Totalement d'accord avec toi, Britannia pour les sous-fifres. On a parfois des caps de lieutenants complètement torturés, tordus, viciés, tout ce que vous voulez quoi, avec des errances et des passions au sens le plus douloureux du terme, mais aussi des sentiments, capables de mettre des bâtons dans les roues aux héros (sans passer par la case "je tombe amoureux de mon ennemi", même si bien traité ça peut être supr intéressant). Et parfois, souvent même, le "Big Boss" des méchants, celui à qui donc ces personnages travaillés, complexes, tragiques, ont juré fidélité, pour qui parfois selon l'oeuvre, ils feraient tout parce que cela correspond à leur sens de l'honneur à eux, est en deça dans les problématiques qui le caractérisent lui. "Bim Bam Boum, je veux tout faire péter, ahaha'.D'une certaine manière j'aime les méchants qui oscillent toujours à la limite de l'anti-héros, lorsque la rédemption est considérée comme encore possible, mais cependant inaccessible par choix ou par concours de circonstances, un schéma qui peut correspondre à pas mal d'évolutions de sous-fifres, ce qui me fait les préférer eux

J'ai lu vaguement dans le sujet des références aux chevaliers d'or du grand Pope pour illustrer un certain concept de méchants qui se battent pour ce qu'ils considèrent comme juste, j'aimerai ajouter les Spectres dans Lost Canvas, un peu plus détaillés que dans l'oeuvre originale, avec notamment Rhadamante et sa clique qui ont pas mal de développement intéressants pour les faire "sortir" de ces rôles de simples méchants "chair à canon"