend à la gorge. Et du repentir:Pour ma part, l'impression que j'ai eu en terminant le sda, sur le message que voulait laisser "le maître", c'est que comme ca a déjà été dis, les elfes, le peuple féérique passaient le flambeau aux hommes, et qu'ils se trouvaient donc en qq sorte, détenteur du destin de la tdm.Elessar II Pierre Elfique était la parfaite jonction entre le monde des eldars empreints de magie par la bénédiction des ainurs et les hommes, tels que nous les avons connus après la primhistoire...Nous n'avons pas su continuer à entendre battre le coeur d'Arda, la livrant en pature à nos pulsions mordoriennes. Il suffit de lire comment Tolkien décrit les mentalités gondoriennes un siècle après le trépas du Grand Roi pour s'en rendre compte...Ainsi donc, avec le Peuple elfique, s'en est allé vers l'Ouest tout ce qui aujourd'hui, nous rend nostalgique à la lecture des récits des temps anciens... :roll: Aya meldor!

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Il suffit de lire comment Tolkien décrit les mentalités gondoriennes un siècle après le trépas du Grand Roi pour s'en rendre compte...
Au risque de paraître amnésique, je me souviens pas de ces lignes, en tout cas pas dans le Sda et les CLi, peux-tu m'en dire plus?

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sans être originale, le départ des Havres Gris avec Sam qui reste en plan est la fin est le passage qui m'a le plus bouleversée; ok j'étais bien contente ensuite d'en apprendre un peu plus sur le devenir des personnages, mais rien de plus triste que cette fin !!ça permet quand même de rester dans la mélancolie qui imprègne tout le livre, donc de partir avec l'esprit du livre en tête, c'est plus émouvant à mes yeux qu'un happy end tout naze ! tout nazgul même (pardon)effectivement Elessar, si "message" il y avait, ben il est bien passé...récupérer un peu de la nostalgie elfique en finissant le SdA, permet de prendre du recul par rapport aux "pulsions mordoriennes" comme tu dis !pour conclure, la plus grande nostalgie reste de voir les nouveaux lecteurs de tolkien, qui en sont à leur première lecture du SdA, dans la découverte permanente, quelle chance !! :rolleyes:

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Pour essayer de dissiper la melancolie que je ressens depuis que j'ai fini le SdA il y a 4 ans, je me suis lance dans une relecture complete hier. Je l'ai pas encore fini mais je m'apercois que le temps a vraiment abime ma memoire. J'ai l'impression de redecouvrir le livre.

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Nienna,dimanche 07 décembre 2003, 10:54 a écrit :pour conclure, la plus grande nostalgie reste de voir les nouveaux lecteurs de tolkien, qui en sont à leur première lecture du SdA, dans la découverte permanente, quelle chance !! :rolleyes:
en effet, c'est là la principale source de nostalgie, le fait de ne plus pouvoir découvrir Tolkien; bien sûr, il est toujour possible d'en apprendre davantage ou de relire ... mais le charme de la nouveauté est rompu...

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La fin du livre aux Havres Gris laisse une impression de nostalfie, pas de doute. On voit Frodon qui part avec les elfes et on a vraiment envie de les suivre. Mais les appendices vont jusqu'zu départ de Legolas et on a le temps de voir les personnages vivrent (et mourir) :( Mais d'un autre coté, c'est encore plus démoralisant de tous les voir mourir sur une chronologie.

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en effet, c'est là la principale source de nostalgie, le fait de ne plus pouvoir découvrir Tolkien; bien sûr, il est toujour possible d'en apprendre davantage ou de relire ... mais le charme de la nouveauté est rompu...
C'est sûr que la relecture du sda a moins de charme que lors de sa découverte mais le fait d'avoir vu le film de PJ et de ne pas avoir lu le sda depuis 2-3 ans m'a fait redécouvrir le livre. Je suis en train de le relire et je me suis rendue compte que ma mémoire avait bêtement effacé la version du livre pour la remplacer par celle du livre... :unsure: C'est donc vraiment un plaisir de le redécouvrir et de me remettre la bonne version (oh combien meilleure!) dans la tête. :D Faut dire aussi que je suis en train de le lire en anglais et du coup, je découvre encore certaines chosescomme le véritable nom des lieux et des personnes, ou le langage de Gollum avec des 's' à chaque mot! Mais bon c'est vrai que le charme d'apprendre le destin de chaque personnage a tout de même disparu... :(

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Premier message dans ce forum ! (Puis-je prendre le temps de dire à quel point il est excellent?) A mon avis, il est inévitable d'éprouver de la nostalgie, voire de la tristesse, à la fin d'une telle histoire: on s'est attaché aux personnages, à la Terre du Milieu, et on ne veut pas les quitter; d'où l'envie de replonger illico dans la lecture. Mais il peut être effectivement intéressant de laisser passer quelques années entre les relectures: on change, on vieillit, on fait des expériences qui nous font ressentir avec plus de sympathie ce que vivent les héros. Par exemple, à douze ans (date de ma première lecture), je n'avais littéralement pas vu la phrase décrivant Sam aux Havres, après le départ de Frodon:"Il resta là bien avant dans la nuit, n'entendant plus que le soupir et le murmure des vagues sur les rives de la Terre du Milieu, et leur son lui allait au plus profond du coeur." Des années plus tard, ces lignes me semblent résumer à elles seules toute la mélancolie de la fin du Seigneur des Anneaux.

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je viens de relire le Seigneur des Anneaux pour la première fois, 12 ans après ma première lecture. En fait je n'avais à l'époque pas lu la fin du Retour du Roi, puisqu'à 12 ans, un pavé de plus de 1500 pages est quand même un peu rebutant. Je m'étais arrêté à la destruction de l'anneau en me disant que la suite se résumerait à quelque chose de rébarbatif...Je suis donc resté un peu dubitatif après cette relecture puisque j'ai eu l'impression de découvrir le Retour du Roi pour la première fois! Après quelques dizaines de romans de fantasy, je me rends compte maintenant à quel point la fin du Seigneur des Anneaux est bonne. C'est à mille lieues d'un : "hmm bon, maintenant il faut trouver une fin". Les 200 dernière pages contiennent vraiment l'essence de l'oeuvre, sont très touchantes et vraiment réussies. Comme un athanor où Tolkien a mis toute la Terre du Milieu et tous les niveaux de lecture. ...wow

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plus que tout c'est la sentiment de la fin d'un monde qui est touchant dans la fin du SdA, la notion de perte irréparable. Le monde des elfes en terre du milieu n'était pas vraiment un âge d'or puisqu'ils ont passé leur temps à se battre contre Morgoth ou Sauron et on t subi des pertes immenses dans leurs rangs. Il ne devrait pas y avoir de regret vis à vis d'eux puisque leur retour vers l'Ouest, notamment pour les Noldor marque une rédemption, un pardon et en quelque sorte un retour à une grâce originelle.La perte se situe plutôt au niveau des héritiers, les hommes qui se trouvent amputés de la partie merveilleuse de l'existence, confrontés seulement à la gestion matérielle des choses. Sam devient maire de Hobbiton, préside les banquets, que du bien matériel ma foi. La recherche de beauté et de poésie ne subsitera plus qu'à la cour d'Arwen, seule représentante d'une ésthétique et d'un mode de vie révolue.C'est cette impression de destruction d'un musée ou d'une biblothèque qui me frappe à chaque fois que je ferme le livre

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Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!(vous avez deja tout dit! :huh: )moi j'ai de la chance, je n'ai lu que LOTR (1 fois), et je viens de finir The Hobbit, donc je vais relire LOTR !!!!, mais apres, il me reste tous les autres livres !(yen a pas mal, en comptant ceux du fils de Tolkien !) :P Perso, je trouve notre monde tellement morne fade et bof, que des fois je me dis...." si j'etais l'un des personnages du seigneur des anneaux, ma vie finirait a la fermeture du livre"Je suis nostalgique au point de vouloir commencer a ecrire 1 livre aussi (j'ai lu que quelqu'un d'autre l'avait dit ;) )j'ai deja fait ma carte, j'ai les 3 premieres pages format Word, j'ai 2 noms...... et voila ca s'arrete la :blink: mais j'espere arriver a faire quelque chose de bien :rouge:

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Même plus besoin de le lire pour être nostalgique. :( Je crois que c'est parce que la fin décrite est celle à laquelle on s'attend même sans s'en rendre compte. Et tout le long, on attend un "miracle" pour que la fin ne soit pas dans l'ordre des choses mais rien y fait. Et puis comme certain l'on dit, le fait que Tolkien aille jusqu'à l'extrème fin ruine un peu tous nos espoirs. La fin n'a pas une seule ouverture possible.Et puis comme l'a dit quelqu'un, c'es la fin du merveilleux.