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Ils l'ont bien nominés pour leurs Razzies (2005), meme si je n'arrive pas à mettre la main sur l'article... Mais c'est bizarre quand meme, car j'ai lu la critique paru dans le Bifrost 37, et elle était plutot bonne :unsure:

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En effet, c'est étrange, car si tout le monde ne l'a pas adoré, je n'ai pas non plus souvenir de gens l'ayant detesté, le livre a tout au plus laissé froid...c'est donc un peu bizarre de le nominer pour les pires livres... :blink: Thys

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:o encore sous le choc de cette lecture "phénoménale" :rolleyes: le 10 est approuvé, et la "mise" de 26 € aussi ( beau livre, "aéré" évidemment) Il fait partie de mon "top 3" (le monde de Perdido-street-station, Hypérion : tiens? des "inclassables" aussi!) de plus, j'ai mis plusieurs jours à remonter le "furvent" de vos posts!et me voici confrontée à "ma 9ème forme" : que dire de plus ou autrement? Si je l'ai lu plus d'un an après la sortie, après l'avoir "oublié", c'est très heureux : je me souviens maintenant, je suis un peu allergique au "brillantissime médiatique", CD d'accompagnement, et ventilateur de poche pendant qu'on y est? :ph34r: Je comprends tout à fait les restrictions de Gillo : je suis certaine que j'aurais eu le même sentiment, non prévenue :P un grand merci, d'avoir "contré" en tête et"essuyé les plâtres" pour moi! J'ai donc savouré tous les "jeux" littéraires à ma portée... sans m'arrêter à ce qui peut paraître "pédantesque" :jesors: j'y ai vu une ironie "sur le vent" avec Caracole! Je voulais à tout prix le finir avant de partir en vacances :j'ai lu jusqu'à 3-4 h du mat, dans un état "hallucinatoire" :mrgreen: ce qui me donnait une empathie avec tous les persos - même ceux qui ne me plaisaient pas du tout! (je me suis retrouvée, "perdue" plusieurs fois en haute montagne, au dessus d'océans de nuages)et la chute du livre -bien que prévue- fut aussi la mienne :sifflote: il faudrait que je "révise" les chrones ... ce serait bien si Damasio écrivait la suite prévue! B)

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Juste pour dire qu'aujourd'hui, j'ai revu une femme qui avait pris La Horde du contrevent à la bibliothèque où je suis en stage. La dernière fois que je l'avais vu, elle le ramenait et m'avait dit "Je n'ai pas beaucoup de temps pour le lire et puis je n'arrive pas à le commencer avec tous ces personnages qui parlent et ces va-et-vient incessants pour savoir qui parle". On en avait discuté, je lui avais dit qu'on se prenait vite au jeu et que peu à peu, on savait qui parlait grâce aux styles différents de chaque personnage. Et puis je lui avais raconté ce combat contre le vent etc..Donc aujourd'hui, je la croise entre 2 rayons et elle me dit merci d'avoir insisté pour qu'elle le reprenne, car elle a adoré. Elle s'est laissée emportée par cette histoire. Elle a aimé l'idée originale et le concept de ce livre, à tel point qu'elle veut lire le 1er livre écrit par Damasio et qu'elle va se renseigner sur la maison d'édition. Elle souriait tout le temps et elle m'a dit qu'elle aimait tous les personnages, elle a juste une préférence pour Oroshi. Un de ses moments forts est le duel verbal de Caracole. Elle a été époustouflée par cette joute oratoire et par les différents styles qu'a utilisé l'auteur pour faire vivre ses différents personnages. Voilà, ça m'a fait plaisir d'avoir réussi à convaincre quelqu'un qui ne lit pas de fantasy de donner une deuxième chance à La Horde du Contrevent. Et sans Elbakin et ce sujet qui m'avait donné envie de lire La Horde du contrevent, je n'aurai peut-être pas aussi bien défendu ce livre ;)

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Je remonte le sujet…en attendant la sortie prochaine du livre en version poche (au passage, je me demande où ils vont caser le CD)… ;)J’ai mis un peu de temps pour accrocher : comme certains, j’ai commencé les premières pages…pour reposer le livre et choisir une lecture plus « aisée » ! Car il est clair pour moi que ce livre n’est pas facile d’accès. Il m’a fallut apprivoiser cet étrange ovni en relisant les premières pages…Néanmoins une fois l’effort accompli, j’ai été comblé ! Etant un véritable amoureux des jeux de mots et autres jonglages lexicaux…j’ai vraiment pris mon pied beaucoup de plaisir tout au long de la lecture. (cela devient un vrai plaisir de lire en VO :p ),…Bon je ne reviens pas, de suite, sur les avis déjà soulevés sur les 6 pages précédentes car il va falloir que je les digère un peu… ;)Auteurs et éditeur ont fait de ce livre un petit bijou bien complet (il n’y manquerait plus que l’incorporation d’un soutitrage en braille). ;)Anecdotes :
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Ca y est, j'ai fini La Horde du Contrevent ce week-end que j'ai vraiment adoré. Un vrai coup de coeur.J'ai d'abord beaucoup aimé la trame fantasy du récit, cette horde qui remonde pour atteindre un but qu'elle n'arrive même pas à imaginer. Même si l'histoire semble simple, c'est un des éléments qui m'a accroché, surtout avec des petites incursions scénaristiques comme la Poursuite ou l'Hordre. La première partie du roman m'a bigrement fait penser (sans que ce soit gênant) au premier tome de la Compagnie Noire (surtout au passage où la Compagnie est dans un désert de sable) que ce soit dans l'ambiance développée, dans cette amitié qui lie la Horde et dans le style de Sov/Toubib.Mais à cela, Damasio y ajoute une vraie fougue créatrice qui m'a assez bluffé. Et c'est là où je trouve que le livre fait très fort. Ecriture du vent, structure physique, chrone, vif, j'ai trouvé tous ces passages vraiment captivants car Damasio crée à partir de presque rien. J'ai vraiment senti que La Horde du Contrevent est un produit d'imagination pur, qui ne s'appuie sur aucune chose acquise.Enfin, j'ai aussi accroché au style de l'auteur, à la fois travaillé et fluide.Pour revenir sur des idées qui ont été développées dans des critiques précédentes :- Effectivement, on est très loin des 23 points de vue avec 23 styles différents. Sov et Pietro, les principaux narrateurs, écrivent de la même façon, Oroshi aussi, même si ça choque moins puisque j'ai l'image d'une femme en tête. Golgoth utilise juste un autre vocabulaire. Il n'y a que Caracole qui change vraiment.Mais à côté de ça, j'ai beau cherché sur le livre, on m'a pas vendu un livre en utilisant cet argument, donc de mon côté je m'attendais pas du tout à ça, ça ne m'a pas dérangé. Et je pense que si on avait vraiment eu 23 styles différents, même avec le meilleur auteur qui soit, on aurait eu un récit qui manque de fluidité.- La fin est effectivement un peu longuette.
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C'est pas non plus ennuyant (je ne me suis pas ennuyé une seconde dans ma lecture), mais ça tire un peu en longueur. Le passage de la neuvième forme m'a laissé aussi un peu dubitatif.Bref, pour moi, c'est du tout bon, un excellent livre que l'arrivée en poche devrait convaincre tout le monde de lire ! Merci à Elbakin (et surtout Luigi sur ce coup donc) pour m'avoir fait découvrir ça.

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Vous en reviez :oD il l'a fait !!!Alain Damasio a accepté de répondre à mes (nos - si l'on considère Foradan et Belgarion qui m'ont donné un coup de main) élucubrations les plus folles. Savourez sans aucune modération. Et si jamais je n'ai pas autant de réactions qu'il y en a eu sur le livre en lui-même, je crois que je vais me facher tout rouge !!!Enjoy bis !!!

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Tout d'abord merci pour l'interview Luigi car tu as fait le plus gros du travail. Les questions étaient incisives et déjantées, mais Damasio a fait encore plus fort avec des réponses hilarantes et surtout très franches. Son sens de l'ironie (le lâcher de bisounours ou le mégarigolo) est aussi développé que sa culture qui touche à tout (de l'anatomie à la grammaire en passant par la philosophie et la politique). J'ai notamment apprécié sa réflexion sur la SF française et ses pensées sur le vent qui montrent qu'il a vraiment vécu ces rafales et a su les appréhender dans la eur globalité. De plus, son recul par rapport à son succès et ses franches réparties ne peuvent manquer d'attirer la sympathie. Il s'agit d'un géant dans son genre comme on en voit peu. :)J'ai été heureusement surpris d'apprendre qu'une suite avait été prévue et l'énoncé du résumé qu'aurait pu être ce livre 2 me donne vraiment envie qu'il soit écrit. Hélas, pour l'instant il n'a pas l'air trop chaud. :(A quand la prochaine interviw comme il l'a laissé entendre? ;)

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Première impression : ce type est aussi fou que ses personnages !aussi orgueilleux que Golgoth, aussi déjanté que Caracole, aussi aigri que Sov parfois ... mais aussi compétent qu'un Aéromaître ! C'est agréable, quand on a aimé, de sentir à quel point il revendique son livre et le garde haut dans sa propre estime : foin de fausse modestie, il a fait du bon boulot et il le sait, sans verser tout de même dans une prétention déplaisante. Et même ce que moi j'avais retenu comme des faiblesses (les ellipses, le passage sur la fontaine dont je me demandais ce qu'il f... là, la fin finale), tout est revendiqué, voulu, assumé. On ne le lui fera pas réécrire.Deuxième impression, il est aussi incroyablement généreux ... il donne tout dans son interview, du fantasme, de l'expérience personnelle, de la conviction et des faiblesses (Ne jamais dire fontaine ...) La lecture des remerciements montre qu'il donne tellement que quand on ne lui en demande pas assez il insiste ! ;)Je me dis que peut-être, c'est aussi ça qui rend capable de se mettre à écrire "un livre de plus", outre l'orgueil de penser qu'on a quelque chose à dire : l'envie de donner !

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Merci à Ebakin et à Maître Damasio pour cet interview! Les autres interview que j'avait pu lire ou entendre ne m'avait pas donné l'impression qu'il était si déjanté!! Tout est bon à prendre et on en redemande!!! esperons qu'il se mette bientot à son prochain livre s'il doit s'isoler encore plusieurs années!! Je reste par contre songeur en lisant le "résumé" de la horde 2 et je suis heureux qu'il préfère nous reimaginer un livre entier!! (mais si on peut avoir la horde 2 mois je prends tout de suite tout de même :p )

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Bravo à Elbakin et à Luigi pour avoir fomenté l'une des interviews les moins conventionnelles que j'ai pu lire ! :)Et comme j'ai moi aussi adoré le livre, ce fut un vrai plaisir de découvrir ce très long et passionnant échange. On y apprend surtout les intentions, ambitions et autres idées de l'auteurs sur ce que c'est qu'écrire et plus largement construire un livre, un univers, des personnalités...et, après avoir lu tant d'interviews sur Elbakin, ça confirme pour moi le fait que c'est sans doute l'une des démarches les plus personnelles et révélatrices...Bref...sans vouloir réduire cette riche rencontre à cela, je suis un peu déçue d'apprendre que la suite n'est sans-doute pas pour tout de suite et peut-être pour jamais (quoi qu'il parait qu'il ne faut jamais dire... ;) ) mais j'ai tout de même hâte de voir vers quoi va maintenant s'orienter Damasio...et puis, je serais aussi curieuse de savoir ce qu'il a à répondre à ces questions qu'il se pose lui-même.Thys

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ça change des interview convenues habituelles!un personnage entier et attachant, mais limite prétentieux quand même... mais c'est le risque quand on donne beaucoup de soi-même, quitte à se mettre soi-même en scène par moment

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Très bonne interview. Aussi bien dans les questions que dans les réponses.J’apprécie qu’un auteur ne refasse pas sa vie de manière idéalisée. Bref de ne pas lisser son passé pour qu’il colle au présent.On devine, on entre-aperçoit le personnage derrière les lignes, quelques unes de ses facettes : amusant et instructif sur la création de l’ouvrage. :)J’accroche bien à la vision de la lecture qui va plus loin que le plaisir ! Même si changer, se transformer, en prendre plein la figure peut être également un plaisir !Je tire mon chapeau pour cette interview rafraîchissante et intelligente ! :)PS : Au fait, très originale de faire plancher l’auteur sur les questions de la prochaine interview ! C’est toujours ça en moins…même si cela pue la manipulation ! ;)

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Voilà une interview très sympathique, qui m'a permis de repenser certains passages (ma lecture est très récente) et de mieux comprendre leur portée. Et j'ai beaucoup aimé les passages où il explique des choix stylistiques, la façon dont il a appréhender le vent, ses méthodes de recherches,...C'est vrai que Damasio a ce petit côté très mégalo, mais il faut bien l'avoir pour soutenir ses idées jusqu'au bout, y passer autant de temps pour les pêtrir et pour enfanter un livre comme La Horde. Il l'avoue lui-même.Enfin, ce qui est sûr, c'est que si j'ai un jour la chance de rencontrer l'auteur, je ne sortirai pas le champagne. :sifflote:Beau boulot en tout cas :)

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Alors ça, c'est de l'interview, merci ! :DTrès agréablement surprise, même si c'est vrai que j'ai un peu beaucoup halluciné à la sixième question ^^Et tant mieux, ça fait bien plaisir de lire une interview qui sort de l'ordinaire, et puis, Damasio valait bien ça ;)