Comme tous mes petits camarades sont brillamment passé avant moi, je ne vais pas répéter encore ce qui a déjà été dit (bien que je le pense). Rapide résumé : sobriété pour la Muse et émotion succitée par la suggestion, ce qui colle bien au personnage ; pour Locke, ça déchire tout ! (je me demandais comment rendre ça mais c'était génial, tout comme le prélude et lui qui fait se fait désirer) en musique, bien entendu, ce qui colle bien au personnage (par contre, Monseigneur lui dit/crie/hurle qu'il ne devais pas chanter : une raison particulière?); le décalage avec la seconde partie est fort mais celle-ci était tout à fait pertinente et sonnait somme toute assez juste (juste une phrase que je n'ai pas comprise ; faut que je retrouve) ; Monseigneur pour le final : logique et imparable.

J'ajouterai pour finir que, pour moi, c'est dans ce genre de chapitre que l'on sent la maitrise qu'un auteur a de ses personnages, de son histoire (et de son style). Parce qu'enfin il ne s'y passe pas grand chose en terme de développement de l'intrigue ou d'action (Locke, c'est de l'action dans un autre registre...), et pourtant ces 10 pages passent comme ça, sans ennuis ni temps morts. On nous fait tenir un solo de guitard rock voir pire dans l'Hélicon sur X pages, et on applaudit tous ; le partie "sentiments" est verglacée mais aucun passage n'y est décalé ou, pire, risible ou barbant. Donc, je dis : continue comme ça !

(de quoi "Hou, le fayot" ?

)