Pour le coup, je pense que c'est surtout Sarmate qu'il faut remercier! ^^D'ailleurs, je te rejoins totalement dans tes considérations linguistiques, Sarmate. En ce qui concerne les Oghams, je crois me souvenir de ma visite au Trinity college de Dublin qu'il s'agissait bel et bien d'un alphabet ayant une concordance directe avec l'alphabet latin (mais sans certitude absolue).Je te remercie également pour ton explication de tes choix (notamment en matière d'utilisation des druides) dans ton récit : elle change ma perception de ton histoire, que j'apprécie davantage en lui découvrant de nouvelles nuances que je n'avais pas perçues au départ.En fait, ton roman est un peu comme du vin pour moi : le vin n'est pas ma boisson préférée, mais lorsque je l'apprécie réellement (ce qui est rare), c'est toujours d'une manière un peu spéciale, différente du plaisir immédiat que j'éprouve avec les boissons dont j'ai l'habitude. C'est un plaisir plus subtil, davantage dans la nuance.Ton roman me fait un peu le même effet : je ne raffole pas spécialement d'un style riche en général je l'avoue, mais dans son cas, il y a un petit quelque chose en plus qui fait que je m'y intéresse, et que je prends plaisir à en découvrir et à en apprécier les nuances. Et surtout, le plaisir n'est pas immédiat (comme j'en ai l'habitude), mais vient plutôt petit à petit. C'est quelque chose qui doit mûrir en bouche pour s'apprécier, sans précipitation. Comme le vin.Ce qui me fait dire que, dans mon cas, ton livre s'apprécie, se déguste davantage qu'il ne se boit (si tu me permets cette métaphore).Tes explications aident d'ailleurs beaucoup dans cette appréciation : ce sont comme les arômes plus subtils et plus persistants qui apparaissent une fois le premier goût du vin passé. Merci pour cela, donc. :)Mais je m'égare... retour au sujet initial! :DTes explications m'ont fait découvrir de nouvelles nuances, qui amènent elles-mêmes de nouvelles questions (c'est génial, ça permet d'apprécier le livre une deuxième fois!)! :DConcernant les raisons de ce qui arrive à Bellovèse, dois-je conclure que :
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la raison pour laquelle il ne meurt pas a en réalité une origine surnaturelle, liée à la transgression d'un interdit social? Autrement dit, en assistant au sacrifice au Nemeton alors qu'il n'aurait pas dû -cause de la mort d'Oico-, il aurait pénétré dans un monde qu'il ne devrait pas arpenter, se plaçant ainsi symboliquement "hors du monde"? Ce serait là la cause de son "immortalité", qui pour le coup se traduirait par un emprisonnement à la croisée des mondes, celui des enfants et celui des adultes, celui des hommes et celui des dieux, celui des vivants et celui des morts?Peut-on également supposer que c'est cela qui lui permet d'assister à un autre rituel : celui de la mort d'Oico? Enfin, est-ce le passage entre la tête d'Oico et son corps alors qu'il n'en avait à nouveau pas l'âge (et qui symbolise le passage dans un autre monde dans lequel il n'a pas sa place : celui de la guerre) qui scelle sa "malédiction"?Et enfin, est-ce que j'interprète correctement ta vision en supposant que cette "malédiction" est au final le résultat d'une triple transgression, qui s'apparente à un triple passage dans un monde interdit, et que cette répétition par trois fois est précisément ce qui "scelle" la malédiction, en la rendant réelle?Par ailleurs, faut-il voir un parallèle entre cette triple transgression et le triple interdit avec lequel revient Bellovèse de l'île des Vieilles (un interdit annulant une transgression, ce qui lui permet au final de revenir dans le monde des vivants, à condition de trouver le moyen de "légitimer à postériori" ses incursions dans le monde adulte, en devenant un adulte au final? La vraie Geis que traduit le triple tabou face à Ambigat était-elle de ne pas pouvoir revenir en tant qu'enfant (cela se serait soldé par la mort), alors qu'il avait déjà un pied dans le monde adulte?Ou est-ce que je délire complètement?