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Lovecraft a fini pauvre parce que ses romans ne sont pas forcément très bien vendus de son vivant, non ? Et aussi parce que cet auteur était un rien dérangé et pas suffisamment équilibré pour gérer ses finances. La fanfiction, pardon maître GRRM, est venue bien après. Je partage assez le point de vue de Zakath sur la question. Je ne crois pas que les héritiers de Tolkien aient couru chercher la corde et le baudet pour les réalisateurs et scénaristes de Hunt for Gollum et Born of Hope, sachant pertinemment qu'il n'y avait pas un liard à tirer de ces entreprises. J'essaye d'imaginer à quoi ressemblerait le monde des fans si on interdisait la fanfiction. Quelques centaines de sites internet fermeraient, et il y aurait sans doute pas mal de gens dégoûtés se disant : "Ah ? Même si je trouve ce scénario bateau, ce retournement gros comme une maison, ou cette intrigue usée jusqu'à la trame, ou ce couple trop évident et praline (rayez les mentions inutiles), je n'ai pas le droit de faire marcher mon imagination ? C'est gravé dans le marbre et puis c'est tout ?"Faire des fanfics, dans la plupart des cas, ça prouve qu'on aime l'univers dans lequel on écrit. On l'a étudié, on l'a décortiqué, il a fait marcher notre cerveau... et, avec un minimum d'honnêteté, nous n'en tirons pas un rond. La façon dont les auteurs réagissent donnent plus l'impression, hélas, qu'ils s'inquiètent pour leur porte-monnaie que pour l'intégrité de leur oeuvre, parfois bien malmenée par des amateurs pas très doués.

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J'ai du réaliser un dossier sur les fanfictions pour la fac il y a de cela 1 mois, voilà donc pour ceux que ça intéresse plusieurs liens pour approfondir le sujet :http://www.generationcyb.net/article.ph ... rticle=684Celui-ci parle notamment du point de vue de Robin Hobb, ouvertement anti-fanfiction :http://reason.com/archives/2007/01/30/t ... -phenomenahttp://www.theage.com.au/articles/2004/ ... 00255.htmlCe lien amène vers les statistiques que fait une auteur de fanfiction par rapport à son site :http://alixe75.livejournal.com/41071.htmlhttp://www.liens-socio.org/article_impr ... ticle=6054Un article très intéressant d'Hélène Sagnet :http://www.lecturejeunesse.com/index102 ... d_revue=58

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La comparaison entre Lovecraft et Burroughs c'est un peu celle de la carpe et du lapin.Burroughs publiait dans des pulps comme Cavalier ou The Argosy qui étaient des magazines littéraires haut de gamme. Il y voisinait avec des auteurs comme Hemingway ou d'autres du même calibre.Lovecraft publiait dans des pulp de genre, fantastique ( Weird Tales) ou carrément fantasy (Unknown). Ces magazines avaient un tirage et une distribution plus faible et surtout une moindre reconnaissance littéraire. C'est à partir de 1950 que des éditeurs avisés ont fait l'inventaire de ce qui avaient été publié dans ces pulps et en ont fait connaître le meilleur. Et Lovecraft fait parti des noms qui ont été tiré de l'oubli. Curieusement on est en train de redécouvrir certains auteurs de cette époque qui étaient passés entre les mailles de ce filet ( Charles R Tanner et Harold Lamb notamment).Tout ça pour dire que si Lovecraft était mort pauvre ce n'était pas parce qu'il avait permis à d'autres auteurs d'utiliser sa mythologie. Weird Tales payait très mal et Unknown guère plus. Tandis que Cavalier, The Argosy ou Collier's , les magazine où publiaient Burroughs étaient eux beaucoup plus prodigue en rémunération. Ceci explique cela. Et ce qu'écrivaient les auteurs de Weird Tales ne s'apparentent pas à une fan fiction. C'était un groupe d'auteurs qui fonctionnaient comme un club. Si ils ne se rencontraient pas souvent, voire jamais physiquement, ils correspondaient tous les uns avec les autres et partageaient des idées, s'encourageaient mutuellement. J'aime bien Martin, mais il est un peu de mauvaise fois sur ce coup.

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BonjourJe viens parfois ici à la recherche d'information sur les livres de Fantasy et de Science fiction que je lis, mais n'avais jamais fait le geste de m'inscrire. Cette discussion m'a fait passer le cap !J'ai trouvé très intéressant les questions qui étaient posées sur l'écriture de la fanfiction et si cela ne vous ennuie pas, j'aimerais tenter de répondre. Bien entendu, je ne représente que moi-même, mais je fréquente pas mal d'auteurs de fanfiction, ce qui me donne une idée de certains 'profils' qu'on peut rencontrer.Pour commencer, j'aimerais répondre à ceux qui trouvent qu'écrire 800 pages sur une histoire qu'on a même pas inventée est une perte de temps.Quand on écrit 800 pages à partir d'une œuvre on met forcément beaucoup de choses qui ne sont pas dans l'histoire de base. Il est vrai qu'on utilise des personnages et des situations venant d'un livre, mais on extrapole et on invente beaucoup à partir de cette base. Pour qu'une fanfiction plaise, il faut aller bien au-delà, sinon les lecteurs ont l'impression de relire la même chose, et ils décrochent.D'ailleurs, on ne se dit pas un beau matin : 'tiens, je vais écrire 800 pages sur Harry Potter'. On a une idée à partir de l'histoire de base qui va se développer. On commence à écrire puis d'autres idées viennent et on étoffe. C'est exactement la même chose que lorsqu'on écrit de l'original. Bref, la jeune fille qui a écrit 800 pages avait des choses à dire, des situations à développer et envie de les partager... comme tous les auteurs.Je ne pense pas que ce soit une perte de temps. L'auteur dont on parle au début de la discussion a canalisé son imagination, pris la peine d'écrire et sûrement de retravailler son texte pour qu'il soit lisible et cherché à partager sa passion avec d'autres. Cela vaut bien lire de la Fantasy et en parler avec d'autres fans :pSi on a autant d'imagination, pourquoi ne pas faire de la fiction originale ?Déjà, on ne commande pas son imagination. Certains peuvent inventer à partir de rien (enfin seulement à partir de leur culture car on n'invente rien, on renouvelle juste), mais d'autres sentent leur imagination partir sur une histoire qui leur a plu. On peut dire qu'on ne peut pas être écrivain de cette façon. C'est une question d'opinion.Ensuite, il est vrai qu'on attire des lecteurs qui sont à la recherche de textes sur leurs personnages favoris. J'ai vu des auteurs de fanfiction annoncer qu'ils venaient d'écrire un texte original ou qu'ils changeaient de fandom, et les lecteurs n'ont pas suivi car ils n'avaient pas envie de faire l'effort d'entrer dans un autre monde, de risquer de ne pas l'aimer.C'est un sujet récurent sur Encrier.org qui accueille les textes francophones, originaux et fanfictionnels : pourquoi les fanfiction attirent-elles davantage de lecteurs ? Mon analyse c'est que quand on prend le temps de tester un auteur qu'on ne connait pas, on joue la sécurité en choisissant un thème qu'on est certains d'aimer.Les auteurs de fanfics aiment aussi en écrire pour les raisons qui poussent les lecteurs à les lire : ils ont envie de jouer avec ce monde et ce personnages qu'ils ont aimé. Je suppose que c'est comme faire des jeux de rôle au lieu de se limiter à lire des livres de Fantasy. On le fait pour le plaisir de créer dans un univers qu'on aime.Bon, d'accord, mais est-ce moral vis à vis des auteurs originaux ?Déjà, la fanfiction a toujours existé. Le Cid de Corneille et Andromaque, de Racine ou Anhouil sont des fanfictions, puisque les personnages et ce qui leur arrive n'a pas été inventé par les auteurs cités. On peut se dire que leur génie justifie ces emprunts. Sans aller jusqu'au génie, il existe un certain nombre d'auteurs de fanfictions qui sont excellents et on est contents qu'ils aient trouvé une base pour exprimer leurs idées et nous faire bénéficier de leur style.Il n'est pas rare que de la fanfiction soit commercialisé. La préquelle des Princes d'Ambre écrite par John Gregory Betancourt en est une. En BD, les deux livres sur La Mangouste et Irina sont des fanfiction à partir de XIII. Une grande partie de ce qui a été écrit dans Star Wars aussi. Beaucoup d'auteurs ont "présenté" des histoires basés sur leur monde, La cité des Robots d'Isaac Asimov, par exemple.Et si les auteurs ne veulent pas ? Personnellement, je pense qu'il faut respecter leur volonté. Mais comme je n'ai jamais souhaité écrire sur un auteur qui était contre, c'est sans doute facile de ma part de penser ainsi ! Il faut avouer aussi qu'on lit de telles horreurs dans certains textes qu'on peut être dégoûtés de voir ainsi dévoyer ses propres personnages.Publier sur Internet ou sur papier ?Quand on écrit de la fanfiction et qu'on l'avoue, la première question qui fuse est "mais tu ne préférerais pas écrire de vrais livres et les vendre ?". Je ne suis donc pas surprise que des auteurs de fanfiction pensent à une vraie publication. Outre la pression sociale qui ne considère comme lisible que ce qui est vendable, la publication par un éditeur est également une consécration. Par ailleurs, j'ai remarqué que beaucoup de monde semble penser qu'être célèbre apporte le bonheur...Personnellement, la publication papier ne m'attire pas. J'adore le contact directe qu'on a sur Internet avec les lecteurs. C'est fantastique d'avoir des retour sur son chapitre une demi-heure après l'avoir posté et de voir, avec l'arrivée des commentaires les jours suivants, la matérialisation des lecteurs qui sont venus lire la suite. J'aime aussi discuter avec les auteurs de leurs histoires et poser des questions avec des chances d'avoir une réponse rapide !En conclusion :Cela m'a semblé étrange de lire ici des réserves sur la fanfiction, car la pratique de cette écriture (basée sur une passion partagée pour un auteur, souvent publiée sur des sites communautaires) est assez proche de ce qui rassemble ceux qui sont sur Elbakin. J'espère qu'avec mon laïus (on ne répond pas à 6 pages de discussion par deux phrases) vous avoir mieux fait comprendre ce qui motive les auteurs et lecteurs de fanfiction.(merci à veux qui ont eu le courage de lire un tel pavé !)

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Bonjour Alixe.Pas besoin de courage pour lire ton "pavé", c'est toujours un plaisir de trouver des argumentations bien charpentées, surtout quand on connaît les efforts que tu fais pour donner de bonnes pistes et des coups de pouce aux auteurs de fics débutants. :coeur:Excellente remarque concernant, entre autres, le Cid. Non seulement Corneille ne l'a pas inventé (il a vraiment existé), mais au moins trois chansons / pièces avaient déjà été écrites sur lui en espagnol durant le Moyen-Age et la Renaissance. On ne va pas épiloguer sur les "fanfics autorisées" que constituent les romans de T. Zahn et confrères sur Star Wars. Disons seulement que Lucas aura pu les lire pour éviter d'énormes contradictions entre ses films et l'Univers Etendu... :rolleyes:

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On ne va pas épiloguer sur les "fanfics autorisées" que constituent les romans de T. Zahn et confrères sur Star Wars. Disons seulement que Lucas aura pu les lire pour éviter d'énormes contradictions entre ses films et l'Univers Etendu..
Les auteurs auraient aussi pu respecter la philosophie de l'oeuvre de Lucas plutôt que faire leur petite sauce à eux. Parce que souvent, ça n'a pas grand chose à voir.:|
Excellente remarque concernant, entre autres, le Cid. Non seulement Corneille ne l'a pas inventé (il a vraiment existé), mais au moins trois chansons / pièces avaient déjà été écrites sur lui en espagnol durant le Moyen-Age et la Renaissance
Ce qui renvoie au sujet sur comment faire de la fantasy originale. Il y a des tonnes de sources légendaires ou littéraires qui méritent d'être utilisée.

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Sympa le débat !Perso, je ne lis pas de fanfics. Ça ne m'intéresse pas. Et il y a déjà tellement de livres à lire... :) Mais je comprends les deux points de vue, celui de Martin ou l'opposé. Par contre, certains points de l'argumentaire d'Alixe m'interpellent. ;)
D'ailleurs, on ne se dit pas un beau matin : 'tiens, je vais écrire 800 pages sur Harry Potter'. On a une idée à partir de l'histoire de base qui va se développer. On commence à écrire puis d'autres idées viennent et on étoffe. C'est exactement la même chose que lorsqu'on écrit de l'original. Bref, la jeune fille qui a écrit 800 pages avait des choses à dire, des situations à développer et envie de les partager... comme tous les auteurs.
Alors pourquoi ne pas écrire un roman original justement ? Je sais, tu as répondu plus loin, mais quand tu parles de jouer avec des personnages ou un univers qu'ils ont aimé justement... J'imagine qu'au bout de 800 pages, on a forcément eu des idées qui ne collaient peut-être pas avec cet univers ou les personnages créés par autrui. Du coup, on se bride pour rester dans le moule ? Frustrant. On développe ses propres idées ? Mais dans ce cas, on trahit l'œuvre originale. En lisant ce message, j'ai eu l'impression que certains auteurs de fanfictions n'osaient pas sauter le pas par peur de se retrouver sans lecteurs. Mais en même temps, c'est le lot commun de tous les aspirants auteurs. Sinon, je ne suis pas un spécialiste de Corneille, mais de là à parler de fanfic... :huh: A la base, une fan fic, c'est une histoire originale écrite par un fan dans un cadre existant, non ? Je vois mal Pierrot sous cet angle. ;) Enfin, je n'étais pas là non plus. :pMais bon, je ne vois pas Gemmell comme un auteur de fan fic parce qu'il bâtit une trilogie autour de la guerre de Troie.
Il n'est pas rare que de la fanfiction soit commercialisé. La préquelle des Princes d'Ambre écrite par John Gregory Betancourt en est une. En BD, les deux livres sur La Mangouste et Irina sont des fanfiction à partir de XIII. Une grande partie de ce qui a été écrit dans Star Wars aussi. Beaucoup d'auteurs ont "présenté" des histoires basés sur leur monde, La cité des Robots d'Isaac Asimov, par exemple.
Là par contre, je connais un peu mieux, pour XIII ou Ambre, et j'ai vraiment du mal à considérer ça comme de la fan fiction. Je trouve même l'argument biaisé. Pour Ambre, les héritiers de l'auteur ont autorisé ce qui est une préquelle. Et pour XIII Mystery, Jean Van Hamme reste tout de même largement impliqué pour superviser tout ça. :) Mais ce sont de simples réflexions qui me sont venues à la lecture des derniers messages. Encore une fois, la fan fiction en elle-même ne me "dérange" pas, c'est juste un monde que je ne connais pas.

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Je vais tenter de répondre à tes questions :
Alors pourquoi ne pas écrire un roman original justement ? Je sais, tu as répondu plus loin, mais quand tu parles de jouer avec des personnages ou un univers qu'ils ont aimé justement... J'imagine qu'au bout de 800 pages, on a forcément eu des idées qui ne collaient peut-être pas avec cet univers ou les personnages créés par autrui. Du coup, on se bride pour rester dans le moule ? Frustrant. On développe ses propres idées ? Mais dans ce cas, on trahit l'œuvre originale.
En fait, chaque auteur fait sa sauce à sa façon. Certains comme moi s'en tienne scrupuleusement au canon et s'ingénient à expliquer ce qui est laissé de côté ou trouver des explications à des points précis, enrichir ce qui n'est qu'ébauché. J'aime aussi montrer les personnages vieillir : je trouve passionnant d'utiliser les enfants ou ado des livres et montrer comment ils deviennent adultes ou les faire remettre en question l'attitude qu'ils ont eu plus jeune dans le livre.D'autres partent complètement sur d'autres thèmes, modifient le caractère des personnages etc. D'autres se demandent : si tel évènement s'était passé différemment, comment l'histoire aurait-elle tourné. D'autres enfin écrivent des préquelles. Est-ce trahir l'auteur ? Je pense qu'à partir du moment où on précise qu'on va dévier, ce n'est pas gênant.Pour moi, la plupart des films trahissent davantage les œuvres que les fanfictions (quand on pense que celui qui a dirigé le dernier HP au cinéma n'a même pas lu le livre...).
En lisant ce message, j'ai eu l'impression que certains auteurs de fanfictions n'osaient pas sauter le pas par peur de se retrouver sans lecteurs. Mais en même temps, c'est le lot commun de tous les aspirants auteurs.
C'est sans doute vrai pour certains. Moi je n'arrive vraiment pas à développer des histoires autrement. Ou, plus exactement, ma tête est envahi de fanfiction, ce qui ne laisse pas de place au reste. Canaliser toutes mes idées pour créer une histoire qui se tient et qui est lisible a déjà été une formidable libération.Ce n'est pas seulement une histoire de public : j'ai plein d'histoire en tête que je n'écrirai jamais car n'intéressent pas assez de monde, mais cela ne m'empêche pas de jouer avec dans mon coin.
A la base, une fan fic, c'est une histoire originale écrite par un fan dans un cadre existant, non ?
Tout dépend si tu prend la définition étroite ou plus large. Pour moi, la définition est d'écrire en reprenant des personnages et une trame inventés par quelqu'un d'autre. Que ce soit dans une communauté de fan et sur internet est secondaire.La question de base est : est-il correct de présenter comme son œuvre une histoire basée sur celle d'une autre personne ? La réponse est : correct ou non, ça s'est toujours fait.
Pour Ambre, les héritiers de l'auteur ont autorisé ce qui est une préquelle. Et pour XIII Mystery, Jean Van Hamme reste tout de même largement impliqué pour superviser tout ça
Ta réponse amène des questions : les fanfictions publiées sur le site d'auteurs qui les encouragent et les relisent avant publication sont-elles encore des fanfictions ? L'autorisation de l'auteur ou des ayant-droit change-t-elle ce que va écrire un auteur de fanfic ?Si ce ne sont pas vraiment des fanfiction, ce n'en n'est pas loin.Et que dire de La bicyclette bleue (Autant en emporte le vent au XXe siècle, attaqué par les héritier de Margaret Mitchell), Scarlett (suite autorisée de Autant en emporte le vent) ou Le clan de Rett Butler (idem) ?
Mais ce sont de simples réflexions qui me sont venues à la lecture des derniers messages. Encore une fois, la fan fiction en elle-même ne me "dérange" pas, c'est juste un monde que je ne connais pas.
Je cherche davantage à témoigner qu'à convaincre. Je ne suis d'ailleurs pas toujours complètement d'accord avec tous les autres auteurs de fanfic. Certains pense que les auteurs n'ont pas à interdire de jouer avec leur oeuvre tant qu'ils sont cités, alors que moi je suis attachée au droit moral de l'auteur qu'on trouve dans le droit français.J'en profite pour préciser ce qu'on peut trouver comme genre de fanfics :- des préquelles : histoire qui relate ce qui s'est passé avant le début- les suites : que deviennent héros après la fin de l'histoire ?- les histoires parallèles aux récit : on suit les personnages secondaires dans les scènes non écrites- les UA (univers alternatifs)=> qu'est ce qui se serait passé si tel évènement s'était passé autrement ?=>on reprend les personnages avec leur caractère et leurs relations mais l'histoire se passe dans un autre lieu ou un autre temps (voir dans un autre livre et là c'est du cross-over)

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Bon c'est en anglais et je ne suis pas du genre facile à choquer mais il est utile de signaler que ce n'est pas "jeunesse" comme fanfic. Plus Queer que Wizard as Folk :D

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C'est marrant (enfin, faut étudier la chose), mais quand on voit cette interview on dirait que cet humour Oh so British qui faisait la spécificité de la Grande-Bretagne est en train de se barrer en testicule et se mac-donaliser à vitesse grand V. :(D'un autre côté, il semblerait que la tendance ici soit (enfin) à s'approprier un certain esprit monty-pythonesque, disons par osmose progressive, et sans renoncer à ses racines. Si c'est le cas, j'applaudis des quatre mains avant de repartir dans mon vaisseau spatial.

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Salut à tous ! :)Voilà, voilà, je sais pas si le sujet à été lancé récemment ou même si il existe auparavant sur ce forum (si c'est le cas, je m'en excuse par avance) et je suis même pas sûre que ce soit réellement de la fantasy mais bon je me lance :En surfant sur Elbakin, j'ai vu qu'une fanfiction avait fait un buzz énorme sur la toile, il s'agit de Fifty Shade of Grey. J'ai donc décidé de le trouver en version française, ne pensant pas avoir le niveau pour le lire en anglais, mais malheureusement, je n'ai pas trouvé de version traduite, même en version papier à commander...Est-ce que l'un de vous saurait si il existe une version française et si oui, ou la trouver ?

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Une petite précision, comme le présupposait Immensity, Fifty Shades of Grey n'est pas mais alors pas-du-tout lié à la fantasy. Enfin c'est lié au mot anglais fantasy, qui veut dire fantasme, mais en aucun cas à la Fantasy qui nous intéresse sur Elbakin.net (cela dit j'espère qu'à titre personnel ça vous intéresse tous un peu quand même parce que ...enfin bref, je vais pas revenir sur le podcast spécial sexe hein ;) ) Comme je l'expliquais récemment c'est tout bonnement de la "romance porn" avec touches de BDSM. Allez, pour ceux à qui ça parle c'est un peu l'équivalent de 9 Semaines 1/2 mais qui finit bien, c'est dire comme c'est subversif. :pBref tout un foin pour l'Amérique conservatrice mais vraiment pas de quoi s'affoler (euh si, ça peut ^_^) en faire un pataquès quand on envisage la sexualité de façon adulte et libre. Bref pour les lecteurs de ASOIF et kushiel rien qui ne soit ... insurmontable ^_^ maintenant est-ce que ça peut les intéresser :unsure:Et à part pour le côté "control freak" du personnage masculin, je n'ai pas bien vu le rapport avec Edward et Bella mais j'ai pas assez lu Twilight pour savoir. :)Voilà il s'agissait d'un message à titre informatif pour que vous évitiez l'achat d'une fantasy ... pas tout à fait dans le cadre de ce que l'on conseille habituellement sur le site :lol:Non, non ne me remerciez pas, il fallait bien se dévouer. :ange: