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Eh bien en fait, pour dire que l'uchronie est habituellement considérée comme un sous-genre de la SF, je me suis basée sur ce que j'ai lu ici http://www.noosfere.com/icarus/articles ... article=40 et là http://www.pochesf.com/index.php?page=u ... 1943d525a7 .Et pour moi quand tu dis ça
Soit il l'entraine vers une fin différente de la réalité et on est dans l'uchronie.
je ne suis pas d'accord avec toi, parce que pour moi on est là dans la fantasie (ou fantasy), ou dans l'alternate history, mais pas dans l'uchronie.Et bien sûr je ne suis pas non plus d'accord avec cette affirmation
Je pense que si la divergence est trop énorme ou implique de trop grands aménagements de ce qui fait "notre" réalité et bien on sort de l'uchronie pour passer en fantasy.
!

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Euh j'ai pas été très claire dans ce que je voulais dire ou alors nous ne nous sommes pas comprises :) (ça arrive les bonheurs de la communication écrite) Et bien en reprenant la définition du premier site dont tu mets le lien je retiens cela :
Brièvement définie, l'uchronie est une histoire située dans un univers dans lequel l'Histoire a été différente de celle que nous connaissons (ou croyons connaître); on utilise parfois l'expression américaine univers parallèle.
En ce qui me concerne on ne progresse pas vraiment et que le problème vient d'une terminologie trop limitative AMHA. Mais je dois reconnaitre que j'ai du mal avec les "habituellement considéré" et les classements dans des boites dont les bords auraient été définis d'autorité par X ou Y :) Cela dit, soit acceptons cette définition. Mon exemple : Si César n'envahit pas la Gaule l'histoire devient différente de celle que nous connaissons et si du coup sans romains, cela permet aux druides de développer leurs dons en magie et de faire progresser le monde vers une meilleure compréhension du petit peuple de la forêt. Fairies et autres elfes se montrent aux grands jours et aujourd'hui nos véhicules marchent à la poudre de Tinkerbell :lol:C'est donc bien une situation dans laquelle l'Histoire a été différente de celle que nous connaissons mais je ne vois vraiment pas ce qu'elle a de science fiction et ce n'est pas tellement alternate history il me semble mais bien un passage en fantasy. Mais je peux me tromper. ;)Pour moi ce n'est pas parce que l'un des ouvrages le plus connu classé dans le genre uchronie est Le Maitre du Haut Chateau de P.K. Dick que c'est la seule piste pour classifier les ouvrages. Encore une fois n'ayant pas lu Tancrède, je me vois mal répondre précisement sur ce livre. Pour moi si l'auteur lui fait vivre des évènements qui n'ont pas réellement eu lieu et qu'à la fin on retombe sur la réalité "historique" on est dans la fantasy historique (voir le roman historique s'il s'agit juste "d'habiller" dans l'Histoire une histoire dont on ne connait pas vraiment les détails) Mais si les choix du personnage, ses actions et les conséquences de celles-ci telles que décritent par Bellagamba modifient le cours de l'Histoire telle que nous la connaissons et bien en se basant sur la définition donnée par toi, nous sommes dans une uchronie. Non ? Ou alors j'ai rien compris :lol: (ça reste une possibilité non uchronique ;) )

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L'uchronie, c'est de la SFVoilà.Il s'agit d'un "What If", et si jamais il c'était passé ça, qu'est ce que ça aurait donné?Ici, et Si le chevalier Tancrède de Hauteville, réputé pour sa justesse d'esprit avait pris le parti des Inifidèles pour aller au bout de sa conviction de justice, que ce serait-il passé?Il existe un excellent diagramme sur le CC qui entrecoupe tout les genre autour des 3 grands SF, Fantasy et Fantastique, il faudrait le retrouver, il était juste parfait.En uchronie, je plussoie Witch, le meilleur exemple est bien le maître du haut-château de Philip K. Dick, je pourrais aussi citer Chronique des Années Noires de Kim Stanley Robinson ou le très fameux Rêve de Fer de Norman Spinrad.Pour les plus curieux, voici un dossier du Cafard Cosmique sur l'uchronie et qui répondra à vos questions: L'uchronieP.S: je vais tenter de retrouver le fameux diagramme...Edit: Copyright à Mr Cafard, super boulot :

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Excellent diagramme !!!Je prend :)Si il y a moyen d'avoir le même de manière à pouvoir l'imprimer sur A4...
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Euh, je ne vois pas ce qui affirme que l'uchronie "appartient" seulement à la SF (d'autant qu'elle fait tout le tour du "spectre" du schéma posté). :huh:Et pour un débat plus général là-dessus, je crois qu'il existe un sujet spécifique. :) Ce serait dommage que le bouquin de Bellagamba finisse par être éclipsé par la discussion, aussi intéressante soit-elle. :)

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Apparemment le bouquin passe plutôt inaperçu...en tout cas ici ; difficile de trancher en tout cas, les avis divergent pas mal, mais tous s'accordent à dire que le voyage vaut le détour.Je peux vous donner mon avis : je l'ai lu il y a un mois et demi déjà, et je me souviens très bien de ce que je voudrais en dire. J'ai passé un moment de lecture très agréable sur Tancrède. De mon côté, "l'uchronie", qui constitue une sorte de sous-titre à "Tancrède", ne m'a pas du tout perturbé. Peut-être cela était-il un brin sophistiqué pour moi, inculté de base sur les croisades. J'ai lu le tout comme un roman à vérités, ce qui pourra paraître stupide à certains peut-être :huh:A vrai dire, la seule chose qui m'intéressait, c'était la vérité "romanesque" qui m'intéressait ( si l'on peut parler de "vérité romanesque", hein). Que raconte cette histoire ? Une quête intérieure, un aperçu du destin des croisés, sous les traits d'un Tancrède particulièrement pieux ;
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. Je peux même dire qu'au début, notre vision moderne et un peu "psychiatrisée" de la foi me fait dire que Tancrède est un homme désespéré. Mais il offre, dans ses contradictions, entre violence et pureté, un portrait assez saisissant. L'écriture n'est pas tant en emphase, n'est pas "sentimentale" à mon sens ; et les références à Dieu viennent appuyer sa quête, libérer le tombeau du Christ, et c'est ce qui donne toute son ampleur à la quête de Tancrède. Voilà pourquoi je ne suis pas vraiment du côté de ceux que le côté "religieux" à gênés.Les réflexions faites sur les personnages secondaires, je valide aussi ; ils ont bien entendus moins de relief, mais je ne trouve pas indispensable que leur présence nous soit rendue plus concrète ou plus épaisse ; c'est un choix conscient, sûrement, de la part de l'auteur. Je regrette un peu que les évènements, à un certain point de l'histoire, se précipitent sans nous laisser suffisamment de temps pour assimiler ce qui se passe. J'aurais aimé plus de développements dans cette seconde partie... La fin est pour moi idéale. Je suis plutôt "heureux" que Tancrède s'éclaire, à la fin, sur une telle note. je ne parle pas vraiment de ce que Tisse-Ombre à pu relever, même si cette
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Voilà. J'ai été élogieux ? J'ai un peu l'impression, mais j'assume. Ce n'est pas la première fois qu'un bouquin me touche jusque dans ses imperfections. Je ne veux pas jouer à l'endoctrineur donc, mais je dirais à défaut de vouloir impliquer les autres là dedans, que "ça vaut le détour". ;)

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J'aime bien Bellagamba, il n'y a aucun ostracisme à l'égard d'un tel livre, seulement des journées de 24H et pas 48. ;)J'espère qu'on pourra le critiquer un de ces jours ! :)

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Oui, j'imagine... lolJe pensais surtout, en attendant la critique, aux éventuels lecteurs... d'où le pas franchi par moi même, après presque deux mois... :p

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J'ai fini Tancrède et je dois dire que ce livre m'a laissé très perplexe.:wacko: J'étais tombée amoureuse de la couverture (les couvertures Moutons Electriques, c'est la classe quand même sans vouloir rallumer le débat saignant qu'il y a eu sur un autre sujet). J'ai trouvé la plume de l'auteur vraiment très belle; c'est quand même un vrai plaisir de lire un livre qui a un tel souci de la langue. Le contexte historique des croisades, époque extrême de ferveur religieuse où tout ce qui a de plus atroce dans l'humain peut côtoyer ce qu'il y a de plus sublime est extrêmement bien retranscrit. On sent que l'auteur a plus que cherché à se documenter sur cette période, il s'en est complètement imprégner (m'étonne pas qu'il lui ait fallu 10 ans pour l'écrire). Et j'ai aussi trouvé l'incessante recherche identitaire du personnage de Tancrède qui au départ, soyons franc, n'est qu'une espèce de brute obscurantiste sanguinaire, des plus intéressante.Bref ce livre aurait dû en toute logique beaucoup me plaire…sauf que j'y suis restée bizarrement extérieure, complètement détachée. Je crois que c'est en grand partie à cause du ton qui m'a semblé froid et trop distant, comme si le personnage s'observait lui-même mais de très loin. Et je ne voudrais pas passer pour l'accro aux séries à minimum 30 tomes chacun de 1000 pages, mais tout m'a semblé un peu trop rapide et trop précipité.Je suis au finale donc assez déçue car j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose comme si j'avais pris un diamant pour un simple bout verre !:(

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Assez d'accord sur la longueur. Mais d'une certaine façon, je ne sais pas si étoffer davantage le récit, lors de la seconde partie par exemple, aurait servi convenablement la chose... pour moi, pas besoin d'en faire des tonnes, ce qui devait être dit l'a été. Mais paradoxalement, je comprends tes impressions (ou ta frustration)...

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Très bonne découverte pour moi. :)Je diviserais ma lecture en deux, avec la première partie, où Tancrède découvre les "joies" de la croisade, avec ses réflexions, ses prises de positions et son regard face à la religion et aux barbares évoluent. On est plongé dans un récit historique et c'est véritable plaisir.Ensuite on change de registre avec les pérégrinations diverses de Tancrède et sa "destinée". Personnellement, ça me dérange toujours un peu que l'avenir d'un personnage soit dirigé, mais ici je trouve cela menée intelligemment. On rentre dans un registre politique et de jeux d'influence, et j'y ai pris autant de plaisir que sur la première partie.Contrairement à Ainulindalë, la découverte de technologie avancée ne m'a pas dérangé et m'a paru très secondaire dans l'histoire.Et à souligner une couverture sublime. :)

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Une critique positive qui vient à point pour rappeler que ce livre me faisait grandement envie :)les Moutons Electriques auront la mort de mon porte-monnaie sur la conscience...

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Merci pour le lien, ce Q/R est très intéressant (à ne regarder que si vous avez lu le livre par contre, sauf si vous n'êtes pas allergiques aux spoilers).:)Et l'auteur a des idées de sujets très intéressantes.:)

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Ah ben chic, nous voici cités sur Elbakin, c'est la gloire :D ! Mes potes d'Imagin'Aix seront ravis d'apprendre que cette interview vous a intéressés ;).