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Et oui, même mort il bouge encore ;)Donc voilà, un pur roman de ligth fantasy, très agréable à lire si ce n'était la deuxième partie qui fait trop réchauffée. Il y a de très bonnes idées, des bons mots, dommage que la suite (qui a été écrite avant) ne soit plus disponible, car j'aurais bien passé toute la série à la moulinette !
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Laissez vous tenter quand même
Honnetement, je viens de constater que j'ai eu une attitude assez scolaire dans ma critique, et l'oeuvre ne rentre évidemment pas dans le moule. Ce qui explique peut-être en partie la note. Si on compare ca avec les mêmes critères qu'un roman épique, c'est assez normal au bout du compte. Par contre, je me rends bien compte que j'ai pas fait super bien mon boulot, j'aurais du essayer de m'affranchir plus des classiques (et avec lesquels le livre ne cherche pas du tout à s'intégrer) et plus le voir comme un joyeux récit un peu à la n'importe comment.Après avoir passé quelques moments sur le site de l'auteur, je me suis rendu compte que j'avais un peu fait fausse route. Donc si je vous ai un peu refroidi, c'est pas vraiment le but. Au contraire, lisez-le car j'aimerais vraiment discuter de ce roman avec d'autres.

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Voilà un nouveau tome du cycle de fantasy burlesque Quand les dieux buvaient". Ce n'est pas la suite des 3 premiers tomes mais comme pour Eddings, une préquelle d'ou le tome 0.Catherine Dufour dit s'être inspirée dans ses écrits du roi de la fantasy Burlesque, Terry Pratchett. Ce dernier n'a pas à avoir de soucis, la relève est assurée. Catherine Dufour allie avec merveille un humour décapant, une histoire avec un fond quand même travaillé, des personnages intéressants avec une palette de sentiments.Mais elle arrive à se démarquer de Pratchett.Pourquoi???Son humour arrive toujours au bon moment et surtout elle n'en fait pas trop, ce que je reproche parfois à l'auteur anglo-saxon. Elle arrive à sortir de l'humour grâce à des personnages qui ne restent pas dans le calembours, le jeu de mots mais qui peuvent montrer de la méchanceté comme l'elfe noir ou de l'affection comme le papi nain.Son écriture est intéressante par tous les aspects cités plus haut. C'est fluide, efficace et surtout redoutable d'ingéniosité.On se plonge à corps perdu dans cette histoire qui tout à tour nous fait rire, nous émerveille, nous émeu.Il ne faut pas non plus se tromper, c’est bien du burlesque mais très abouti. C’est une écriture dont on ne peut se lasser.Et rire c’est bon pour la santé.
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Ah, si, si, on peut !loba a écrit :C’est une écriture dont on ne peut se lasser.

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Le luigi il est en train de se demander si on a bien compris sa critique...Je l'achèterai, puisque ta note n'est pas "mauvaise", et donnerai mon avis le plus tôt possible.Luigi Brosse a écrit :Je tiens à préciser que la note est plus là pour "sanctionner" le deuxième tiers que le burlesque que je n'ai jamais trouvé trop présent. Au contraire, c'est un des éléments auquel j'ai vraiment accroché !

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Je vais peut-être bien tenter ma chance... si on me dit Elfe noir à contre emploi (et donc pas un boulet à la Drizzt) ETune parodie du Seigneur des anneaux, forcément ça titille... Après, il va falloir que je le trouve -or je suis dans mon bled, là. Mais ça me dit bien ! Merci pour la critique, car c'est vrai que je pense pas toujours à regarder les titres de cette auteure avec l'attention qu'elle mérite !
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Je viens de le terminer, et mon sentiment bien que positif est un peu nuancé.Je suis d'accord avec la note de Luigi qui reflète globalement le livre, tout en étant un moins sévère sur le second tiers du livre. Celui ci va un peu au delà d'une simple parodie et peut se lire à deux niveaux : Les fées vivent leur propre quête et nous gratifient de leurs considérations sur la finalité des quêtes en général. Parallèlement, elles suivent un "porteur de quelque chose", qui passe toutes les étapes bien connues d'une quête très célèbre. Elles ne manquent pas de nous faire part de leur avis sur les héros. Tout cela avec un humour assez incisif. Ayant lu les 3 tomes du cycle initial il y a quelques années, je savais à quoi m'attendre au niveau du style et des effets.C'est amusant et original. De bonnes idées sont développées sur les différentes races et créatures classiques de la fantasy.Je serai un peu moins dithyrambique que Loba. Il a de ci de là des passages un peu longuets.Ce n'est pas un livre que j'ai pu avaler d'une traite, 3 ou 4 chapitres à la fois, pas plus.Je n'ai pas aimé l'utilisation de caractères italiques pour toutes les parties dialogue.Mon avis mitigé vient peut-être du fait que j'en suis au quatrième tome.Je ne voudrai cependant pas que mes propos soient pris de manière trop négative et rebutent des lecteurs potentielsL'auteur reste très originale et particulièrement inventive. Elle mérite d'être lue.J'ai particulièrement accroché sur les 2 premiers tomes (Blanche Neige et les lance missiles, et l'ivresse des providers).
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Et donc voilà comme promis dans le sujet agenda / rencontres, une interview avec Catherine Dufour, réalisée samedi dernier. La rencontre a été très plaisante et les discussions hors et pendant l'interview très intéressantes ::arrow: http://elbakin.net/fantasy/news/Intervi ... ine-DufourLa bio est là pour l'occasion également :
http://www.elbakin.net/fantasy/auteur/c ... dufour-337Avec une photo un peu plus grande que celle figurant dans l'interview !

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Ca fleure bon la joie de vivre tout ça...Vous abordez souvent des thématiques sérieuses, je pense notamment à l'immortalité, qui revient assez fréquemment dans tous vos romans. Pourtant vous arrivez toujours à glisser une petite touche de comique noir, de cynisme à l'anglaise. J'ai un peu l'impression que, volontairement, vous essayez de remettre en cause certains principes. C'est dans ce but là ou pas du tout ? Un, je trouve cela bien vu. Deux, ça me fait très plaisir que vous remarquiez ça car c'est ce que j'essaie de faire. Et trois, je me vois mal fonctionner sans au moins un peu d'humour - même si on peut appeler ça du cynisme quand c'est noir - parce que sans lui, la vie serait trop sordide. L'humour, c'est ma façon d'affronter la réalité. Et je remarque que, face aux situations difficiles, les gens ont souvent tendance à se moquer. C'est à peu près la seule façon que l'on a sur Terre, avec les drogues, pour survivre à la réalité.Peut-on dire que vous aimez être dans l'opposition, ou bien ce comique noir est là uniquement pour vous aider à survivre face au monde moderne ? Je n'aime pas particulièrement être dans l'opposition puisque j'ai toujours l'impression d'être face à l'univers comme face à une grande carte avec une toute petite flèche, dans un coin, marquée : « Vous êtes là ». Être dans l'opposition m'est difficile, puisque je ne vois pas à qui et à quoi. Je n'ai pas fondamentalement une âme de rebelle, j'ai fondamentalement une âme « dépressive » ; quoique je dirais plutôt : « réaliste ».
