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Et retour officiel sur l'avant-première.
http://www.elbakin.net/film/news/PJ-WET ... vely-Bones
http://www.elbakin.net/film/news/PJ-WET ... vely-Bones


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Petit "retard" en France ::arrow: http://www.elbakin.net/film/news/PJ-WETA/11478-Lovely-Bones-:-une-nouvelle-bande-annonce-francaise
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...
http://www.elbakin.net/film/news/PJ-WETA/11585-Explorez-lentre-deux-mondeJackson a perdu la cote à ce point ?




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Voilà un nouvel extrait vidéo, juste avant la sortie mercredi :http://www.elbakin.net/fantasy/news/11616-Un-nouvel-extrait-de-Lovely-Bones
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Ca y est, Lovely Bones est sorti !Ouf, bon débarras, ENFIN !Dire que je me suis fâché à mort avec les gentils Peejistes d'Elbakin pour avoir geint toutes les grimaces dont j'étais capable à l'idée que les Jackson Three chevauchent ce livre-là pour poursuivre leur route.Mais il ne seyait pas, alors, de crier casse-cou à des idoles. Lovely Bones, quatre ans contre deux pour King Kong. Argh. Mais bon, au moins ils semblent en être sortis tous les trois vivants.Scusez-moi de me soulager en copiant-collant ma critique d'Allo-Ciné.Je précise : je n'irai JAMAIS voir ce film.Vivement Tintin, qu'on respire."Ah ! Cinq ans déjà d'épouvante à l'idée que notre PJ préféré se soit embarqué vers cet Hadès-là ! Que le calvaire fut pénible, et long... Non, personne jamais ne doit écrire une fiction, et encore moins réaliser un film sur une petite fille mourant violée et sur son assassin, surtout pas un génie de la caméra. Peut-être de tels dérèglements suintent-ils de la 'vraie vie', mais aucun mistigri ne saurait les combler, aucun talent les lustrer. C'est perdu d'avance.Nous pouvons imaginer que hissés sur leur toit du monde, Peter, Fran et Philippa aient éprouvé depuis là-haut le besoin de surmonter la pourriture morbide d'un crime sur une petite fille. Aveuglement. Gâchis. Pourquoi ? Parce qu'un thème comme celui-là n'apporte rien du nécessaire dont les humains ont besoin ; les crimes de sang ne peuvent être qu'une sinistre trappe d'où nul ne revient indemne ni vif : le livre a eu du succès ? La belle affaire. Un petit pas de côté suffisait pour éviter cette tentation-là, mais ce pas DEVAIT être fait. Sinon...... Sinon c'est le marécage. Il suffisait de savoir qu'Alice Sebold avait osé décrire le viol dans toute sa crudité. ô combien pouvait-il être redouté que Peter Jackson lui emboîte ce mauvais pas. Heureusement il s'en est tenu tenu à l'écart, demeurant sur le seuil d'un purgatoire, aux onirismes sucrés comme sont les rêves au sortir de l'enfance... Du sucre par quintaux, pour échapper à la nausée. Il n'y a que ça. C'est peu mais déjà ça ressemble à une issue.Peter et ses deux compagnes seront donc tous ensemble partis s'engluer. Un jour c'est sûr ils se remémoreront ces quatre années de mouche tsé-tsé. Une seule explication tient la route : la lourde chape de l'épuisement, après le quadrige magique de la trilogie et de Kong."
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Comment peut-on écrire une critique sans avoir vu un film, et surtout, quel en est l'intérêt? Si tu penses que ça te plaira pas, c'est ton droit, mais pas la peine d'essayer d'en dégoûter les autres. C'est une fiction, hein, rien de plus. Si les artistes devaient s'arrêter de créer parce que le thème abordé est sombre et glauque... j'appellerais ça de la censure. C'est vraiment pas comme si on faisait l'apologie du viol et du meurtre.Bref, je suis allé le voir. Est-ce que j'ai aimé ce film? Non, loin de là. Stanley Tucci livre une excellente performance et Rachel Weisz est formidable, comme d'habitude. La petite fille qui joue Suzie est plutôt bonne également, et les scènes ancrées dans la réalité sont plutôt bien foutues. Certaines scènes sont très émouvantes, d'autres nous glacent le sang. Mais tout le côté mystique du film... bon Dieu que c'est chiant et raté. Plein de métaphores et d'images foireuses, et beaucoup trop long. Ce qui est intéressant dans le film, c'est justement l'impact du meurtre sur la famille et l'enquête policière. On nous en sert, certes, mais vraiment pas assez.L'espèce d'intrigue parallèle avec la fille bizarre est vraiment inutile et mal utilisée Et que dire de la réalisation? Je vais juste dire que j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec les incessants ralentis, les gros plans et les effets superflus de Peter Jackson. Ca m'avait déjà gonflé dans le SDA mais là c'était limite insupportable.
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Plop, je n'ai pas vu le film, mais j'ai visionné des extraits et lu des critiques et commentaires de spectateurs par dizaines. Par attachement pour PJ et son équipe.Si quelqu'un était venu dire, ici même, voici cinq ans, juste avant que cette idée pourrie s'empare de lui, que PERSONNE ne se bousculerait, sur Elbakin notamment, pour aller voir le prochain film de Peter Jackson, le commenter, le décortiquer, l'encenser, se pâmer, personne ne l'aurait cru.Ben c'est à peu près ce qui m'est arrivé. Tout le monde m'est tombé dessus en assurant que le génie de PJ aurait le dessus, que le flot des critiques irait charrier leur limon dans l'océan et qu'une statue de plus à sa gloire serait érigée dans la banlieue de Philadelphie à l'égal de la Terre du Milieu ou de Skull Island. Ce n'est pas ce qui s'est produit. Les critiques sont partout plus que sévères, la nausée affleure de toutes parts, tout le monde déteste de ne pas pouvoir ré-adorer ce qu'on a adoré.Ce film est doomed, c'est une créature anti-PJ et elle l'a happé, voilà tout. Le malheureux s'est laissé choir bras en croix dans cette histoire comme Frodon dans le marais des morts sans un Gollum dans son dos pour le sortir de là. Résultat, il s'est débattu pendant 4 ans sous l'eau, exsudant tout son oxygène pour fignoler chaque recoin de chaque plan dans l'espoir d'en chasser les imperfections sans réaliser que ce projet-là était l'imperfection incarnée, le bateau fantôme prisonnier de la bouteille, à devoir finir coûte que coûte. Et dieu sait qu'il en a coûté.Ce sera peut-être un mal pour un bien. A mon avis, PJ a purgé là ses scories de jeunesse, tous ces films, de Bad Taste à Heavenly Creatures, où s'est forgé son immense savoir-faire mais dont les thèmes portent surtout la marque de l'adolescence pétrie de talent, mais quelque part immature. Le SDA et King Kong lui ont permis de poursuivre ce rêve éveillé, mais il doit avoir compris, à présent, qu'il lui faudra s'extraire de ces paradis artificiels comme a dû le faire Susie Salmon à force d'assister impuissante au deuil de tous ses proches.Personnellement, je ne doute pas que Lonely Bones ait pu toucher PJ à des niveaux très profonds, très intimes, cela comporte quelque chose de fascinant, mais je ne suis pas et ne serai pas prisonnier de tout ce que fait PJ. J'ai vu et revu la trilogie et kong, mais rien à faire, aucun de ses autres films ne m'attire... Sauf ce Tintin à venir, car là je suis sûr qu'il va revivre, se détendre.Ne condamnons pas ces Lonely Bones mais ne les prenons surtout pas pour un achèvement. C'est plutôt une crise d'identité, une purge, une mue, qui regarde PJ et les siens davantage même qu'Alice Sebold à qui il a emprunté cette histoire.Quant à ceux éprouvant le besoin de saluer la prestation de Stanley Tucci, puissent-ils mesurer le degré d'égarement consistant à applaudir un personnage de tueur psychopathe, à dire et écrire 'bravo M le tueur psychopathe'. Arrrhhh ! Puisse cette purge réussir à nous purger de ça aussi. On en a soupé, des assassins vicieux.Si tous ceux-là, les assassins vicieux et 'graphiques' pouvaient quitter le devant de la scène grâce au malaise suscité par ce film chez tous les esthètes du cinéma, je serai le premier à dire 'Merci PJ, merci, Fran et Philippa'. J'attends de voir. Je suis curieux de voir. Impatient, même.Et vive Tintin.plop a écrit :Comment peut-on écrire une critique sans avoir vu un film, et surtout, quel en est l'intérêt?
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Commence par aller voir le film, ça te fera patienter 2h de plus.(Nan mais sérieusement, je trouvais déjà que t'en tenais une couche, mais le paragraphe sur Tucci m'a achevé, là)Milieuterrien a écrit :Si tous ceux-là, les assassins vicieux et 'graphiques' pouvaient quitter le devant de la scène grâce au malaise suscité par ce film chez tous les esthètes du cinéma, je serai le premier à dire 'Merci PJ, merci, Fran et Philippa'. J'attends de voir. Je suis curieux de voir. Impatient, même.
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D'autant plus, effectivement, que juger sans voir, quel que soit le film, ça n'aide pas à prendre les arguments au sérieux. Concernant Tucci et son rôle, justement, je réagis comme NeoSib, et en outre il n'est pas le premier à jouer un psychopathe à l'écran et à être jugé très bon dans le rôle : je ne vois pas quoi louer son talent d'acteur consisterait aussi à approuver les actes de tels personnages. Ou alors est-ce à dire que quand on trouve, par ex, Bruno Ganz impressionnant en Hitler, Ralph Fiennes saisissant en nazi névrotique, Ledger génial en Joker givré et glaçant, Perkins mémorable dans Psychose, Hopkins effrayant en Hannibal Lecter (tellement il "habite" son rôle)... bref, la liste est longue... est-ce à dire, donc, qu'on approuve les actes des personnages qu'ils interprètent ? Je trouve le mélange malsain et dangereux ! En outre, comment apprécier un film si on fait de tels raccourcis ?Concernant le thème du film, après, c'est une autre affaire. Mais encore un fois, il faut voir avant de juger. Personnellement, je reconnais que, comme toi, le sujet ne m'attire pas non plus (il me met effectivement mal à l'aise) et je n'irai probablement pas le voir, mais je me garderai bien de juger ce que je n'ai pas vu ! J'ai la même réaction face à la série Dexter : tout le monde dit que c'est génial, mais jusqu'à présent le sujet me dérangeait ; mais je commence aussi à me dire qu'il faudrait que j'essaie de voir un ou deux épisodes pour me rendre compte par moi-même de ce qu'il en est réellement.Voilà, c'est dit !
Je trouvais ta diatribe franchement disproportionnée, surtout venant de quelqu'un reconnaissant qu'il n'a même pas vu le film.En outre, je ne peux que trop te conseiller de voir Créatures célestes (son King Kong n'a pas le quart d'intensité de ce film, mais là c'est un point de vue personnel
), un des plus beaux films qu'il ait fait.


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Le sujet, à ma connaissance NéoSib, c'est Lovely Bones et PJ, pas la 'couche' de Milieuterrien, qui a bien le droit de choisir l'épaisseur de blindage dont il a besoin.Une chose est sûre : si ce film ne t'a pas donné envie de le voir et de le défendre ici, plutôt que de préférer cracher un crapaud sur un connecté, merci d'y réfléchir.Falang, des gens qui jugent les films sans les voir, il y en a un paquet : tous ceux qui jettent un oeil à l'affiche, aux critiques, aux commentaires, et qui au final décident de voir autre chose.Simplement, beaucoup de ceux-la ne daignent généralement pas venir exprimer le mépris ou le malaise qui les tient éloignés du film.Ce n'est pas mon cas. Prenez juste conscience du fait que si je m'exprime ici au-delà d'une demi-ligne, c'est que je suis TRES attaché à PJ et TRES reconnaissant pour 4 films dont il nous a gratifié ces dernières années.Et ça me titille d'avoir dû lire autant de critiques ignares autant qu'irrévérencieuses vis-à-vis de PJ, l'imaginant 'scotché' devant son PC à effets spéciaux comme un ado ou n'ayant rien compris au livreA propos de Tucci, j'ai lu que même lui a cherché à échapper à ce rôle, qui est bien parti pour lui coller à la peau. Si vous tenez à en faire une vedette, libre à vous, mais il n'est pas sûr que ça l'enchante.Quoi qu'il en soit, nous avons dans le paysage un film certainement puissant et parti pour avoir un certain impact. Lequel, il est trop tôt pour le dire...Désolé, mais moi je préfère concentrer sur mon regard sur ceux qui s'exposent aux rayons, plutôt que d'aller sourire béatement en bikini devant le champignon.
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On ne tient pas à faire de Tucci une "vedette" en se basant uniquement sur CE rôle. T'as pas compris notre propos.En outre, on ne te reproche pas ton attachement à Jackson et à 4 de ses films (j'insiste : vois les autres, en particulier Créatures célestes, ou encore Fantômes contre Fantômes, qui, dans le genre, est bien sympa, bien qu'un peu inégal dans ses différentes parties). Tu es juste maladroit et excessif dans tes propos.Tu parles enfin, des gens qui jugent les films sans les voir et "ne daignent généralement pas venir" le dire sur un forum : au moins, ne s'amusent-ils pas à descendre ouvertement un film qu'ils n'ont pas vu ! Mais, sinon, comme je disais, on peut effectivement être rebuté par le sujet et c'est mon cas, je l'ai écrit : le sujet me met mal à l'aise, donc je n'irai pas le voir (mon frère voudrait bien, mais je traîne les pieds). Mais ce n'est pas pour autant que je vais le critiquer : n'ayant pas vu le film, comment puis-je juger de l'ensemble ?Je comprends très bien que le film peut te sembler, en apparence, une erreur de jugement dans la filmographie de Jackson. Je le conçois. Mais, encore une fois, tes arguments seraient plus légitimes si tu l'avais vu. Or, tes sentences prennent tellement d'emphase que ça en devient grotesque, excuse-moi !Et peux-tu m'expliquer cette phrase :
C'est particulièrement... sibyllin !Désolé, mais moi je préfère concentrer sur mon regard sur ceux qui s'exposent aux rayons, plutôt que d'aller sourire béatement en bikini devant le champignon.

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Tucci avait joué d'autres rôles de 'villain' (avec deux 'l', à l'américaine, avec ce que ça véhicule de manichéisme)PJ lui a donné un rôle dans ce prolongement-là, avec deux caractéristiques poussées à l'extrême : le mec ressemble comme deux gouttes d'eau à l'essence de l'américain moyen, d'âge moyen, de revenu moyen, de comportement banal, civilisé, et de l'autre le plus immonde, le plus odieux, le plus répugnant des criminels qui puisse se concevoir : tueur pulsionnel et de sang-froid de jeune(s) fille(s) à l'aube de l'amour et de la floraison. La scène de la baignoire montre un reflet effroyable du crime commis, décuple l'effroi du crime lui-même.PJ n'est pas un criminel, au contraire, c'est un cinéaste à qui le crime fait horreur. Le crime, lui, il existe, il rôle dehors, dans notre monde, il en parsème l'histoire, quotidien et quotidiennement dissimulé.Le mal n'est pas un thème étranger à la filmographie de Jackson. A propos de 'Créatures célestes', il avait déclaré son intention de dépeindre un 'monstre' qui n'était autre qu'un couple de jeunes filles, l'une influençant l'autre. C'était un choix artistique déjà profond par ses potentialités, mais depuis, PJ, Fran et Philippa ont d'une part considérablement mûri, et d'autre part accédé à une incroyable reconnaissance dans le monde-roi du cinéma. Les plus grands lui témoignent du respect, Cameron en semant les hommages discrets dans son Avatar aussi bien que Spielberg, dinosaure écaillé bien décidé à l'empoigner dans l'aventure Tintin.Pour quelqu'un de ma génération, tout ça a quelque chose d'énorme avec pourtant des contours incroyablement familiers : Hergé et les années 70 de Lovely Bones, c'est NOTRE monde. Pas celui des petits jeunes. Vous aussi aurez vos PJ et vos Fran. Simplement ceux-là parleront Manga et nous précipiteront dans la grisaille du déclin gentiment piétiné. Mais pour l'instant trop jeunes, merci, pour être déjà ces promesses tenues.J'ai parlé de champignon, PJ est natif de Nouvelle-Zélande, à quelques encablures de notre Mururoa. Ce champignon-là, tout le monde le connaît, là-bas, de beaucoup trop près pour lui trouver bon goût. Tout le monde l'a côtoyé en voisin vaguement soupçonné, parfois inquiété, jamais traîné devant les juges. Un voisin qui finit juste par tomber, de lui-même, sans que personne le pousse. Mais qui a au moins la bonne inspiration de disparaître du paysage avant de jouer les vieillards chenus et toujours respectés.Un voisin tranquille et dangereux pour ses proies, à la souplesse d'anguille face ce qui peut le menacer. Sa principale circonstance atténuante étant d'être trop immonde pour avoir de la descendance, peut-être est-il vain, au fond, de l'affronter de front, que ce soit depuis la terre ou depuis les purgatoires aux couleurs trop simples de l'enfance perdue.Peut-être est-il possible, finalement, d'apprécier ce film sans aller le voir.
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Rien que pour gonfler notre ami Milieuterrien, voici la critique de quelqu'un qui a vu le film (concept étrange, je sais)Lovely Bones est un film qui ne peut pas laisser indifférent, il est d'une grande beauté visuelle bien qu'il arrive que Jackson aille trop loin mais c'est logique car le film est profondément, viscéralement, un métrage adolescent, tout tourne autour de cela : une adolescente qui n'aura jamais le temps de grandir sauf pour une chose.De là, on peut se sentir peu concerné par certains enjeux ou trouver certains passages dans l'entre-deux-mondes un peu too much visuellement, il n'empêche que cela reste parfaitement cohérent avec le propos général.Toutefois, le film est aussi clairement un métrage sur l'acceptation, plus que sur la réparation et la justice d'ailleurs, ce qui m'a un peu géné en fait. Tout le métrage est centré là-dessus, Suzie (merveilleuse actrice par ailleurs) doit accepter son décès, comme sa famille doit le faire également par différents moyens, si je suis moins convaincu par le moyen que trouve la mère de famille, la colère de son père (Mark Wahlberg qui regagne peu à peu mon respect avec ces performances dans ce film et ceux de Gray ou Scorsece) est très bien jouée même si elle apparait finalement stérile et inutile.Là où le film fait le plus fort, c'est dans la capacité de Jackson de nous impliquer totalement dans chaque scène, les scènes avant/ après le meurtre sont harassantes (d'ailleurs, je pense qu'un parent serait incapable de les supporter), peut-être, parmi les plus grandioses qu'il ait jamais fait, j'avoue avoir rarement ressenti un tel frisson de haine pour un personnage fictif (excellemment interprété sans outrance par Stanley Tucci). Par contre, je n'aime pas vraiment les dernières scènes, PLes tout derniers plans me paraissent également fort convenus et peu marquants par rapport au reste du film.De manière générale, une semaine après avoir vu le film, je retiens plus le bon (l'essentiel du film) que le mauvais (les cinq dernières minutes).5/6
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Franchement, Milieuterrien, revenir comme ça 5 ans après, pour déverser ta bile, c'est plus ridicule qu'autre chose... Et pour le coup, si tu continues à jouer les trolls (c'est sûr qu'avoir lu des critiques/avis d'autres personnes, ça vaut largement le fait de se faire sa propre idée...
- sur le sujet alors que tu n'as même pas vu le film (cela dit, tu n'avais déjà pas lu le roman si je me souviens bien, à part le premier chapitre... ) ce sera avec plaisir qu'on t'oubliera à nouveau. :)C'est dommage, parce que jusque là, tu avais toujours été quelqu'un aux interventions posées et intéressantes, mais visiblement, ce livre et ce film te font oublier objectivité et retenue. 


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Gillossen, tu es sûrement le dernier à avoir oublié à quel point le choix de ce scénario par PJ m'a fait flipper voici 5 ans. Cela n'a rien à voir avec de la bile de troll, c'est juste que le ROMAN d'Alice Sebold s'ouvrait en racontant par le menu le viol et le meurtre de Susie Salmon, et l'idée de voir CA filmé par PJ m'était insupportable.Il se trouve, ce qui me soulage grandement, que PJ a adopté, sans doute depuis le départ, le même point de vue sur le sujet et ne s'est pas du tout, au contraire, senti tenu de filmer cette horreur-là. Je ne rougis donc pas d'être ou avoir été moi aussi porteur du malaise sacrément ambiant qui entoure de ce film, à propos duquel je commence seulement, après 5 ans, à apprivoiser l'idée qu'il puisse s'agir d'un beau et grand film, et peut-être d'un film nécessaire en dépit de sa dureté.Devoir survivre à côté de l'évidence du plus odieux des crimes alors même qu'il peut vous toucher au plus profond et qu'on ne parvient pas à l'atteindre, c'est un message peut-être inédit dans l'histoire du cinéma. Et pourtant si proche de tant de réalités. En résumé, comment l'insupportable est-il supportable ?L'entre-monde abondamment filmé par PJ aux couleurs d'une enfance inachevée paraît être une réponse. Rebutante et perturbante, mais une réponse.Serait-il plus satisfaisant de voir Georges Harvey criblé de balles justicières ? D'un certain côté oui, mais en même temps ce genre de choses-là c'est purement une invention de cinéma, un entre-monde dans lequel on se précipite alors que la réalité ne ressemble quasi jamais à ça.Les prédateurs sont des prédateurs, les proies sont des proies, et PJ est décidément un génie.Il n'y avait peut-être que lui pour sortir de sa manche quelque chose de grand à partir d'un sujet pareil.
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Attends, toi qui t'ériges en fan mégalo de Jackson, es-tu seulement au courant qu'il avait déjà dans sa filmo, bien avant Lovely Bones, un matricide hallucinant de cruauté ? (Et au-delà de ça, j'ose même pas te parler de ce qu'il se passe dans les Bad Taste/Feebles/Braindead, même si c'est pas traité de la même manière)En fait, tu les as vu, ses films ?(C'est bien beau de parler d'un "quadrige magique de la trilogie et de Kong", mais pour un gars qui prétend avoir la vérité absolue sur les terrains dans lesquels ne doit absolument pas s'aventurer un cinéaste, ça me parait un peu léger, en attendant la réponse à ma question....)Milieuterrien a écrit :Cela n'a rien à voir avec de la bile de troll, c'est juste que le ROMAN d'Alice Sebold s'ouvrait en racontant par le menu le viol et le meurtre de Susie Salmon, et l'idée de voir CA filmé par PJ m'était insupportable.
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Sib, tu n'es pas le premier internaute s'autorisant à décréter qu'un quidam évoquant son ressenti à titre personnel 'prétend' (ce faisant) 'détenir la vérité absolue'.Cela ne veut pas dire que tes prédécesseurs avaient tout leur bon sens :-)Je n'ai pas de goût pour la cruauté sanguinaire et j'évite les programmes susceptibles d'en présenter, PJ ou pas, voilà tout.Evidemment, quand ils le sont, une censure à l'âge est instituée, avec pour résultat que beaucoup d'ados désireux de se démarquer de la prime enfance se précipitent.Ce n'est pas nouveau, il en a toujours été ainsi, y compris devant les nids de mitrailleuses en 1914.Je te rassure, on y passe quasiment tous et on en guérit. Tu verras, dans quelques années, quand tu croiseras un lapin blanc, tu diras 'O purée c'était mon avatar favori'Pourquoi ne nous parles-tu pas plutôt de TES impressions de Lovely Bones, que tu sois ou non allé le voir ? Après tout, c'est le sujet du fil, non ?PS - Un titre plutôt difficile à traduire, soit dit en passant.Si Fran avait eu entre les mains la couverture française 'La nostalgie de l'Ange', peut-être les Jackson n'auraient-ils jamais ouvert le bouquin.Alors qu'avec ce Lovely Bones réputé best-seller, elle a jeté un oeil, c'est forcé. Pour traquer l'éventuel plagiat, qui sait, de Heavenly Creatures.