
3
Chouette! C'est amusant j'ai passé un oral hier en présentant la croisée des mondes à ma prof de prépa! Je lui ai filé le lien du forum, ça va peut être complêter mon travail à titre de document d'appel! Merci pour le podcast! mes 2 heures de plaisirs solitaires mensuels (à ne pas sortir de son contexte)!EDIT: Ok les 10 premières minutes c'est déjà fou rire complet x). la nécrophilie expliquée à mon fils!EDIT 2: je pense qu'un bon livre jeunesse peut être lu à tout age. Un livre jeunesse est bon parce que son histoire, son dévelopement, ses thèmes son intéressants. Si un de ses aspects est bon, il est propice à une analyse, une interprétation, et donc a un intérêt pour l'adulte.Si un livre jeunesse ne représente aucun intérêt en dehors d'occuper un gamin, c'est propablement très mauvais...
4
Un mot sur Tolkien qui écrit pour "divertir ses enfants, sans vision moralisatrice" : pour Roverandom et les lettres du Père Noel, il est question de montrer qu'au lieu d'être attristé de la perte, on peut trouver dans une séparation l'espoir de quelque chose de différent. Et dans l'attente d'un émerveillement à venir, on cultive la curiosité.
5
Bientôt fini de vous écouter, mais vraiment Gillo, Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède pas super évident à lire jeune je trouve (surtout quand tu connais pas très bien la Suède en fait
), bravo, je devais avoir une vingtaine d'années quand je l'ai lu
.


Maybe kindness is the real punk rock - Superman 2025
7
En vrac: Yak Rivais c'est très chouette! L'auteur manipule la langue française d'une façon impressionnante et ludique, un vrai plaisir!
**Maintenant j'ai envie de savoir le fin mot de cette histoire de révélation 10 ans plus tard sur A la croisée des mondes, c'est malin
**Votre échange sur Tolkien m'a rappelé mon propre effarement, à 12 ans devant "des Hobbits", cette fichue introduction interminable. J'ai repris le bouquin plus d'un an après avoir abdiqué devant la généalogie hobbite, et uniquement parce que le film allait sortir et que je m'étais mis en tête que je DEVAIS avoir lu la Communauté de l'Anneau avant d'en voir l'adaptation. Et j'ai sauté l'introduction. Heureusement c'est plus facile après, l'histoire m'a portée jusqu'au bout des trois tomes. Mais de mon point de vue de petite jeune, on n'égalait de loin pas l'émerveillement ressenti devant A la croisée des mondes par exemple.Depuis j'ai jamais relu le SDA, un traumatisme d'adolescence faut croire
** Pour le "ma vie mon oeuvre" mes débuts en fantasy c'était la mythologie gréco-romaine, égyptienne et le cycle arthurien, ce qui m'a amenée à 11 ans sur HP (sans lettre de Poudlard l'été, grosse déception) et A la croisée des mondes la même année. ** En tout cas c'était fort intéressant, merci pour tout ce travail!



8
Sûrement parce que l'introduction en question est une préparation à l'univers plus développée que celle du hobbit qui intègre "mais qu'est-ce qu'un hobbit ? "dans le récit. Le SDA arrive 12 ans après Bilbo, les lecteurs avaient grandiNausikaa a écrit :Votre échange sur Tolkien m'a rappelé mon propre effarement, à 12 ans devant "des Hobbits", cette fichue introduction interminable. J'ai repris le bouquin plus d'un an après avoir abdiqué devant la généalogie hobbite, et uniquement parce que le film allait sortir et que je m'étais mis en tête que je DEVAIS avoir lu la Communauté de l'Anneau avant d'en voir l'adaptation. Et j'ai sauté l'introduction. Heureusement c'est plus facile après, l'histoire m'a portée jusqu'au bout des trois tomes. Mais de mon point de vue de petite jeune, on n'égalait de loin pas l'émerveillement ressenti devant A la croisée des mondes par exemple.Depuis j'ai jamais relu le SDA, un traumatisme d'adolescence faut croire

9
J'en questionne pas la pertinence hein, c'était juste un peu sec pour débuter à 12 ansForadan a écrit :Sûrement parce que l'introduction en question est une préparation à l'univers plus développée que celle du hobbit qui intègre "mais qu'est-ce qu'un hobbit ? "dans le récit. Le SDA arrive 12 ans après Bilbo, les lecteurs avaient grandi

10
Je suis d'accord, c'est très riche à aborder, sans doute trop par rapport aux standards éditoriaux du même âge.Pour beaucoup d'oeuvres indiquant "jeunesse", je suis convaincu que c'est pour élargir la cible marketing, le fait que les héros soient jeunes, des animaux ou de jeunes animaux (double combo Bambi) n'est pas mon repère que le lecteur y trouve à chaque fois.Nausikaa a écrit :J'en questionne pas la pertinence hein, c'était juste un peu sec pour débuter à 12 ansJe questionnerai volontiers le "dès 11 ans" en 4ème de couverture par contre.
11
En même temps, et c'est la toute la beauté de la littérature jeunesse, offrir un livre à des jeunes ne demande pas pour autant de leur donner toutes les clés de compréhension.Un gamin qui a lu un peu peut très bien lire le hobbit à 11 ans. Ok, il ne va pas tout comprendre: mais imaginez sa joie quelques années après quand il revient dessus avec toujours autant d'émerveillement.A l'inverse, l'adulte lettré peut redécouvrir une oeuvre avec des yeux d'enfants sans être freiné par le vide de sens d'une daube à bac-à-vente-fnac!C'est comme ça que se définit de la bonne littérature jeunesse AMHA.Je pense à mon père qui avait lu le SDA à 10 ans pendant une semaine à l'hôpital: avec de la concentration ça passe tout seul (et mon père a vraiment construit une culture solide après ses études, c'était pas du tout un gros lecteur ou quoi que ce soit). Il a 43 ans pour situer l'époque.(moi j'ai toujours du mal, mais c'est plus une question de style
)

12
Merci pour ce podcast ! Moi qui vais souvent piocher mes lectures côté jeunesse, c'était un sujet idéal. Les intervenants habituels au top et une guest comme à la maison, une belle recette pour des crises de rire assurées (Aléthia je te dois une belle perte auditive n'empêche
).Pour beaucoup de jeunes lecteurs que je côtoie (entre 9 et 11 ans actuellement) l'épaisseur du livre compte presque plus que tout le reste, pas facile pour le moment de leur faire passer ce cap.

Maybe kindness is the real punk rock - Superman 2025
14
Très bon podcast, comme toujours. Toujours très naturel avec un vrai débat de fond. Par contre, je n'ai pas compris les critiques faites à Guigz. Je ne vois pas trop le problème. Il n'a pas aimé Graceling. Il s'attendait à mieux. On développe forcément des attentes vis-à-vis d'un roman, ne serait-ce qu'au titre, à la couverture ou pire à la 4ème de couv. On ne peut pas reprocher cela à un lecteur.J'ai apprécié la petite dystopie : „Et si lire la littérature dite „blanche” était la littérature de genre, snobée par la majorité” . D'autant plus que cela s'est déjà vu dans l'histoire littéraire. A un moment donné, la haute littérature, c'était les romans de chevalerie et la matière de bretagne. Et je suis tout à fait d'accord sur le fait que les enfants n'ont pas d'imagination. L'imagination, ça s'apprend. Cela demande des références, des expériences. Sans ça, les mômes sont juste des spécialistes du plagiat :-) . Raison de plus, pour leur proposer de bonnes références. Tant qu'on y est. Ma première rentrée dans le genre, outre la BD (mon père était un dingue des illustrés), c'était avec l'”Enchanteur” de Barjavel (mais j'ai eu également un „loup ardent” ).
16
Merci encore pour ce très bon podcast !Si le parcours de lecteur "conditionne" les choix de lecture, il y aussi les critiques et avis des connaissances. On aura tendance à éviter les ouvrages déconseillés par les internautes, mais peut-être que ce livre présenté comme "mauvais" aurait pu nous plaire.