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j'avais lu la quee des heros perdus il y a un mois en VO, j'ai adoremon personnage prefere a toujours ete tenaka khan, alors qu'il revienne : bonheur!!!
C'est vrai qu'il est sympa. :)J'ai peut-être été un peu " dur ", mais bon, il faut dire qu'en lisant les deux à la suite, ça n'a pas aidé, surtout en songeant à tous les romans qui nous attendaient encore... :?

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Bah, c'est vrai qu'on pourrait les regrouper tous sur la même page, ce n'était pas prémédité. :)C'est juste que je trouve qu'il y a moins tout de même moins de lien d'un roman à l'autre que pour L'Homme de Jérusalem ou autre... :o

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Je me suis finalement décidé à acheter la quête des héros perdus et pour l'instant j'en suis satisfait: c'est un bon Gemmell bourré d'action, mais pas le meilleur. Malgré tout j'aimerai bien qu'il change un peu son scénario qui est la lutte éternelle contre un envahisseur tout puissant avec des gros combats et beaucoup de sang. quoique c'est ainsi qu'il a été connu et on ne change pas un cheval qui gagne. ;)

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Gemmel a un style très particulier. Ses scenarios ne sont pas fouillés, et tiennent généralement en deux lignes.Ce qui le rend formidable, c'est deux choses. Le côté épique d'une part, et la puissance des dialogues d'autre part.Sur le côté épiqueGemmel n'emploie pas de demi-mesure. Ses héros ne voient jamais le monde en gris. Qu'il s'agisse de Waylander, Druss ou Shannow (ou Tanaka Khan, ou Manannan, ou...), il nous décrit des hommes d'une puissance presque élémentaire, au code de l'honneur très strict. Bref, des légendes au sens premier du mot, des gens hors du commun capables de réaliser l'impossible. C'est eux qui donnent à ses livres une impression d'épopée. Comme Conan avant eux, ils sont indomptables.Sur les dialoguesGemmel a été un temps dialoguiste pour le cinéma, et ça se sent. Il a le sens de la phrase-choc, et ses répliques sont souvent de petits bijoux. C'est grâce à ça qu'il nous fait nous attacher à ses héros, et c'est là qu'il diffère de Conan (aux conversations globalement très plates).On peut aussi noter son approche de la religion. Gemmel ne manque jamais de placer la Source of All Things dans ses livres, et ses prêtres aux indécisions quotidiennes. Le message d'amour ressemble au message chrétien (si on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche), adapté dans un monde barbare.David Gemmel est pour moi un maître. Son style lui permet de transformer le plomb en or, et un scenario merdique en un livre lisible. Personne d'autre ne le peut. Admirons-le pour ça.

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Euh, ok, tu l'adores, c'est clair. ;)Mais ça :
Personne d'autre ne le peut.
C'est tout de même un peu radical. :) J'aime bien Gemmel, mais je commence un peu à m'en lasser, comme d'autres. Pour le côté épique, difficile de prétendre le contraire, mais la puissance des dialogues, c'est déjà un peu plus discutable, comme le fait de " transformer l'essai " à chaque fois.

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Concernant les dialogues, c'est vrai que personnellement je les aime bien, c'est d'ailleurs l'un des points forts de Waylander, même si ça ne fait pas tout, même si ça tourne parfois au duel de réparties et même si ça ne remplace pas certaines faiblesses scénaristiques...notamment, la manière toujours très rapide et artificielle dont il forme ses couples, deux trois répliques bien senties et crac! Et on a un couple qui s'aime pour la vie... <_< ;) Ca manque franchement de subtilité et de sensibilité, même si au fond, ça me fait bien rire! :P Thys

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Thys,mardi 03 février 2004, 09:01 a écrit :notamment, la manière toujours très rapide et artificielle dont il forme ses couples, deux trois répliques bien senties et crac! Et on a un couple qui s'aime pour la vie... <_<  ;)
C'est amusant, c'est aussi quelque chose qui m'avait choquée dans mes lectures ! :P (Légende et Waylander). Et c'est vrai que du coup, on a vraiment l'impression que la séduction homme/femme est quelque chose qui ne l'interesse pas du tout ! ;) Par contre, moi vraiment quelque chose qui m'a bluffée chez lui, c'est sa manière de créer un relationnel "viril" !! :PEt là, je ne vais pas faire ma pro-féministe, parce que je trouve ça vraiment très bien monté dans ces 2 livres : c'est la guerre, et la place de la femme n'est pas là ! ;)Pour ça, hormis sa notion de magie (avec les chevaliers aux pouvoirs psy, désolée j'ai plus les noms, ça date ! :P), ce qu'il écrit est beaucoup plus médiéval que fantasy.Et vraiment, la manière dont il parvient à lier ces hommes sur le front, en jouant aussi bien sur leur sensibilité, leur doute, leur amitié ou antipathie, leur hiérarchie, je trouve vraiment ça assez unique. Et je crois que c'est ce qui m'avait vraiment séduite dans Légende.Quant à l'originalité des scénar'... Boarf, y'a bien des gens qui kiffent le mythe du Héros Eternel de Moorcock, alors pourquoi pas !! :mrgreen: Bon, c'est vrai que résumé comme ça, ça ne casse pas des briques, mais en même temps, je dois avouer que son efficacité dans sa narration n'est pas forcément pour me déplaire... ;)Mais je pense vraiment que la force de Gemmel vient de la psychologie de ses personnages et de leur manière de gérer leur relationnel. :)

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Quant à l'originalité des scénar'... Boarf, y'a bien des gens qui kiffent le mythe du Héros Eternel de Moorcock, alors pourquoi pas !!  
Alors là, rien à voir...mais vraiment rien du tout! ;) :mrgreen: Je vais pas lancer la conversation sur une comparaison parce que ça dépasse le cadre du sujet mais n'empêche, à mon avis, y'a pas photo! :D ThysMoorcock Power

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Eolle,mardi 03 février 2004, 13:55 a écrit :Et là, je ne vais pas faire ma pro-féministe, parce que je trouve ça vraiment très bien monté dans ces 2 livres : c'est la guerre, et la place de la femme n'est pas là ! ;)
hum, y a quand même dans le Roi sur le Seuil un personnage féminin assez central dans la guerre en question non?moa ce que j'aime beaucoup dans Gemmell, c'est qu'on perçoit instantanément que ce type exprime quelque chose qui lui tient à coeur dans ses oeuvres. Il y a un quelque chose de viscéral et de primal (j'ai pas trouvé mieux) qui rend tout commentaire accessoire. Les romans s'imposent d'eux-mêmes, cartes sur table. Pour ceux que j'ai lus en tous cas.Le style est simpliste? Oui mais est-ce qu'un style plus ampoulé aurait servi l'oeuvre? Le style de l'Etranger est complexe?Le monde est basique est peu décrit? Oui mais plus d'attention portée au décor aurait nuit aux personnages.Bref j'aime bien. A petite dose... Parfait pour un grand moment fort de temps en temps, par-contre je ne le laisserais pas m'embarquer dans un "La Roue du Temps 2".

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Gillossen,mardi 03 février 2004, 08:47 a écrit :Euh, ok, tu l'adores, c'est clair. ;)Mais ça :
Personne d'autre ne le peut.
C'est tout de même un peu radical. :) J'aime bien Gemmel, mais je commence un peu à m'en lasser, comme d'autres. Pour le côté épique, difficile de prétendre le contraire, mais la puissance des dialogues, c'est déjà un peu plus discutable, comme le fait de " transformer l'essai " à chaque fois.
Ce que je voulais dire, c'est que normalement, lorsque le scenario est totalement vide, le livre est nul et rien ne peut le rattraper. Je prends un exemple complètement au hasard ( :mrgreen: ): Le loup de Deb de Nicolas Jarry est certainement bien écrit, avec des personnages intéressants... mais l'absence de scenario le rend fastidieux.Bon.Eh bien Gemmel arrive à nous faire aimer son histoire *malgré* l'absence notable de tout scenario digne de ce nom. Personne, depuis Tintin et ses Bijoux de la Castafiore, n'y était parvenu :lol:

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Grenouille Bleue, premièrement, je dois te dire que moi également, j'apprécie beaucoup Gemmell, mais sans nul doute pas autant que toi, en effet, il y a le côté couple envoyé en trois réplique (Virae charmée en une nuit, Derae en trente secondes) en fait, mon deuxieème exemple est foireux, car je pense que le Lion de Macédoine est davantage fouillé côté scénario que le reste de son oeuvre, mais il est vraai qu'il est un bon dialoguiste, et que ses scènes épiques snot d'une grande qualité, et j'adore sa manière de raconter les batailles, que se soit le côté purement belliqueux que l'approche stratégique de ses batailles... Les entraînements sont également de bons morceaux...@+Gordianus

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J'avais bien compris... Je ne me suis encore jamais dit " c'est nul " en lisant un Gemmel, quel qu'il soit, mais par contre, la " formule " lasse peu à peu, aussi maîtrisée soit-elle. Enfin, c'est quelque chose qui anime le sujet depuis longtemps déjà.

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J'aime beaucoup de choses chez Gemell, d'autres moins.Par exemple, j'ai trouvé Waylander assez réussi, beaucoup plus que le précédent, et presque du niveau de Légende.De plus, même si ses derniers livres, quoi que Dark moon m'est - presque- plu, m'ont un peu déçu, je ne pense pas qu'on puisse parler d'épuisement de l'auteur.Maintenant, il est, certes, très doué pour les dialogues, mais ce qui me gène le plus chez lui, c'est que quand il tente d'introduire (attention absurdité en vue) ne serait ce qu'une esquisse de psychologie, ou philosophie (qu'est ce que je raconte moi! :ph34r: ), ça tombe à l'eau assez rapidement (comme dans Dark moon). :( Mais il faut avouer que ce n'est pas vraiment ce que je cherche quand je lis un de ses romans... :rouge: ;)

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A noter que son dernier roman, White Wolf (qui inclut Druss sans lui laisser le rôle de héros) est un petit bijou.Les Gemmel qui m'ont le plus plu sont::arrow: Legend:arrow: Les trois Waylander:arrow: Winter Warriors (je ne sais pas s'il a été traduit):arrow: Quest for lost heroes:arrow: Stormrider (le dernier de sa série des Connavar):arrow: Knights of Dark Renown (Gabala forever !)Les autres ne sont pas du même niveau, mais se laissent lire. A la différence de beaucoup de posteurs, je n'ai pas été convaincu par sa série du Lion de Macédoine. Ou peut-être que c'était l'épuisement après toutes ces autres intrigues ? ;)

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Et que Michael Moorcock puisqu'on le mentionnait une seconde plus haut, n'a visiblement pas beaucoup aimé qu'il s'amuse à reprendre le " terme " White Wolf... (C'est Elric, b... ! :mrgreen: )J'en profite plus sérieusement pour rappeler que certains titres ont leur propre sujet, comme Waylander, le Lion de Macédoine, ou Shannow, au cas où. :)

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Et que Michael Moorcock puisqu'on le mentionnait une seconde plus haut, n'a visiblement pas beaucoup aimé qu'il s'amuse à reprendre le " terme " White Wolf... (C'est Elric, b... !  )
Je le comprend un peu... ;) :lol:
Quant à l'originalité des scénar'... Boarf, y'a bien des gens qui kiffent le mythe du Héros Eternel de Moorcock, alors pourquoi pas !!
Vois par le rapport, mais alors pas du tout... :blink: Bref...P.s: Dès que je peux parler de Moorcock moi, de toute façon... :rolleyes: ;) EDIT Modérateur :Oui, mais ce n'est pas le lieu pour en parler... ;)

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J'en profite plus sérieusement pour rappeler que certains titres ont leur propre sujet, comme Waylander
Ah mince, je l'ai pas trouvé le sujet Waylander... :unsure: Sinon j'aurai posté mon avis là-bas...aurai-je fait une faute d'orthographe en lançant la recherche?...La honte... :rouge: Bref...je suis aussi d'accord pour dire que Gemmell est fort pour les scènes de batailles, personnellement, j'aime particulièrement l'attente avant le combat et la préparation....n'empêche que comme le dit Gillo, à force, ça lasse un peu...il n'y a pas trop de renouvellement et pourtant l'art de la guerre est assez vaste pour trouver moyen de ne pas trop se renouveller... :rolleyes: Thys

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Thys,mardi 03 février 2004, 14:28 a écrit :
Quant à l'originalité des scénar'... Boarf, y'a bien des gens qui kiffent le mythe du Héros Eternel de Moorcock, alors pourquoi pas !!  
Alors là, rien à voir...mais vraiment rien du tout! ;) :mrgreen:
Arfeuh ! :PJe m'explique... Je ne comparais pas les 2 auteurs... Je parlais des "bases" de scénario ! :P (C'était juste un exemple, et pas de bol, c'est tombé sur Moorcock ! ;) )Après les méandres de l'histoire c'est autre chose ! ;)Mais il n'empêche que si on fait le résumé synthétique sur un papier, y'a pas de quoi fouetter un chat ! :P Juste pour dire qu'on peut réussir à écrire des choses sympas avec des scénar' minimalistes s'ils sont bien exploités ! ;)(Et pis, je ne vous cacherais pas qu'un peu de provocation ça fait du bien et j'aime bien donner des coups de pied dans le piédestal de Moorcock parce que les seuls livres de lui que j'ai apprécié viennent de son cycle Les Danseurs de la Fin des Temps, Jerry Cornelius ou encore La Reine Inassouvie... Parce que non seulement, il a enfin un style digne de ce nom mais en plus c'est bourré d'idées originales ! :P)Mais pour le coup, admettons que je n'ai pas lu TOUTE l'oeuvre de Gemmel pour tirer des conclusions, mais quand Candide dit qu'il pêche au niveau de la psychologie, ce n'est pas du tout ce que moi j'ai ressenti (voir même, c'est le seul truc que j'aie trouvé vraiment prenant comme je le disais plus haut... ) Comme quoi, les goûts, les couleurs... :rolleyes: Quant au rôle de la femme, oui, il y a des personnages féminins, indéniablement ! ;) Mais ils sont rares et souvent en retrait, même s'ils participent à l'action. Mais là encore, la manière dont cela est présentée, je ne trouve pas ça choquant et mais plutôt assez logique et bien fait par rapport au monde où l'action prend place. (Et avec Thys, c'était plus sur la phase de "séduction" quasi absente que nous tiquions... Enfin si j'ai bien compris ! ;))