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Chouette chouette chouette ! Je vais apprendre plein de trucs sur un auteur que je connais, sommes toutes, assez peu, mais dont j'ai beaucoup apprécié la lecture. :D

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Plusieurs choses :- Je l'ai déjà dit, Starz c'est la chaîne qui a diffusé ce bijou qu'est Spartacus, clairement une des meilleurs séries de ces dernières années et parmi les plus sous-estimées. Si Starz est capable de pondre un truc aussi fort pour les tripes et le coeur que Spartacus, je vois pas pourquoi elle ne pourrait pas rendre justice à American Gods. Surtout, comme vous l'avez dit, avec Bryan Fuller à la prod.- Guigz m'a cité plusieurs fois en parlant de "cool hispter" mais il y manquait souvent le contexte. Dans le plan, la question était "Pourquoi l’auteur lui-même est devenu si populaire ?". Une de mes réponses étaient :
Sa présence sur les réseaux sociaux et son côté “cool hipster” lui a permis de créer une vraie fanbase fidèle chez les cool hipsters, ce qui, comme pour tout ce qui est vénéré par les cool hipsters, lui donne un aspect surcôté. C’est un tout cas une vraie personnalité, qui a depuis longtemps quitté la petite sphère des amateurs d’imaginaire, cf son apparition dans Les Simpsons.
Qu'il soit ou non lui-même dans cette mouvance qui n'en est pas une, il n'en reste pas moins que les hipsters sont devenus fans du personnage et qu'ils ont tendance à refléter ce qu'ils adorent chez lui dans ses romans, sans que ce soit forcément justifié. En gros, certaines personnes encensent ces romans juste parce qu'ils sont écrits par Gaiman, dont ils adorent la personnalité, sans que ce soit forcément lié à la qualité intrinsèque du bouquin.- Je pense que ce que voulait dire Guigz concernant le pitch de Nobody Owens, c'est pas forcément qu'il manque d'originalité (même si je trouve ça perso très cliché, comme si Gaiman se parodiait, un peu comme quand Burton fait un peu trop du Burton) mais que son originalité (on parle bien que du pitch de départ, hein) n'est pas de celle qui l'attire d'un coup. Alors que chez Sanderson, rien qu'en lisant le pitch qui peu présenter des originalités (qu'elles en soient ou final ou pas dans le bouquin n'est pas la question), il a envie de lire le bouquin direct.Après, perso, j'ai trouvé Neverwhere très classique et pas fabuleux et j'ai bien apprécié De Bons Présages mais plus pour le côté Pratchett je pense. The Doctor's Wife, j'ai trouvé ça chiant et sans intérêt (seul épisode de Doctor Who qui m'a endormi, true story), mais je fais partie de ceux qui trouvent que Moffat est ce qui est arrivé de mieux à Doctor Who, donc bon.Donc je suis pas trop tenté par l'univers littéraire de Gaiman, mais on ne peut pas enlever au personnage son engagement politique pour les bonnes causes et sa sympathie générale.

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Bonjour.Ecoute du podcast consacré à Gaiman. Je me fiche un peu beaucoup du côté fandom mais trouve qu'il a bien raison de mettre sa notoriété au service des causes qui lui tiennent à cœur. Pas de doute, pour moi, ce type est un "communiquant" et il a effectivement toujours une idée originale pour impliquer le fan dans le processus de création. Pour le reste du sujet, je sais pas ce qu'est un hipster, je viens de chercher et j'ai toujours pas compris -à part peut-être que ça pourrait faire cailler le lait. Ouais et alors...? Card fait cailler le sang de beaucoup en affichant ses opinions et il est carrément moins sympathique que Gaiman il est vrai. Bien sûr, cela fait toujours plaisir de constater qu'un auteur qu'on apprécie partage avec nous une même vision mais sérieusement... Perso, j'y pense et puis j'oublie rapido parce que ce qui m'intéresse c'est ce que l'auteur écrit épicétou.Gaiman pour moi c'est un auteur qu'on reconnaît au bout de quelques lignes, quelques pages. Il me semble que cela devrait être toujours ça un auteur. Un style, un univers. Et si Gaiman reprend avec bonheur des sentiers déjà battus -et qu'on m'explique comment éviter ça à moins de s'appeler Damasio- pas de doute, finalement, c'est toujours l'univers de Gaiman et il est inédit. Impossible de le confondre avec un autre, impossible de se dire j'ai déjà lu ça à moins de reconnaître par ailleurs que la Littérature et les Arts en général exploitent un même matériau depuis lulure.Pour moi, Gaiman, question ton, c'est souvent un regard désenchanté, quelque chose de doux-amer, un sourire parfois teinté d'ironie. Et Gaiman, c'est la surprise. Surprise avec Nobody Owens, Stardust, Neverwhere, De bons présages, American Gods, Coraline. Merci pour le podcast, il m'a rappelé que je n'avais pas encore tout lu ni découvert de l'univers de Gaiman, loin s'en faut. Je m'en va rédiger ma lettre au Père Noël illico.

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Une question pour les experts, sur le côté "engagé" : je n'ai pas tout lu de Neil, mais dans son œuvre, combien de fois le héros n'est pas un homme ? Parce qu'avoir un avis sur ce que devrait faire les producteurs de Doctor Who, c'est son droit, même si je fais partie de ceux qui ne sentent pas si c'est un homme ou une femme qui a tenu le stylo, tant que c'est bien écrit, je m'en fiche. Pareil pour le héros, homme, femme, lapin, peu me chaut.

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Alors, tu as The Sleeper and the Spindle et l'Océan au bout du chemin. Ensuite, dans Neverwhere, Porte à quand même un rôle principal, même si elle n'est pas seule. Idem pour Stardust. Et merci Drifter ! :)

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Aléthia a écrit :Alors, tu as The Sleeper and the Spindle et l'Océan au bout du chemin. Ensuite, dans Neverwhere, Porte à quand même un rôle principal, même si elle n'est pas seule. Idem pour Stardust. Et merci Drifter ! :)
Marrant, je pensais à hunter pour Neverwhere :)Pour les comics, on a Death (Sandman) comme personnage féminin d'importance qui a eu ses spin-offsLes genres sont bien représentés chez les endless. D'ailleurs Désir est androgyne.

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Podcast écouté !Comme d'hab', c'est très agréable, l'ambiance est sympa et l'équilibre est bon entre les différents moments du sujet. L'arrivée d'un nouveau podcast est toujours source de joie pour moi car c'est l'assurance de passer un super moment. Qui plus est sur un sujet que je ne connais pas du tout, je n'ai RIEN lu de Monsieur Gaiman !Vous m'avez donner envie (Je compte attaquer par Coraline ou American Gods) donc objectif atteint !

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J'attendais ce podcast avec grand intérêt, Gaiman étant un de ces auteurs que j'apprécie particulièrement car il ne me laisse jamais indifférent et rarement au bord du chemin (sauf avec Anansy boys en fait).Après l'écoute de la moitié du podcast, c'est très réussi sur le fond comme sur la forme (joli montage avec extraits musicaux inside). J'attends de pouvoir écouter la suite avec impatience, et j'ajoute une précision en passant: une version illustrée de Stardust (avec les dessins de Charles Vess) est bien parue en Français chez Panini en 2007.