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Bravo pour les deux nouveaux extraits. Cette salle du trône est.....très impressionnante !!! J'ai été saisie par l'atmosphère qui y règne. Merci, merci :) vivement le prochain passage ! ....:| ...mais de QUOI ils parlent ces deux là ?! Je suis impatiente d'en savoir plus.

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Je me demande si on va vous donner la suite immédiate de ce passage ou bien un extrait complet, mais qui n'a rien à voir, juste histoire de vous (dé)montrer un peu l'éventail énoooooooorme ;) de cette saga en devenir. :) A vous de voir. Merci en tous cas pour les commentaires, cela encourage toujours ! :)

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Dis les deux c'est possible ???Et la suite et un nouvel extrait .... Enfin ,je ne sais pas ...J'ai bien envie de lire la suite mais je me dis qu'un autre extrait apporterai une autre idée du roman ..... ça ne réponds à rien mais voila c'est dit . :) ;)

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Même si j'ai envie de lire la suite, ce serait bien de varier pour avoir plus une idée d'ensemble . Si je dis ça, c'est bien parcequ'il faut choisir....;)

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Bon, alors, on va lâcher le nouvel extrait demain matin. Il maintient son lot de mystères tout en pouvant vous apprendre pas mal de choses et d'autres. :) En fait, le seul roman qui me vient à l'esprit pour comparer à ce projet, c'est the Lightstone. De bon augure pour ceux qui ont suivi le sujet correspondant en Forum Fantasy. ;) Et le voici donc. Alors, on change complètement de lieu, de situation, d'époque...
"Au sommet de la plue haute colline à dix lieues à la ronde, les généraux de l’Empire se concertaient. Le camp tout entier s’était réveillé en sursaut, déjà les guerriers se préparaient à se mettre en arme, sans même avoir déjeuné. Loin en contrebas, Okûn était parti seul affronter un millier d’ennemis, perdu dans la marée mouvante de l’acier… « Qu’est-ce qui lui a pris ? tempêtait Ansulnor, l’héritier de la Maison des Lions. Nos éclaireurs disent l’avoir vu quitter le campement une heure avant l’aube, n’emportant que son épée ! Même s’il s’est réfugié dans le défilé et qu’il vaut dix de ces rustres au combat, il ne peut pas leur tenir tête ! C’est une pure folie, dépêchons-nous de lui porter secours ! » répétait-il pour la troisième fois aux cinq autre généraux présents à ses côtés. Mais ceux-ci ne lui répondaient pas, détournant le regard, faussement pensifs en tenant leurs rênes à deux mains. C’était une occasion à saisir pour eux. L’Empereur ne pourrait rien leur reprocher. Ils n’avaient rien à craindre. Le Seigneur Okûn mourrait par la faute de sa témérité, pas à cause d’eux. Il leur suffisait juste d’attendre encore un peu, de faire voir à tous combien eux étaient réfléchis, préparés… Pourquoi ne pas patienter jusqu'à la venue de l'Amiral Urumabos ? Avec un peu de chance, Eschâton, l’épée maudite d’Okûn, disparaîtrait avec lui, oubliée sur le champ de bataille. C’était ce qui pouvait se passer de mieux, pour eux, comme pour l’Empire. Eschâton avait déjà révélé sa nature malsaine et conduit le jeune général à bien des imprudences… Mais Ansulnor ne partageait absolument pas cet avis, ne pensant qu’à sauver la vie de son ami. « Prince Ansulnor, commença l’un des autres dignitaires de son rang, Mashanian de la Maison du Héron, ne vous laissez pas emporter par votre impétuosité ! Vous risqueriez de faire la même erreur qu’Okûn-Ta ! Nous ne devons pas être entraîné dans de tels travers… — Ah oui ? Est-ce que celui-ci n’est qu’un exemple alors, pour que vous puissiez m’enseigner la modération ? On ne peut plus attendre ! » Le colosse pouvait sentir la nervosité des cinq autres généraux, qu’ils communiquaient à leurs chevaux. Ils avaient grand peine à les maintenir immobiles. Celui qui avait finalement pris la parole ouvertement se passa la langue sur ses lèvres sèches. « Point du tout ! Mais nous ne savons rien des intentions du Seigneur Okûn… Peut-être revient-il déjà vers nous… Peut-être a-t-il un plan… — Vous savez bien que c’est la faute de cette lame noire ! s’exclama vivement Ansulnor. J’ose croire que vous ne faîtes pas tout cela pour… — Allons, n’allez pas parler sous le joug de la colère, vous pourriez le regretter, répliqua l’autre d’une voix suave. Nous avons en face de nous des barbares… Ils sont rustres, mais imprévisibles… Nous n’avons pas le droit d’engager nos troupes tête baissée. Nous avons la terre entière à conquérir, dois-je vous le rappeler, et cela fait trois semaines que nous piétinons dans cette région. Nous devrions avoir déjà rejoints la flotte impériale, et c’est elle qui est contrainte de revenir vers nous ! Okûn-Ta nous fait perdre notre temps, une fois encore… » Constatant amèrement que les autres dignitaires de son rang n’étaient pas encore prêts à se décider à intervenir, il tira son énorme hache à double tranchant tout juste lavé du sang poisseux qui la recouvrait la veille, et en frappa son plastron incrusté de pierreries. « Sur mon honneur, vous êtes de misérables lâches ! les souffleta-t-il de toute sa colère rentrée. Les astres m’en soient témoins ! » Il aurait ardemment souhaité s’exprimer à haute voix, mais les soldats étaient trop proches. Ce n’était pas le moment pour eux de voir une dispute éclatée entre ceux qui les conduisaient. Cela n’avait pas cours dans l’Empire, quoi qu’il en fusse. Toutefois, il se retourna sur sa selle pour apostropher ses hommes d’une voix forte, s’exprimant dans le rugueux langage commun de façon à être compris par les mercenaires barbares qui combattaient sous leur bannière. « Soldats ! Okûn-Ta lutte seul contre nos ennemis, depuis l’aube ! Allons nous attendre plus longtemps avant de le rejoindre ? Non ! Ecoutez-moi, tous ! Je promets mille talents d’or à celui d’entre vous qui ramènera ici le Commandeur Okûn sain et sauf ! Mille, vous m’avez bien entendu ! Et maintenant, en formations, nous attaquons ! tonnait le géant blond, tandis que ses soldats sautaient déjà sur leurs montures. Les consignes sont simples, nous progressons tout droit en direction d’Okûn-Ta ! Ne vous écartez pas de cet objectif ! Et surtout… Pas de prisonniers, massacrez-les tous ! hurla-t-il en rabaissant la visière de son casque sculpté en gueule de lion. La crinière faite de mille feuillets d’or pur s’enflamma sous le soleil du matin. Son lourd cheval de guerre lourdement harnaché se cabra avec force, son bras puissant hissa bien haut sa hache, que quiconque à part lui aurait dû tenir à deux mains. Quatre mille cavaliers, les terribles Lions, se lancèrent dans la pente à sa suite, guidant comme toujours leurs chevaux par les seules pressions de leurs jambes. Un millier de lanciers barbares formés en cours de route les suivait au pas de course, s’écartant peu à peu sur les flancs. « Eparpillez-les ! Dégagez un passage vers le défilé ! »

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Oui !!!!!!!!!!! je ne connais pas lightstone mais j'aime bien le passage que tu nous a mis ..mais en même temps je me dis qu'avant de l'avoir en librairie je vais devoir encore attendre . Bonne continuation . Et encore .ce que tu veux . :)

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Sans rire, ça s'annonce vraiment de haut niveau ! J'espère que votre collaboration permettra d'avancer rapidement le projet, parce qu'on veut déjà le voir entre nos mains ! :)

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C'est mon voeu le plus cher. :) Malheureusement, Corinne est très occupée en ce moment, et ses obligations passent avant Shalkedror. Mais c'est normal, je ne me plains pas. :)

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C'est vrai que là, nous n'avons pas assuré, désolé ! J'espère que cela suffira à être pardonné...
Okûn inspira profondément, s’essuyant le visage d’un carré de lin déjà trempé de sueur. Le soleil était à son zénith, comme depuis trois semaines maintenant. Il avait repris son entraînement depuis trois jours seulement. Mais il n’avait pas démérité, ne s’arrêtant pour que dîner frugalement chaque soir et prendre quelques heures de repos. Amunazapal, son maître d’armes, de toujours était venu le rejoindre la veille. Le vieil homme ne cessait d’être émerveillé par les prodiges de son meilleur élève. Pourtant, l’Empereur le lui avait bien dit, plus de dix ans auparavant. Il serait le meilleur en toutes choses. Amunazapal n’avait plus rien à lui apprendre, toutefois, il était venu à la demande de son élève. Okûn le rappelait à chaque fois qu’il décidait de se perfectionner, si cela était encore possible. Des années… Des années que le jeune homme depuis devenu général avait cessé de recevoir un quelconque enseignement militaire. Mais entre-temps, quelque chose d’autre qu’une stricte relation de maître à élève avait grandi, ils étaient devenus amis. Si Okûn éprouvant le besoin de le voir, c’était plus pour lui parler que pour bretter avec lui, quoique Amunazapal aurait pu encore en remontrer aisément à bien des soldats de l’armée. Okûn reposa le linge humide, et se saisit de la bouteille qu’il avait posé au pied du bouleau. Avec empressement, il fit sauter le bouchon et s’abreuva de lait de chèvre. Puis, il prit son couteau de poche et se coupa une tranche de jambon cru, suspendu à l’une des branches de l’arbre. En mâchonnant, il se tourna vers son ancien instructeur, lui lançant la bouteille sans même le regarder. Amunazapal s’en empara au vol, démontrant qu’il n’avait encore rien perdu de ses réflexes les plus aiguisés. Tous les deux se tenaient seuls dans l’un des jardins d’agréments de la petite propriété du jeune homme. Okûn avait fait faire quelques ajustements selon ses désirs, de façon à disposer d’un espace d’entraînement à ciel ouvert. Trois cercles de pavés entrecroisés se dessinaient dans l’herbe. Contre le mur de soutènement de l’étage du dessus, une cascade descendant en serpentant depuis la plus haute des terrasses trouvait là la fin de sa course folle, dans un bassin aux nénuphars multicolores. Une heure plus tôt, Okûn se dressait sous celle-ci, les deux pieds dans l’eau bouillonnante. Néanmoins, il n’était toujours pas parvenu à ses fins, et l’amusement de son instructeur devant son obstination n’était pas pour lui convenir, quand bien même le jeune homme savait-il qu’il n’aurait pas dû ressentir de l’irritation pour si peu. Amunazapal savait que son ancien élève ne pensait pas à mal, qu’il n’était pas guidé par l’orgueil ou l’envie. Tout ce qu’il désirait, c’était devenir encore plus fort qu’il ne l’était déjà, lui aussi relever le défi. Pour cela, il lui fallait donc égaler l’Empereur, réussir ce qu’il l’avait vu faire de ses propres yeux, alors qu’il n’avait pas encore dix ans, ce qui l’avait tellement impressionné qu’il avait vu cela comme un miracle, un véritable tour de magie. A présent, il savait que cela n’avait rien à voir avec tous ces tissus de superstition. Ce qui ne rendait pas tout cela plus aisé, contrairement à la merveilleuse facilité qui semblait avoir habité l’Empereur. Il avait placé sa lame au contact de l’eau. Le jeune homme n’avait pas tout de suite compris ce qui se déroulait devant lui. Le tranchant de l’épée provoquait seulement un rideau d’écume sur toute sa longueur, faisant dévier le cours paisible de la cascade. Il y avait eu plus que ceci. Peu à peu, l’eau s’était écartée de la lame, de tous côtés. L’Empereur lui avait simplement dit « Regarde », alors qu’il était déjà complètement captivé. Puis, d’un seul geste, il avait inversé le cours du torrent, faisant remonter l’eau jusqu’à sa source, avec force jets de bruine. Okûn avait éclaté de rire, aspergé des pieds à la tête.

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Sympa comme extrait. Mais le coup de l'eau qui remonte la cascade, ça me fait furieusement penser à Shyriu et son entrainement aux 5 pics. Sinon, c'est le même gus que celui cité dans les autres extraits ?

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pardon, je parle d'Okun oui Quant à l'empereur, j'ai l'impression que ce n'est pas le même que celui qui se trouve dans son antre à coller les pétoches à ses courtisans