




Bon, je profite que le sujet soit revenu en page 1 pour réagir à ce commentaire (très juste au demeurant !).Cette densité du roman, c'est effectivement l'impression que ça donne, mais c'est peut-être aussi la raison pour laquelle ce n'est pas mon Kay préféré ...Je crois que dans Tigane ou dans la mosaïque de Sarance, par exemple, on ressent une attente, parfois même une légère langueur qui se manifeste un peu par des digressions, des histoires quasi-parallèles à l'influence plus ou moins grande sur l'histoire principale (je pense par exemple à la révélation bovine dans la mosaïque de sarance, ou au flash-back sur la jeunesse de Baerd dans Tigane ...)Ici, si le souvenir imparfait que je garde des Lions ne me trahit pas, on n'a pas cette liberté de la narration qui autorise des "promenades" dans la vie des personnages, ici l'action n'attend pas parce que les évenement se précipitent ...Oui, c'est dense, oui tout est important ... et peut-être que ce sont les "mots de trop" qui m'ont un peu manqué, justement...P.S. : pour quiconque prendrais le topic en cours, je précise que j'explique juste pourquoi les Lions est seulement mon troisième roman préféré de Kay, sachant qu'il reste dans mes 10 romans préférés en fantasy ... c'est donc du pinaillage, et absolument pas une raison de laisser passer ce livre, que ce soit bien clair !!!Gillossen,vendredi 25 février 2005, 10:45 a écrit :On pourrait aussi parler de la densité de ce roman... Il n'y a pas un mot de trop. Je devais le relire pour le héros de la semaine, avant que la grippe ne m'oblige à appeler à l'aide Cyrion,et j'aurais donc pu m'arrêter, mais non, j'ai été une nouvelle fois emporté en Espéragne. En dehors du trio habituel qui occupe le devant de la scène - Ah, hier soir, relire la soirée des masques, entre la visite d'Almalik, la tentative d'assassinat contre Rodrigo, et le choix de Jehane... - j'aime aussi beaucoup la relation de Ramiro avec sa reine...
Notamment lorsqu'il est à son chevet, après la tentative d'empoisonnement.Non, vraiment, pas un mot de trop, et Kay avait vraiment franchi un palier, aussi bien dans la maîtrise de son histoire que dans l'écriture pure.
Je suis tout à fait d'accord ! L'un est un poète (il est d'ailleurs plusieurs fois répété qu'il se considère comme tel avant tout) et l'autre est purement et simplement un soldat. d'ailleurs à la lecture je n'ai jamais pensé qu'ils se ressemblaient... Par leur "grandeur d'âme" peut etre et leur sorte de statut quasiment "au dessus" du commun des mortels... Mais sinon... Hum... Il faudrait que je relise le roman en gardant ça à l'esprit peut-être... Ce sera un plaisir remarque vu comme j'ai adoré !la ressemblance Ammar / Rodrigo ne m'avait même pas gênée. Je veux dire, ce ne sont tout de même pas des clones ! Il y a comme une apparente légèreté, une élégance chez Ammar, et une sorte de rugosité chez Belmonte, qui sont propres à chacun, je trouve. Je comprends Jehane d'hésiter biggrin.gif .
Perséphone,lundi 17 octobre 2005, 14:01 a écrit :Il ne faut pas être grand clerc pour reconnaître que Kay n'est pas aussi bon que Williams, mais les moments agréables que j'ai passé avec lui m'ont permis d'aller au delà de la critique qu'on m'avait faite, et j'ai pu apprécier Tigane, et enfin commencer cette fameuse Tapisserie.
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