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Rapide consultation du palmarès : Jackie Chan, Tim Burton, Dorothée, Christophe Maé, Philippe Bouvard, Kylie Minogue, Jacques Vendroux, Roch Voisine et Vanessa Paradis selon ces critères "récompense « les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu'elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde."Ah, il paraît aussi que madame Albanel l'a décerné au chauffeur du cabinet du ministre de la culture et de la communication et au maître d'hôtel de ce même ministère. Par contre, il y a un âge minimum de 30 ans pour être décoré.

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Bonjour! J'ai fini l'intégrale de la Moïra parue chez Bragelonne (avec la couverture brune sombre) hier, et j'ai vraiment beaucoup aimé. Ce livre a quelques défauts évidents, qui sont énumérés dans la critique de ce site (la temporalité faussée par moments, ainsi que le fil de narration sur les loups qui est inachevé à la fin -Loevenbruck développe longuement des personnages et une situation qui n'ont au final pas de conclusion-), mais ces défauts ont été pour moi largement compensés par la fraîcheur du ton et du récit, ainsi que par la thématique que, personnellement, j'adore.En ce qui concerne le personnage d'Aléa, bien que n'étant pas mon préféré, il ne m'a pas spécialement horripilé, alors qu'il avait le potentiel pour. Sans doute est-ce parce que l'auteur n'a pas trop insisté sur elle, et que la multiplication rapide des points de vue a permis d'éviter de la rendre insupportable (par comparaison, le personnage de Nynaeve de la Roue du Temps m'a bien plus énervé, et c'est sans doute dû au fait qu'on suit ^souvent ce personnage et son caractère particulier sur plusieurs centaines de pages pratiquement sans interruption).Je ressors donc assez contrasté de cette lecture : j'ai adoré le début naïf et classique, puis ai failli abandonner au tiers du deuxième livre, puis, après m'être accroché, je n'ai plus pu le lâcher.Et au final, je me rends compte que ce livre m'a beaucoup plus touché que certaines autres oeuvres plus complexes et plus ambitieuses, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Peut-être est-ce dû à l'innocence et à la sincérité de l'écriture, où à la thématique abordée que, comme je l'ai dit, j'adore
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.Conclusion : j'ai été vraiment enchanté par ce cycle, que j'ai quitté à regret, et ce malgré ses défauts.Maintenant, j'hésite à acheter l'intégrale de Gallica également.

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J'ai lu ces deux séries il y a longtemps et j'en garde un bon souvenir... J'ai bien envie de les reprendre à l'occasion...Je me souviens avoir préféré Gallica à la Moira...

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Merci pour cet avis!J'aurais encore une question : Gallica et la Moïra se ressemblent-ils au niveau de l'histoire? Me conseillez-vous de faire une longue pause entre les deux, pour ne pas que j'aie l'impression de lire deux fois la même chose?Là, je suis en train de lire "la rune du loup", mais je me demande si j'enchaînerais directement après sur Gallica, ou s'il serait quand même préférable de lire plusieurs autres livres à la suite, afin d'un peu oublier la Moïra et entamer Gallica dans les meilleures dispositions possibles...

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D'après mes lointains souvenirs (tu m'excuseras ils sont tout de même un peu flous), la narration est différente... Dans Gallica on a un héros et non plus une héroïne, ce qui change pas mal de choses dans la manière de narrer et d'appréhender le personnage. Ses aventures ne sont pas les mêmes et il a un caractère différent.... De plus l'enjeu de l'intrigue est complètement différent...Je pense que tu peux le lire sous peu, mais le mieux serait que tu essaies le prologue et quelques chapitres pour voir, et si tu as l'impression d'une redondance, laisse couler un peu de temps :)PS : je viens de vérifier, je l'avais lu en 2005, ce qui fait 9 ans... d'où le flou ^^

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Comme Akarja mes souvenirs ne sont plus très précis, mais j'avais lu les 2 trilogies à la suite et je n'avais pas eu une impression de redondance. Les histoires sont assez différentes et les enjeux aussi. Au contraire, lire Gallica juste après la Moïra m'a permis de mieux voir l'évolution de l'auteur : son écriture qui s'améliore, son récit qui se fait plus étoffé, plus complexe...

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J'ai lu Gallica il y a quelques semaines. Ce récit suit les aventures d'un jeune homme disposant de pouvoirs singuliers. Le premier bon point: ses pouvoirs ne prennent pas le pas sur l'histoire, si bien qu'il nous apparaît fragile ou du moins vulnérable tout au long du bouquin. Les personnages principaux comme secondaires sont plutôt bien dépeints dans mon souvenir et il n'est pas question de manichéisme. Le cadre Européen et le fond mythologie celte apporte de la fraîcheur à l'ensemble.Côté défauts, on pourra reprocher le manque de profondeur de l'intrigue en elle-même et des rebondissements sans grande saveur.Par contre, je n'ai pas lu La Moïra avant Gallica. Je pense que ce n'est pas plus mal: ça ajoute du mystère autour de l'histoire de Bohem. En tous les cas Gallica reste malgré ses défauts, assez accrocheur pour n'importe quel lecteur amateur de fantasy plus consensuelle.Ma note: 7/10

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Voilà, j'ai terminé l'intégrale de Gallica il y a quelques semaines... Et même constats qu'avec la Moïra pour moi : le livre contient certes des imperfections objectives (quelques soucis de temporalité notamment), mais il a à nouveau su parler à mon coeur.C'est toujours aussi frais, plein de bons sentiments, avec un jeune héros qui sauve le monde à coups de grands idéaux aux côtés d'indéfectibles amis... Les références historiques sont évidentes et font sourire, et on sent bien la volonté de l'auteur de "réécrire l'Histoire" à coups de "et si..."Le seul bémol (relativement léger tout de même) concerne la fin, que j'ai trouvé un peu trop précipitée.Bref, un roman (ou une trilogie) qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui parlera probablement à ceux qui apprécient les récits à la fois naïfs et généreux, dans le sens positif du terme.Pour la petite anecdote, j'ai découvert que Loevenbruck citait Bernard Werber dans ses remerciements, et cela m'a fait prendre conscience que je trouvais les deux assez proche dans les sensations qu'ils suscitaient en moi, et dans la formule utilisée (grands idéaux, jeune héros qui révolutionne sa société, place de l'émotionnel,...), en tous cas en ce qui concerne la trilogie des fourmis que j'avais lu étant adolescent.

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De mémoire, j'avais adoré les deux cycles malgré quelques défauts mais l'univers et le côté "voyage" road trip j'étais fan. Et puis bon ça se passe en France c'est toujours bien sympa de se sentir chez soi. Sinon, j'ai lu qu'il y avait une réédition avec des ajouts et des corrections c'est vrai ? Il s'agit des intégrales avec les belles illustrations ou les intégrales les plus récentes avec le logo tribal du loup dessus ?

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J'ai lu la Moïra pendant l'été, et je suis actuellement au milieu de La voix des Brumes, ayant préféré séparer les deux cycles pour éviter la lassitude. Je rejoins l'avis de beaucoup sur le forum sur la Moïra. L'écriture est assez lisse, peut trop parfois, fonctionnelle, juste ce qu'il faut pour porter un récit bien divertissant avec des personnages et des enjeux simples (sans être simpliste). J'ai beaucoup aimé le personnage d'Aléa jusqu'au
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Là ça commençait à faire un peu trop de badasserie pour moi, et à tous expliquer parce que "c'est l’héroïne", ce qui est dommage car le personnage avait son aura et sa force propre. Le reste du monde se retrouve amoindri par cette omnipotence, et du coup la fin m'a parue un peu expédiée. De même je trouve que le rôle des loups, et même la place qui leur est accordée dans l'histoire, est assez maigre dans le dernier tome.Mais ce qui m'a le plus dérangé, ce sont les erreurs de temporalité, les voyages tantôt long, tantôt fait en deux lignes selon les besoins du récit. Je me reportai à la carte fréquemment pour voire où en était les personnages, et franchement, parfois c'est n'importe quoi, ce qui nuit à la crédibilité du récit selon moi.Après, outre ces défauts, j'ai passé un très agréable moment. Les personnages sont archétypaux, mais bien écrits, les différentes factions intéressantes, et je me suis surpris à "changer de camp" au fil du récit passant de l'une à l'autre. L'ambiance fin d'une époque avec la chute du druidisme face au christianisme est bien rendue, surtout que la conclusion n'est pas aussi binaire comme on pourrait le craindre.Rien d'original, un style basique, mais une bonne histoire dans laquelle se plonger avec des personnages attachants (Mjolln, classique mais efficace :P ), sans pour autant parler de page turner bourré d'action. :)