Dans l'univers de Tolkien, la notion de rédemption est peut-être présente, mais aucun "méchant" ne s' "en sert".
Effectivement, j'ai cherché dans mes souvenirs des romans de Tolkien, et je n'ai pas trouvé d'exemple, en tout cas pour des méchants vraiment méchants. Il y a bien Gollum, qui s'est presque repenti comme l'a dit Foradan, mais peut-on le considérer comme un méchant ? Même si ses actes ne sont pas très recommandables, il agit car il est dévoré par le désir de récupérer l'Anneau que le sssssale Sssssacquet lui a volé, il me semble que c'est plus une victime qu'un vrai méchant.Je voulais juste souligner le fait que l'idée de retour en arrière possilble, en tout cas pas proposée par des personnages du "bon côté" (Valar en particulier) est présente chez Tolkien. On peut aussi remarquer que le mal n'est pas présent "de base" dans son univers, il est présenté comme une corruption du bien : Melkor, pendant la Grande Musique, n'agit pas encore pour détruire l'oeuvre d'Eru ou la corrompre, il veut seulement y rajouter sa touche personnelle ; autre exemple : les Orques, race mauvaise, n'existe pas au début, cette race est créée à partir d'Elfes torturés par Morgoth. (mais peut-être que je m'écarte du sujet initial, là)
quand on "crée" un personnage, plus on le travaille, plus on l'approfondi, plus on s'attache a lui. Un auteur n'a pas necessairement envie de creer autant de profondeur (et donc autant d'atachement) a un personnage dont il sait qu'il va mourrir.
Je suis d'accord ! Je suis en train de créer une BD et j'ai modifié le scénario parce que je voulais plus faire mourir un personnage intéressant... Mais il me semble que le problème est un peu différent si le méchant meurt tout à la fin : l'auteur n'aurait de toute manière pas pu continuer à développer son perso, à moins d'envisager une suite à l'histoire.Aux méchant "archétypaux" et aux méchants "historiques", on peut aussi rajouter ceux qui sont méchants parce qu'ils se sont trouvés sous l'emprise d'un méchant plus puissant, et qui n'ont pas trop le choix, ou sont trop lâches pour changer de camp. Ceux-là sont peut-être plus faciles à rendre nuancés car ils peuvent avoir des remords par exemple.