Personnellement, je trouve que c'est un bel hommage, même si on peut ne pas être totalement d'accord car cela fait de Tolkien le fondateur de la Fantasy. Mais je rappelle que ce n'est pas le sujet ici... ni même pour la critique implicite du Sil. ;)Restons-en à la nostalgie !Parfois, il peut être magnifique, et nous tombons amoureux de tout le roman, qui nous apporte plus que n'importe quel film ou programme de télé ne pourra jamais espérer nous donner. Même au bout de mille pages, nous n'avons pas envie de quitter l'univers créé pour nous par l'auteur, ni les personnages pourtant inventés qui le peuplent. Et s'il y avait deux mille pages, vous n'auriez pas envie de les quitter non plus. Le trilogie de Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, en est une parfaite illustration. Mille page de hobbits n'ont pu satisfaire la passion de trois générations de fans, après la Seconde Guerre Mondiale; même si on y ajoute cet épilogue au galop pesant et maladroit comme un dirigeable, Le Silmarillion , ils n'étaient pas rassasiés. D'où les livres de Terry Brooks, Piers Anthony et Robert Jordan [...] et une bonne cinquantaine d'autres. Ces auteurs ont recréé les hobbits qu'ils aimaient et regrettaient depuis toujours; ils ont essayés de ramener Frodo et Sam des Havres Gris, Tolkien n'étant plus là pour le faire.
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A propos de la nostalgie d'après lecture du Seigneur des Anneaux, le point de vue de Stephen King, dans Ecritures, mémoires d'un métier. Il parle de la taille des romans par rapport à leur intêret et arrive sur "les monstres"...